Le chant du monde

par

Gina

Fille de Maudru, elle est l’involontaire cause du drame qui se joue. « Gina avait les yeux plats et longs avec de grosses prunelles noires, une chair laiteuse tout éclairée de blancheur, des poignets pas plus gros que des bagues d’hommes. » Passionnée comme toutes celles de sa race, elle n’hésite pas un instant à suivre l’homme qu’elle a choisi, en l’occurrence le besson, et à abandonner sa famille de sang. Cependant, qu’on n’imagine pas qu’elle se voue corps et âme à son amant ni qu’elle lui soit soumise. Elle l’a suivi parce qu’il lui a promis monts et merveilles, et notamment la liberté. Quand elle voit son attente déçue, elle craque et accable le besson d’amers et violents reproches.

Gina la Jeune, c’est la femme fatale, la séductrice sensuelle, dont l’image s’oppose à celle de Clara, femme angélique. À la fin du roman, elle quitte le pays Rebeillard pour la plaine sans un regard en arrière. 

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