Le chant du monde

par

La place de la nature dans le récit

Le Chant du monde se déroule en deux types d’endroits : la campagne libre (le logis d’Antonio et Matelot, la grande bouverie de Maudru, le fleuve par lequel les quatre protagonistes s’enfuient après l’incendie) et la ville (Villevieille). Dans tous les cas, l’action du roman est toujours soumise à un rythme : celui des saisons. L’action débute à la fin de l’automne (il commence à geler), puis se fige pendant l’hiver qu’Antonio et Matelot doivent passer à Villevieille, et enfin reprend de plus belle quand arrive le dégel du printemps, le retour à la vie. Mais au-delà de ce premier constat, on voit que les éléments de la nature sont des personnages à part entières, traités comme tels.

 

Giono personnifie entièrement la nature. Chacun de ses éléments respire, vit, parle, chante, souffre. Il suffit d’ouvrir le roman au hasard pour rencontrer des exemples de ce procédé. La forêt, la vallée, le fleuve, la montagne ne sont pas de simples décors. Ils ne font qu’un avec les personnages. Ils sont reliés à eux comme si tous avaient des racines communes allant puiser à la même source profonde. Le titre du roman

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