Le Diable et le Bon Dieu
par Jean-Paul Sartre
Conclusion
« Haine et faiblesse, violence, mort, déplaisir, c’est ce qui vient de l’homme seul » nous dit l’un des personnages – est-ce alors la thèse à tirer de cette pièce ? Dieu n’existe pas, la religion ne peut rien pour l’homme – est-ce cette leçon de pessimisme qu’il faut conclure du texte ? Il est certain que Sartre véhicule parfois une philosophie très pessimiste, néanmoins l’idée d’une liberté de l’homme à reconquérir et l’absence d’une fatalité divine feraient de l’homme son propre maître, laissant par là la responsabilité de ses actes à l’homme, que Sartre souhaite faire réagir.
Les premiers pas d’une nouvelle esthétique que nous avons étudiée ici vont mener jusqu’aux extrémités du théâtre de l’absurde, notamment de Beckett.