Le Diable et le Bon Dieu

par

Une dramaturgie de la violence

Toute la pièce repose sur la violence et les confrontations : la plupart des composantes dramatiques (personnages, espace-temps, action, etc.) semblent inscrire l’opposition violente des hommes et des peuples.

 

A. L’action structurée autour d’affrontements

 

1) Le Bien contre le Mal

 

Le diable vs le bon Dieu : dès le titre, on trouve l’idée que la pièce va être l’illustration d’un combat : le Bien contre le Mal (la plupart du temps annoncés par des majuscules), et si la réflexion est largement plus étendue et beaucoup moins dualiste, il n’en demeure pas moins que le Bien et le Mal sont sans cesse représentés comme deux forces qui s’affrontent.

Deux volets de la pièce s’opposent : la première partie où Goetz, le général cruel de l’armée, semble représenter le combat du Mal : il « Fai[t] le Mal » ; « le Mal est ma raison d’être » ; « je fais le Mal pour le Mal » dit Goetz ; « l’homme qui se croit le seul à faire le Mal » dit Heinrich en parlant de Goetz. Nous retrouvons même une sorte de fatalité de ce combat où le Mal l’emporte toujours : « On ne peut faire que le Mal » He

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur Une dramaturgie de la violence >