Les identités meurtrières

par

Une approche plus humaine de la notion d’identité

Il ne s’agirait pas d’envisager le prochain monde sans religion aucune, cela serait illusoire ; mais l’essayiste rêve d’un monde où le besoin de spiritualité serait dissocié du besoin d’appartenir à une communauté religieuse – deux besoins différents dit-il avec insistance. Rappelant que le succès de l’appartenance aux « tribus planétaires » est dû en partie à son caractère durable et rassembleur, l’auteur propose que le monde opère un dépassement vers une appartenance « porteuse d’une vision humaniste plus complète », le problème étant que « toute vision [globale] suscite aujourd’hui la méfiance de nos contemporains ». En effet, si l’époque actuelle portée par la mondialisation s’est avérée un « siècle de grandes réalisations », elle reste néanmoins « un siècle de crimes impardonnables et d’espérances déçues ». Ici l’auteur sous-entend que la plupart de ces crimes auraient été rendus possibles par le caractère global de certaines idéologies. Vient également s’opposer à cette espérance l’incertitude liée à l’avenir, car la pluralité des chemins qu’

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