Les mains sales

par

La violence : signe d’un échec mais mal nécessaire

Le thème de la violence est également très présent dans la pièce. Plusieurs éléments y renvoient comme la présence des armes ou encore l’évocation du sang. Son application par les personnages confère à la pièce une dimension tragique car elle cause la mort de plusieurs personnages.

 La violence politique est-elle justifiable ? Le titre même de la pièce renvoie à cette question. Hoederer dit qu’il a les mains sales : « je les ai plongées dans la merde et le sang ». Par son pragmatisme, il n’exclut pas la violence comme moyen politique.

Cette violence est également acceptée par l’idéaliste qu’est Hugo. Convaincu que Hoederer représente un danger, il accepte de l’assassiner. Les deux personnages quoique différents quant à leur vision politique acceptent donc tous deux la violence comme moyen politique.

Sartre en 1948 – année de publication de la pièce – écrit dans Qu’est-ce que la littérature : « Je reconnais que la violence, sous quelque forme qu’elle se manifeste, est un échec. Mais c’est un échec inévitable parce que nous sommes dans un univers de violence ; et s’il est vrai q

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