Le roman de Fred Vargas nous dévoile la vie quotidienne de parisiens peu optimistes, désespérés, menant une vie dure dans les quartiers oubliés, sordides et sales de la capitale :
« Les parties dures commencent à faire saillie. Et plus le temps passe et plus la mer cogne et la plus la faiblesse s'éparpille à tous vents. À la fin de sa vie d'homme, le rocher n,est plus que crénelage, dents, mâchoire de calcaire prête à mordre. À la place du mou, voici des creux, des vides, des absences ».
En lisant la description des lieux, on prend vite conscience de la dégradation des conditions de vie dans ces bidonvilles violents et défavorisés d’une capitale pourtant connue du monde entier, comme étant la destination de nos rêves par excellence. Tous les personnages semblent y mener une vie malheureuse et compliquée, notamment au niveau psychologique. La romancière dépeint le tableau d’une société corrompue, remplie de gens malhonnêtes et envahie par toutes sortes de crimes.