Vingt mille lieues sous les mers

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Les sous-marins et la progression scientifique

Il y a en somme deux grandes façons d’écrire de la littérature d’anticipation ou fantastique. L’une de ces deux branches se centre sur l’intrigue, qui est placée dans un monde imaginaire ou fantastique, dont il est entendu que le lecteur acceptera la logique interne sans trop y penser, la trame et les personnages étant l’intérêt principal. L’autre est plutôt l’exploration d’un monde extraordinaire, qui est expliqué jusque dans ses moindres détails, au point d’être presque plus un atlas ou une encyclopédie de l’imaginaire qu’un récit. Il y a évidemment d’infinies variations entre ces deux extrêmes et aucun roman n’est purement l’un ou l’autre, mais Jules Verne se situe immanquablement sur la deuxième de ces branches. Ceci est particulièrement vrai pour Vingt mille lieues sous les mers, qui au point de vue de la trame est assez schématique.

Mais le roman n’en est pas moins passionnant pour cela. Il regorge d’inventions et de détails fascinants, qui offrent tant une leçon sur la vie maritime qu’une prédiction sur les possibilités scientifiques. Et si la science du temps est mai

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