Abraham de Moivre

synonyme du mot chance. Les premiers résultats mathématiques furent introduits par Pascal et Fermat au milieu du XVIIe siècle. Puis, apparaissent, à la fin du XVIIe siècle, le nom de Huyghens et surtout au XVIIIe siècle, les noms de Bernoulli, De Moivre, Bayes, Laplace, (le tome VII de ses œuvres s’intitule Calcul des Probabilités), Gauss et au XXe siècle, Poincaré, Borel, Fréchet, Lévy, Kolmogorov, Khintchin... Alors que la théorie du calcul des probabilités s’est développée rapidement au cours

probabilité a priori de l’événement aléatoire reproduit indépendamment. C’est une mesure des fluctuations autour de la moyenne qui se révèle suivre une loi probabiliste appelée (pour cette raison d’ailleurs) loi normale ou gaussienne. C’est Abraham de Moivre qui met le phénomène en évidence, toujours dans le cas du jeu de Pile ou Face équilibré. Carl Friedrich Gauss (1777-1855) généralisera ce résultat dans le cadre plus général de l’analyse des incertitudes dans les mesures physiques. C’est d’ailleurs

asked him how he knew it, Why saith he I have calculated it, Whereupon Dr Halley asked him for his calculations without any further delay, Sr Isaac looked among his papers but could not find it, but he promised to renew it, & then to send it him. (De Moivre quoted in I. B. Cohen 1971, pp. 297–8) ‘The Dr’ is Newton’s friend Halley, and the above breathless quote (all those commas) is the classic account of how Halley’s question on the paths of planets plunged Newton into three years’ intense mathematical