Absolutisme

avec les sujets. En tant que membres du corps souverain, les citoyens ont des droits sur lesquels le roi ne peut rien, et c'est l'existence de ces droits qui leur assure la protection contre les abus et l'arbitraire des autorités. Constitution et absolutisme de l'État Cette doctrine de la souveraineté nationale soulevait une importante question, celle de savoir comment la concilier avec la prérogative royale ? Car, enfin, on ne pouvait empêcher que le roi eût un statut spécial, qu'il ne fût effectivement

territoriale, XVI°. Deuxième étape de l'absolutisme franchie par Bossuet, il était un important dignitaire ecclésiastique (précepteur du dauphin) 1660-1690 : politique tirée des propres paroles de l'écriture sainte. On franchit une nouvelle étape : absolutisme monarchique de droit divin. C'est l'affirmation que le pouvoir est de la même essence que la puissance paternelle Ce pouvoir est voulu directement par Dieu. Saint Thomas d'Aquin avait admis une certaine autorité de l'Etat par rapport à la

et à la périphérie du centre, Etats semi-p qui reposent sur des sys féodaux. Qu’est ce qui les différencie ? Surtout les ressources fiscales ou monétaires dont ils disposent : commerce, industrie… (19/02/10) Perry Anderson : Dans l’Etat absolutisme, il propose une théologie de l’Etat moderne qui remonte au 13e siècle : la crise du système féodale est le facteur principal qui va mettre en place l’Etat moderne. La crise du système féodal est liée en premier lieu au dvpt des villes, qui veulent

le pouvoir qu’il lui est confié, il devient un tyran, autrement dit autorité n’est + religieuse, Roi n’est plus divin, autorité a changé. Thomas Hobbes : « Léviathan », 1651. Dans cet ouvrage Hobbes développe théorie contractuelle au profit absolutisme de la monarchie. Pour sortir de état de nature, les H vont créer un pacte garant de leur liberté mais Roi reste en dehors du contrat. En aucun cas il est protagoniste, il est pour Hobbes le bénéficiaire. Comme il ne s’est pas engagé, on ne peut

lEurope. Grce aux crits de MACHIAVEL et de BODIN on considre ces tats comme des tats souverains avec des gouvernants et des territoires bien dlimits. Ces tats modernes sont pour la plupart des monarchies. De nombreux penseurs sont en accord avec cet absolutisme, dont aussi Thomas Hobbes. En France, Art.2 de la DDHC le but de toute socit est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de lHomme. Dclaration amricaine de 1776, paragraphe 2 Cest pour garantir ces droits inalinables que les gouvernements

fait défaut ». Cardin Le Bret (1558-1655), juriste. Il compare la souveraineté avec le point en figure géométrique en disant : « la souveraineté est non plus divisible que le point en géométrie » in De la souveraineté du roi en 1632. § 2 : un absolutisme doctrinal A. L’absolutisme de droit divin Le but est de former une doctrine spécifique à la France. Cette doctrine est servie par Charles Loyseau sous Henri IV, par Cardin Le Bret sous Louis XIII et par Bossuet (1627-1704) sous Louis XIV. Bossuet

Louis XIV, sera durablement traumatisé par la noblesse frondeuse, à la tête on retrouve des personnes ayant des rangs princiers, ou des protestants. Reproduction sans autorisation interdite 2 Droit Budgétaire Comment construire un absolutisme dans une situation où des nobles sont plus riches que le Roi luimême ? Tout son règne sera basé sur l’apaisement des velléités belliqueuses des grandes familles. A un moment donné il découvre que le surintendant des finances, Fouquet, bâtirait

du juge royale. -prévention c’est un acte par lequel le juge royale ce saisi lui même d’une affaire au niveau locale. Il s’agit ici de justice déléguée. La justice n’est pas seulement que de délégué il y a la possibilité en vertu de cette absolutisme monarchique d’exercer une justice retenu cad juger lui même. Lettre de cachet qui permet au roi d’arrêter sur son seul ordre un individu. C’est un symbole concret de l’absolutisme monarchique. Le doit être titulaire du pouvoir législatif pour

(peuple entier prend part à la politique) et l’Etat aristocratique (petite partie du peuple prend part à la politique (une oligarchie : régime politique dans lequel le pouvoir est aux mains d'un petit nombre d'individus)).La théorie libérale : contre absolutisme monarchique. 1. John Locke : à l’inverse de Hobbes, l’Etat est plus libérale et le pouvoir n’est pas arbitraire : séparation des pouvoirs. 2. Montesquieu : « De l’esprit des lois » : Il renforce la théorie libérale. La volonté politique n’existe

l’ont pensé au 18ème siècle et même à une époque récente. D’autres l’ont nié avec énergie, affirmant que l’absolutisme était le corolaire nécessaire, la conséquence incontournable du développement d’un grand Etat moderne. Toujours est-il que cet absolutisme est de plus en plus contesté, à partir du règne de Louis XV, et que l’un des points de convergence de toutes les critiques est l’excès de centralisation. C’est à cette centralisation que les tenants des libertés traditionnelles imputent tous les