Acteur Diderot

Il n’y a pas de metteur en scène, souvent le dramaturge est chef de troupe. Beaumarchais, sera le premier metteur en scène à se nommer comme tel. En 1780, Beaumarchais obtient de Louis XVI la création de la Société des Auteurs. La condition des acteurs et leur niveau de vie augmente peu à peu. Les œuvres ne sont pas protégées et la notion de droits d’auteurs n’a pas encore été exploitée. La censure est plus que jamais la règle, elle se fait soit par le public , par la Comédie française ou

des enjeux : le théâtre n’est pas une simple salle de spectacle, mais la société elle-même, et de la vie réelle, plus grave que toutes les fictions littéraires. Mais cette importance des enjeux ne fait qu’exciter les protagonistes, acteur et public : *) Comme un acteur, la Marquise travaille son jeu et a dû « répéter » longtemps : c’est ce que montre le plus que parfait dans l’expression « les talents que je m’étais donnés » qui implique un long et patient apprentissage, idée reprise au 2°§ par

propositions argumentées et accompagnées de schémas * Exposé, devant la classe, de deux mises en scène, imaginées par des élèves Lecture cursive de 1) Au choix : Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare, L’Impromptu de Versailles de Molière, Les acteurs de bonne foi de Marivaux ou encore Six personnages en quête d’auteurs 2) un extrait de Miles gloriosus (le soldat fanfaron) de Plaute, donné dans le prolongement de l’étude du personnage de Matamore) 3) un extrait de La République de Platon

qui s'utilise le plus souvent au théâtre. C'est effectivement ce que l'on peut observer la plupart du temps, cela semble être une sorte de tradition. Certains affirment également que la distinction entre comédien et acteur est grande, que tout comédien est acteur mais que tout acteur n'est pas forcément comédien, c'est à dire que l'acteur ne serait propre qu'à un rôle, alors que le comédien, jouant la comédie, peut jouer tous les rôles. C'est en effet la distinction professionnelle établie par Louis

Paradoxe sur le comédien Denis Diderot De quelle façon le comédien arrive-t-il à émouvoir et à éblouir les spectateurs? C’est une question qui est intéressante à découvrir. Plusieurs théoriciens du théâtre ont écrit sur ce sujet. Denis Diderot, dans son œuvre Paradoxe sur le comédien exprime lui aussi sa pensé sur l’art d’être comédien. Dans son ouvrage, deux personnages, le représentant, se questionnent sur le sujet. Le premier, plus âgé, a pu acquérir de l’expérience et le deuxième est jeune

présence de spectateurs privilégiés sur la scène. Il est vrai que certains auteurs se chargeaient parfois de la direction des acteurs – on ne peut s’empêcher à penser à des génies du théâtre comme Molière ou Beaumarchais - mais dans la plupart des cas, le doyen de la troupe, en plus d’interpréter son rôle coordonnait l’ensemble du jeu des comédiens ; généralement chaque acteur interprétait son rôle selon certaines conventions bien établies. Il élaborait lui-même sa gestuelle et sa façon de déclamer

selon l’étymologie, consiste à rendre une action présente devant témoin. D’après Aristote, l’essence de la théâtralité consiste à « imiter » les hommes en répétant leurs actions. Suivant cette définition, on pourrait affirmer comme un personnage de Diderot dans « Les Entretiens sur le fils naturel » : « (…) la représentation de celle-ci [la pièce] vous a plu, il ne m’en faut pas davantage ».. Le texte, essentiellement destiné à la représentation n’aurait aucune valeur propre. On peut donc se demander

théâtre russe. Si, avant cet événement, on ne pouvait parler que de théâtre étranger en Russie, la formule le « théâtre russe » doit encore être mis entre parenthèses pour la période qui suit, car le répertoire était d'emprunt, le texte traduit, les acteurs s'évertuaient à imiter des modèles étrangers et, loin de voir là matière à critique, on en tirait une sorte de gloire. Ainsi le dramaturge Soumarokov, nommé directeur du théâtre nationale, annonce fièrement : « C'est moi, ô Russes, qui vous ai révélé

dans le livre de Diderot, Le paradoxe sur le comédien apporte l’idée qu’un acteur peut jouer des émotions et des sentiments qu’il interprète mais qu’il ne ressent pas. Alors Diderot, un philosophe de Lumière s’inspire pour écrire cet essai en développant des idées à partir du jeu d’acteur de David Garrick dans l’une des œuvres d’Antoine Jean Sticotti : Garrick et les acteurs Anglais. En quoi le jeu d’acteur de Garrick peut inspirer la composition de l’essai philosophique de Diderot ? Dans un premier

d’inviter les acteurs à un jeu (parole et gestes) similaire à celui des spectateurs, n’est venu qu’au début du XIXe siècle, dans la mouvance du réalisme fictionnel. Le cinéma, autre type de représentation, a confirmé cet impératif, dont le théâtre contemporain se libère progressivement. L’évolution de la technique du jeu théâtral enrichit donc la question de la représentation des émotions et de la parole, car la force du théâtre ne réside pas dans la crédibilité des expressions faciales des acteurs. Le «