Agir Moralement

en société en instaurant des lois qui oblige le respect et permet à tous et à chacun d’être libre. En revanche la morale étant subjective, elle ne peut définir nos actes en tant qu’individu. C’est notre propre volonté qui décide si nous agissons moralement ou non. Nous sommes donc en droit de nous demander : « Sommes-nous morales uniquement par intérêt ». Pour y répondre nous verrons dans un premier temps que la morale est un aspect fortement ancrée en chacun de nous. Nous étudierons ensuite la

été réalisée, dans la mesure où les deux machines ne sont qu’imaginées. Pourquoi ne serait-il pas possible de construire une telle machine ? Le philosophe se justifie grâce à l’expression « imitassent autant nos actions que moralement il serait possible ». Ici, le « moralement possible » signifie « possible pour Dieu », c'est-à-dire impossible pour un Homme, qui est capable de fabriquer des machines –à l’époque de Descartes, on réalisait beaucoup d’automates- mais pas d’aussi perfectionnées que les

la prise de conscience de soi. Il explique que l’Homme, par des rituels dont tous ses semblables ont fait l’expérience avant lui, finit un jour où l’autre, de façon théorique et intérieure, à se questionner et se découvrir, tant physiquement que moralement. En effet, l’Homme dans son corps peut chercher l’origine de la matière physique qui lui permet d’être un individu reconnu de ses semblables. Parce qu’il est unique et à la fois semblable aux autres, de par sa forme physique (A-t’il deux jambes

apprentissage de la théorie de l’évolution, Darwin). ▪ Dressage plutôt que éducation ( jeu mécanique cf Pascal se comporter comme un croyant II – Est-il moralement acceptable d’imposer la vérité ? 1) Interdit d’imposer la vérité ▪ interdit de violer sa liberté de pensée, au nom du respect dû à autrui ( illégitime moralement d’imposer vérité contraire aux croyances d’autrui (ex : conflit créationnisme / évolutionnisme). La Déclaration universelle des droits de l’homme, Article 18 :

licence (latin licet : il est permis) c'est-à-dire comme possibilité de satisfaire tous ses désirs. On peut dire qu'il y a une définition négative de la liberté comme absence de contrainte, d'obstacle, et une définition positive comme capacité à agir par soi-même. Les négations de la liberté : • destin (fatalisme) ; • prédestination ; • contrainte ≠ obstacle (liberté de mouvement), entrave ; • déterminisme : physique, social et psychologique (soumission), causalité immanente (Kant

pratiquaient le trouvaient néanmoins moralement condamnable. Les normes personnelles, enfin, dépendent de choix que nous faisons, notamment en fonction de nos goûts : si je dis que c’est « bien » de manger du chocolat à tous les repas, ou de porter des paillettes en toute circonstance, je n’exprime qu’un goût personnel et donc une norme qui n’est ni morale ni constitutive de la structure sociale. Celle-ci est personnelle, modifiable et non universalisable : je ne peux pas moralement exiger de la terre entière

homme composé de valeurs, de qualité (tel que le courage) mais aussi de normes, de règles, de principes de conduites; élaborés par lui même ou par la société dans laquelle il vit. L'homme est alors capable de se respecter, tant physiquement que moralement, mais aussi de respecter les autres, autant dans leur intégrité que dans leur intégralité. L'homme devrait alors pouvoir traiter les autres de façon à ce qu'il soit attaché à la personne humaine en tant que telle, c’est-à-dire indépendamment de

emprunter une de leurs attitudes typiques. "Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie. » Bilan/Portée de la thèse. Si la culture détermine toute notre moralité alors il suffit de se conformer au coutumes traditionnelles pour agir bien ou mal. II/Transition/ Limite de la thèse. Or si tout est culturel, il n'est plus possible de juger absolument du bien et du mal, tout est relatif. Pourtant, il y a des actes qui semblent causer la réprobation générale. Ainsi, lorsque je passe

inévitablement dans l’action bonne moralement ou si au contraire, elle peut pousser à aller à l’encontre de la morale. La volonté seule suffit-elle à mener une vie moralement bonne. Y’a-t-il une morale dans le mal ou dans la volonté de faire le mal ? Pour répondre à ce questionnement, on se demandera de quelle façon la volonté influe sur la morale. Pour y répondre, nous observerons comment la volonté peut servir la morale, puis l’insuffisance de son pouvoir pour agir dans le sens du bien moral. Enfin

personne évite par exemple de conduire en état d'ébriété, non parce qu'il veut éviter de mettre en danger la vie des autres, mais principalement par crainte des pénalités qui pourraient entraîner s'il se faisait prendre. Pour le relativiste, agir moralement, c'est agir en respect avec la légalité et la normalité. Il ne peut en être autrement puisque pour le relativisme, la morale ce n'est rien d'autre que l'ensemble des règles. Deuxièmement, dans une société relativiste, tout le monde est conformiste.