Agir Moralement

extérieurs. Ainsi, l’homme doit agir moralement par respect de la loi morale, il ne doit pas penser aux conséquences mais uniquement à l’intention. Il doit mettre sa sensibilité de côté et n’écouter que sa raison qui est en fait sa conscience morale. Kant prend alors l’exemple du dépôt d’argent : un ami me donne de l’argent en secret puis meurt. Ma famille vit dans la misère et la famille de cet ami vit dans l’opulence et ne fera rien de cet argent. Pour agir moralement, il faut rendre l’argent à la

pourquoi Kant peut affirmer en conclusion de son texte : «une volonté libre et une volonté soumise à la morale sont donc une seul et même chose.». Le philosophe affirme que nous sommes libres quand on agit moralement, indépendamment de n’importe quelle inclination possible. Agir moralement c’est agir selon une maxime qui peut «vouloir s’ériger elle-même en loi universelle».

Huchin Kevin TS3 Philosophie Ai-je le devoir de faire le bonheur des autres? Du point de vue de la loi, rien ne nous oblige à faire le bonheur des autres, mais moralement, il peut en être tout autre. Le concept de devoir et du bonheur sont totalement opposés. En effet, le devoir est une obligation universelle, alors que le bonheur, quant à lui, est relatif, dépendant des personnes. Que devons nous aux autres personnes et que nous doivent-ils? Pourquoi s'intéresser aux bonheur des autres

pour Hegel, l’homme a l’Etat de nature n’a pas de bonté morale, donc il ne peut agir moralement. Le fait d’être innocent induit, comme nous l’avons vu précédemment n’avoir aucune valeur. Parler d’absence de valeur sous entend l’absence de mérite. En effet, lorsqu’un être innocent va agir, il ne pèsera pas le bon ou le mauvais coté des choses auparavant. Ses actes ne seront pas réfléchis. Par conséquent, il pourra agir d’une manière qui aura des retombés positives. Prenons l’exemple d’un jeune enfant

est ce là toute la morale ? Faire son devoir peut renvoyer à l’idée d’obligation morale quand on pense faire son devoir c’est à dire agir conformément aux règles, à la justice, on a l’idée d’un bien absolu, universel, transcendant, qui revient à faire le bien. Faire son devoir peut également renvoyer au fait de remplir son rôle ou sa fonction, c'est-à-dire agir comme il convient de le faire, suivant un règlement, des normes qui ne sont pas nécessairement moraux, faire son devoir renvoie au fait

se nie lui-même ». C’est ainsi que Bataille définit l’Homme et met en même temps en évidence le paradoxe des actes humains. L’Homme en effet refuse de donner libre cours à ses désirs, contrairement aux autres animaux qui suivent leur instinct pour agir. Ainsi, il lui apparaît parfois préférable de ne pas satisfaire ses désirs, c’est à dire renoncer à son bonheur, car l’action serait mauvaise. Ce souci d’agir bien, présent en chaque homme à des degrés divers, est la conscience morale. Il convient

(pas moralement)Idéal de la raisonDésirs de la raison tendent vers l’idéal de la raison, la JusticeIdéal de la raison : Exigence, désir indomptable et légitime la force pr faire mon devoirIdées métaphysiques morales de la raison : Le bien, la vertu, le devoir, la liberté, la justice· Loi morale = fait de la raison· Bonheur = proportionnel à la vertu, récompense, justice Morale du désintéressement Vertu = condition du bonheur mais bonheur pas contenu dans vertuIl faut agir vertueusement pr agir vertueusement

capacité dont ferait preuve un individu moral. Un individu moral s'attacherait donc à agir conformément au devoir en suivant ce qui lui parait juste ou en satisfaisant ce qu'il désire ou encore en se préoccupant du bonheur des autres. Mais est-ce réellement cela agir par devoir ? L'individu, en étant soumis à ses sentiments et ses convictions, accompli-t-il authentiquement un acte moral quand il se dit agir par devoir ? C'est justement ce problème, que Kant dans un passage des Fondements

attendue. De la même façon, l’éthique doit être aussi rigoureuse car son sens stricte montre ce qui est « moralement nécessaire », donc, ce qui ne peut pas être autrement en ce qui concerne les lois de moralité. Ce sont les hommes qui doivent agir conformément à l’éthique et non l’inverse. De plus, l’homme n’est pas du tout apte à juger ce qu’il est en mesure d’accomplir moralement, car il aura toujours une propension à se surestimer, ou même à se sous-estimer. Donc, il faudrait que

à supprimer sa liberté de choix de son auteur. Le pouvoir d’agir qu’implique de faire son devoir, sinon de le réussir, est alors la conséquence de la menace et de la peur qu’elle provoque et non de la capacité du sujet à s’engager volontairement à agir parce qu’il sait qu’il le doit. En ce dernier cas, en effet, le devoir qu’il s’impose à lui-même obéit à l’idée qu’il se fait de la nécessité du devoir et donc en obéissant au devoir il n’obéit qu’à lui-même, tout en sachant qu’il pourrait désobéir