Agir Moralement

être tenu pour bon, si ce n’est seulement une bonne volonté » (Métaphysique des Mœurs). Il n’y donc pas d’action morale « a priori » mais c’est par un travail intérieur (« travail ou soin sur soi ») que le sujet peut déterminer s’il agit ou non moralement. Ainsi l’action accomplie doit elle l’être par devoir et non simplement parce qu’elle est conforme à une loi morale. Ce n’est ni le but poursuivi, ni les effets recherchés qui importent mais le principe du vouloir. Il convient que cette action soit

Toscani, pendant près de 20 ans, a conçu des images pour des campagnes publicitaires de la compagnie de vêtements multinationale Benetton. Ces dernières ont toujours suscité la controverse. Il faut se demander dans un cas comme celui-ci s’il est moralement acceptable de publier un contenu qui pourrait s’avérer choquant à travers les médias. Analyse de l’enjeu moral En interdisant cette publicité, on suscite le mécontentement des entreprises qui se battront pour leurs droits de liberté d’expression

m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe. » Émile ou De l'éducation, Rousseau, 1762 Plusieurs auteurs affirment ainsi que l'homme agit moralement par instinct ou par nature : Pour Rousseau, l'homme à l'état de nature était solitaire mais il ressentait de la pitié, c'est-à-dire une « répugnance innée à voir souffrir son semblable ». Ses sentiments naturels le poussaient donc à mener une vie

hommes dignes de louanges, puisqu’il lui faut souvent, s’il veut garder son pouvoir, agir contre la foi, contre la charité, contre l’humanité, contre la religion ». Donc, pour M, le « bon politique » est celui capable d’admettre que ce qui est politiquement nécessaire et bon peut être moralement vicieux et inversement ce qui peut être moralement bon, politiquement désastreux. Ici, la morale n’est plus la fin de l’action po du prince. Le prince

Dumarais, dès le début ne rompt pas avec la tradition philosophique et la bivalence générale du philosophe : la raison pratique, et la raison théorique (« à agir sans sentir, ni connaître les causes »). Les « autres hommes » n’auraient pas cette bivalence, en fait s’il y a bivalence de la raison qui pousserait tantôt le philosophe à agir, tantôt à le faire théoriser, ce qui différencie les hommes des philosophes est que ces derniers se fixent comme principe de vie la raison : tout ce qu’ils font

s’entendre sur le fais que oui ou non la recherche du bonheur peu nuire à la morale. Tout au long de ce texte, je me tiendrai du côté des utilitaristes qui défendent le fais qu’il n’existe pas d’autre critères pour évaluer un acte dit bon, juste et moralement satisfaisant qu’à sa capacité a produire du bonheur.1 Ma thèse portera donc principalement sur le fais que la recherche de bonheur est en effet aussi morale puisqu’elle apporte le bonheur par l’acte et que chaque acte pose a été penser en ses

morale. Il est accompli par obligation, en dehors de toute autre considération de volonté ou de désir. Analyse de la notion de devoir selon Kant Comme l’affirme KANT « assurer son propre bonheur est un devoir du moins indirect » En effet, agir moralement c’est agir par devoir, c'est-à-dire faire quelque chose simplement parce qu’on le doit, sans se préoccuper des conséquences de son acte. L’acte par devoir est donc un acte désintéressé. On n’attend donc rien en échange. Ainsi, l’individu doit porter

l'homme car elle concerne les fonctions biologiques, elle échappe à notre volonté) -partie appétitive/ desiderativa (qui est quand même en contact avec la raison. C'est la partie qui nous provoque des désirs de manière irrationnelle, mais on peut agir sur elle à travers la pratique constante des vertus, donc on peut éduquer cette partie grâce à l'habitude. La régulation correcte de cette partie nous permet de développer des vertus éthiques. Cette partie est commune à l'homme et à l'animal) -partie

exemple à chacun de jouir de ses biens sans inquiétude). Pour Bentham et Mill, les seules actions obligatoires sont les actions qui provoquent un accroissement du bonheur. 14. 15. Kant est le philosophe du devoir : pour lui, agir moralement, c'est agir par devoir. Il développe ce point de vue dans les fondements de la métaphysique des moeurs (1785) et la Critique de la raison pratique (1788). Mais, le devoir se présente à nous sous deux aspects: l'un social et collectif, l'autre individuel

nécessaire, pour affirmer que le travail permet de prendre conscience de soi, de considérer la nécessité de garder une distance vis-à-vis de ce travail, distance propice et nécessaire au regard réflexif. Sujet 2 : Corrigé du sujet: "Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique?" Attention, nous proposons ici des pistes d'analyse, qui ne constituent pas la seule manière d'envisager le sujet. Il s'agit d'une analyse détaillée du sujet et d'un plan possible. 1/ La question posée par