Agressivité Winnicott

d’un sentiment de toute puissance passé à l’acte dans des conduites parfois délinquantes. La soumission à la bande n’est heureusement pas toujours totale ni durable. "La dépendance de l’adolescent à l’égard de la bande est souvent extrê me mais Winnicott souligne à juste titre que les jeunes adolescents sont des isolés rassemblés : en effet sous cet attachement parfois contraignant au conformisme de la bande se développent peu d’attachements profonds aux autres comme en témoignent les fréquentes

inspiration extérieure à l’individu (les muses, Dieu, etc.). Les artistes eux-mêmes ont souvent hésité à s’engager dans une cure psychanalytique, craignant d’y perdre leur inspiration, leur créativité. Tandis qu’un psychanalyste comme Donald Woods Winnicott a montré comment, au contraire, la relation psychanalytique crée un espace de créativité, « l’aire transitionnelle » et utilise des processus communs avec les activités artistiques. Nous y reviendrons. Enfin, dans la clinique les activités artistiques

peut pas ne pas être en relation) et pourtant elle aborde indubitablement des problématiques fonctionnelles. > > On trouve donc dans mes références de nombreux auteurs liés à la psychanalyse et ses dérivés : FREUD, KLEIN, DOLTO, SPITS, BOWLBY, WINNICOTT et même le très controversé Bruno BETTELHEIM… > > Pour ce qui est plus spécifique à la psychomotricité, je ne peux passer sous silence H. WALLON et J. de AJJURIAGUERRA. Cependant, les auteurs auxquels je me réfère préférentiellement sont plus

Il y a plusieurs types de méthode clinique : 1° ) la méthode clinique d'inspiration psychanalytique (la rencontre entre le patient et le psychologue est le fondement de la méthode, l'intention peut ne pas être thérapeutique ou scientifique ; cf. Winnicott, 1972). • Cette perspective clinique est liée à la conviction profonde de l'irréductibilité à un modèle commun. Tout individu est unique et il n'y a pas lieu d'établir de comparaisons. La validité de cette méthode est la pratique. • Un bon clinicien

interpellé quand aux situations que je pouvais rencontrer en stage: cette partie est un travail de conceptualisation des éléments que j’ai pu observer dans ma pratique. Je commence par exploiter la notion d’individuation qui a été exploitée par WINNICOTT, BOWLBY, AINSWORTH. Je me suis beaucoup attardée sur la socialisation et je décline d’ailleurs dans cette partie les différents axes de socialisation qui ont fait écho à ma pratique, telles que : la formation des relations sociales, la socialisation

plus caractéristiques sont les sentiments d’incapa­cité physique à répondre aux besoins de l’enfant, l’ab- – 18 – – 19 – sence de plaisir à pratiquer les soins, sentiment d’inadaptation aux besoins du bébé, phobies d’impulsion, irritabilité, agressivité généralement dirigée vers l’époux ou les autres enfants de la fratrie. Les psychoses puerpérales et manifestations psychiques aiguës de la grossesse et de l’accouchement Ces deux types de dépression sont d’une grande importance dans la fabrication

symptôme pour l’aborder autrement » : un outil pour le Développement du Pouvoir d’Agir (Jay, 17 ans, placé en CER) Jay, 17 ans, placé depuis deux mois à mon arrivée, multipliait les transgressions la semaine précédant ma venue et présentait une agressivité ascendante, qu’il dirigeait vers un moniteur d’atelier en particulier. Jusqu’alors, les modalités mises en œuvre par l’équipe éducative consistaient à sanctionner son comportement et à contenir ses émotions pour éviter le passage à l’acte. Passage

65 63 63 53 50 45 45 45 44 40 39 39 39 38 37 35 31 30 29 29 29 28 26 26 25 24 23 20 20 20 19 19 18 17 16 15 13 13 12 11 Ces stresseurs ont des conséquences : - Irritabilité - Augmentation du rythme cardiaque - Dépression - Anxiété - Phobie - Agressivité - Fatigue chronique - Insomnie - Hypertension - Problèmes intestinaux - Troubles mentaux - Coup de vieux Définition du stress point de vue du physicien : contraintes excessives subies par un matériau. Définition du stress point de vue biologique

particulièrement difficile pour toute l’équipe. Les jeunes ont souvent l’impression qu’on les arrache à leur famille, alors que je dirais plutôt qu’on les sauve. »[2] Les jeunes expriment les difficultés familiales qu’ils vivent par une certaine agressivité, physique et verbale. Ils n’ont jamais connu la stabilité. Les échecs et les ruptures ont trop souvent fait partie de leur quotidien. « Au cours de ces vingt années, une des plus belle expérience que j’ai vécue est celle avec Toufik. J’ai cru,

d’un lapsus mais bien parce que signifiant la perte, la rupture et la séparation, ils sont isolés du flux verbal ; préservés aussi de s’allier avec d’autres mots tant sont objet de haine de la part de l’analysant. On se souviendra en écho que pour Winnicott il était des mots prononcés en cure qui avaient valeur d’objets transitionnels et que Lacan, allant plus loin dans le rapport du symbolique au réel (celui-ci surmontant celui-là), posait que certains mots, loin d’être de simples signifiants, pouvaient