Amadieu

La tyrannie de l’apparence A l’école, à la fac, au travail… Avant même nos compétences, c’est notre physique qui est jugé. Une dictature du beau dénoncée, preuves à l’appui, par le sociologue Jean-François Amadieu. Violaine Gelly Sommaire * Au berceau déjà * A l’école du favoritisme * La tête de l’emploi * Beaux et bons Depuis l’Antiquité grecque, nous sommes victimes et vecteurs du même présupposé : ce qui est beau est bon. Aujourd’hui encore, tout le monde le pressent et personne

l'Observatoire du communautarisme, François DECOUVOUX DU BUISSON, paru le 08/01/2004 sous le titre La discrimination positive, une aberration explique ce que ce principe véhicule de négatif et que c'est une hypocrisie qui donne bonne conscience. Jean-François AMADIEU, Directeur de l'Observatoire des discriminations, dans l'entretien avec la journaliste Evelyne JARDIN Restaurer le principe républicain d'égalité affirme qu'il faut lutter en amont contre les discriminations au lieu de les corriger par l'application

l’appui, par le sociologue Jean-François Amadieu. Depuis l’Antiquité grecque, nous sommes victimes et vecteurs du même présupposé : ce qui est beau est bon. Aujourd’hui encore, tout le monde le pressent et personne ne veut y croire : notre vie tout entière est soumise à la tyrannie des apparences. Pour la première fois en France, un livre, Le Poids des apparences (Odile Jacob, 2002), en apporte la démonstration. Professeur de sociologie, Jean-François Amadieu a recensé trente ans d’études américaines

inconvenantes. Ce serait d'ailleurs une mauvaise idée, selon le sociologue et président de l'Observatoire des discriminations Jean-François Amadieu qui remet en cause les raisons officielles du gouvernement français lorsqu'il a été question de l'instauration des statistiques ethniques. Si le principe d'une telle étude est de lutter contre les discriminations, Amadieu réfute cette solution, à son avis inefficace dans ces cas là. Il semblerait que ce soit l'effet inverse qui risque de se produire. Ces chiffres

hiérarchisés. Ces analyses vont être étendues par l’un de ces disciples à la beauté physique. « Certes tous les goûts sont dans la nature mais les goûts de la classe dirigeante sont toujours jugés meilleurs », AMADIEU affirme que les normes du beau sont celles des classes dominantes. AMADIEU nous explique que le vêtement bourgeois se caractérise par son inadaptation au travail. En même temps on voit chez les classes populaires une envie de normalisation et malgré les efforts les vêtements ne trompent

être beau pour réussir ? Oui, répond Jean-François Amadieu, directeur de l’Observatoire des discriminations. Une interview décoiffante… Propos recueillis par Dominique Michel, Sylvain Seyrig et Edouard Lederer in LEntreprise.com - Mis en ligne le 05/06/2007 Faut-il être beau pour réussir ? La question peut paraître légère, voire futile. Elle mérite pourtant d’être posée tant l’apparence physique joue dans le monde du travail. Selon JeanFrançois Amadieu, directeur de l’Observatoire des discriminations

c’est réservé aux gens qui vraiment présentent très bien et qui sont dynamiques. » Pour prouver que la discrimination au travail pour les obèses existe réellement nous allons faire appel à une étude de J-F Amadieux Directeur de l'observatoire des Discriminations : A travers son étude J-F Amadieux tente de nous montrer qu'un individu en surcharge pondérale ou obèse possède moins de chance d'obtenir un emploi qu'une autre. Pour cela il envoie des CV presque identiques à 200 offres d'emplois de commercial

dans un souci de transparence en matire de non discrimination. Daprs HUTEAU et LAUTREY (2006), la caractristique de ces tests est quils permettent de voir la capacit dadaptation cognitive des candidats des situations inconnues. Par ailleurs, selon AMADIEU (2010) Dans une interview tlvise, lentretien en face face est inutile. Seule la mise en situation peut rellement valuer les capacits dun candidat un poste. Pour lui, ce nest pas en posant des questions une personne sur son exprience que lon va

Une enquête réalisée par Jean-François Amadieu rendue publique en novembre 2006, montre l'aggravation des discriminations à l'embauche en France. Les résultats des convocations à un entretien d’embauche qu’obtenaient un candidat de référence (homme de 28-30 ans, « français de souche » par son nom et prénom, sans photo) et des candidats factices susceptibles d’être discriminés en raison de : l’âge (un homme de 48-50 ans), du genre et du nombre d’enfants (une femme avec 3 enfants), de l’origine (nom

de cette notion par des salariés, la loi ou encore le groupe d'étude sur les discriminations, nous identifions ses motifs qui sont pour bon nombre de personnes méconnues. Ensuite, c'est en faisant la synthèse de l'étude réalisée par le professeur Amadieu, aidé par plusieurs statistiques que nous arriverons à déterminer l'évolution du problème en France et vérifier si réellement il existe ou non une tête pour l'emploi. C'est ainsi que dans une troisième partie, nous étudierons les causes de la discrimination