Amin Maalouf

foyers, car y avait pas d'autre moyen pour se communiquer. Cette langue était notre quotidien, notre histoire, notre culture, notre vie, car on n'avait pas autres choses, ni d'alternatives. À l'Université, j'ai commencé à embrasser les livres de Amin Maalouf cet écrivain déchiré d'âme par deux pays entre deux cultures, je lisais ses livres mais je ne comprenais rien, seul message que j'ai retenu qu'il souffrait trop, qu'il ne comprenait pas qui est été ce libanais qui a pris l'avion vers la France

courte25 ». Inutile de dire que l’écrivain turc est très optimiste ! Ahmet Rıza pense que la condition de la femme a changé en Occident grâce à la civilisation, et notamment à travers la littérature. Ici il rejoint par avance les idées exprimées par Amin Maalouf dans Les Identités meurtrières : « […] si le christianisme a 17 18 Ahmed Rıza, La Crise de l’Orient, Paris, Comité ottoman d’Union et Progrès, 1907, p. 19. Ibid., p. 33. 19 Ibid., p. 39. 20 Ibid., p. 43. 21 Ibid., p. 74. 22 Ibid., p. 77.

n'est pas le cas pour nous les belges! Notre pays fait bien notre fierté, mais une chose me perturbe là-dedans, le fait que l'on s'attache un peu trop à notre histoire, ou plutôt à l'histoire de notre pays. En effet, cela me perturbe car comme Amin Maalouf, célèbre écrivain franco-libanais, l'a dit dans son œuvre intitulé "Les identités meurtrières": « Ce serait même désolant pour un peuple, quel qu'il soit, que de vénérer son histoire plus que son avenir ». Je me suis donc posé la question suivante

acceptions différentes. Eco publie aussi Baudolino en 2000, qui se déroule au XIIe siècle dans le Piémont italien. Ces prestigieux exemples privilégient l'Europe et la fin du Moyen Âge. D'autres auteurs ont adopté des points de vue différents comme Amin Maalouf dans Samarcande (1988), biographie romancée du poète et savant Omar Khayyam au XIIe siècle, ou l'Italienne Gabriella Magrini qui brode sur la vie de la fameuse Murasaki Shikibu et le Japon des 10ème et 11ème siècles dans La Dame de Kyoto (1985)

Un autre regard sur l’entreprise JuiLLet 2009 N°86 ENTRETIEN Amin Maalouf Le passeur éclairé P.06 « Rien ne sera moins industriel que la civilisation née de la révolution industrielle. » Jean Fourastié DOSSIER INDUSTRIE 3.0 Peut-on se Passer des usines ? sommaire www.cjd.net édito 16 Dossier Par Bruno Tilliette Pour quoi faire ? Dans l’entretien qu’il nous a accordé, l’écrivain Amin Maalouf nous invite à comprendre le monde et à le modifier pour créer un nouveau

éventuellement mettre en avant cette partie de son identité. A plus grande échelle, un peuple aussi s’intéresse à son passé. Cependant ne serait-ce pas une faute que de trop s’y intéresser au point même d’oublier de construire un avenir meilleur ? Amin Maalouf a dit dans son livre ‘les identités meurtrières’ : « ce serait même désolant pour un peuple, quel qu'il soit que de vénérer son histoire plus que son avenir ». Sur base de cette citation on se pose la question : faut-il oublier le passé pour avoir

biographique c’est le « processus d’identification du lecteur » qui es à mon goût une des raisons qui va favoriser la lecture de ce genre littéraire, j’aimerais vous cité une œuvre littéraire « Les identités meurtrières » d’un écrivain franco-libanais Amin Maalouf qui questionne les notions d’identités et de conflit qu’elle peut occasionner, l’auteur prend le cas d’un homme né en Allemagne de parents turcs : « Aux yeux de sa société d’adoption, il n’est pas allemand ; aux yeux de sa société d’origine, il

linguistique, à la rencontre d’autres cultures littéraires afin de s’intégrer dans le champ littéraire mondial. Cependant, en s’intégrant, l’écrivain veille à « habiter son nom », à garder son originalité culturelle. Comment cela ? Selon l’Albanais Amin Maalouf, exilé à Paris en 1976, l’acceptation de l’autre, le contact avec d’autres cultures, ne doit pas empêcher l’écrivain d’exprimer sa propre identité culturelle. De philosophie humaniste, il est convaincu que l’on peut rester fidèle aux valeurs dont

jugement. Exemples : « les Serbes ont massacrés… » Ou « les juifs ont confisqué. Il est primordial de prendre conscience de cette stigmatisation car elle enferme l’autre dans ce qu’on lui transmet. L’identité est un processus qui se construit. Amin Maalouf explique qu’on ne nait pas avec des traits identitaires mais qu’elle se développe selon le contexte social, culturel, géopolitique, religieux, familiale dans le quel nous vivons. Il démontre que même le sexe et la couleur de peau ne sont pas

m’as-tu abandonné ? » Parce que Tu répondras «Je remets mon esprit entre tes mains », liberté ! Parce que, sceptique, un scribe cria sa seule certitude; « le Dieu du comment s’estompera un jour , mais, le Dieu du pourquoi ne mourra jamais ».(Amin Maalouf) Parce que d’innombrables, Pourquoi, te tiennent éveillés, Laisse le mot de la fin aux anciens, Ceux qui ont montré le chemin, Ceux pour qui le doute est la liberté, Ceux qui sont morts dans la beauté. « Trente tyrans se sont levés contre