Analytique Du Beau Kant

l’imagination ne pare plus ce qu’on possède, l’illusion cesse où commence la jouissance. Le pays des chimères est en ce monde le plus digne d’être habité et tel est le néant des choses humaines, qu’hors l’Etre existant par lui-même, il n’y a rien de beau que ce qui n’est pas. Si cet effet n’a pas toujours lieu sur les objets particuliers de nos passions, il est infaillible dans le sentiment commun qui les comprend toutes. Vivre sans peine n’est pas un état d’homme ; vivre ainsi c’est être mort. Celui

XVIIIe siècle on ressent de plus en plus la raison comme une tyrannie. On craint qu'elle n'étouffe la sensibilité, l'imagination, la passion, l'instinct religieux, qu'elle n'entrave le libre développement, la croissance naturelle de la Vie. À l'effort analytique, qui décompose le réel en éléments simples, on préfère un mouvement de synthèse qui restaure dans son intégrité vivante, palpitante, instinctive, l'humanité jusque-là morcelée, disséquée par une raison hypertrophiée. Il s'agit bel et bien d'un renversement

la fenêtraison et les proportions. Pour beaucoup, le fonctionnalisme est synonyme de modernisme. Pour l’étudiant en architecture, le fonctionnalisme est sans doute la théorie qu’il assimile le mieux dans la projetation en atelier. Elle passe pour analytique, logique, directe, une extension des réflexions et des réponses à certaines questions déjà rencontrées plus tôt à l’école primaire et secondaire et dans la vie de tous les jours. Elle ne dépend pas de discours sophistiqués ou de théories de conception

que nos appétits commandent et de ce que notre raison ordonne – et on aura reconnu ici la thèse kantienne, selon laquelle le devoir moral, issu de la seule raison, nous ordonne à chaque fois d’« humilier » (telle est l’expression de Kant) en nous la sensibilité. Selon Kant en effet, notre volonté n’est libre qu’à la condition de s’être libérée de ce qu’il nomme les « inclinations pathologiques », c’est-à-dire les inclinations sensibles ou désirs : je ne décide pas de mes désirs, et quiconque se soucie

connaissance descriptive et empirique, qui porte sur le contingent, et la connaissance causale, rationnelle, présentée sous forme syllogistique, qui démontre la nécessité de l’universel. Et l’histoire restera subordonnée, comme simple «recherche» analytique et inductive de la définition, à la véritable démonstration scientifique. La pensée moderne, depuis le XVIIe siècle, transposera cette hiérarchie des formes du savoir dans la distinction entre la connaissance de droit, purement rationnelle,

(édition préparée par David Lapoujade), 2002 DEUX RÉGIMES DE FOUS. Textes et entretiens 1975-1995 (édition préparée par David Lapoujade), 2003 Aux P.U.F. EMPIRISME ET SUBJECTIVITÉ, 1953 NIETZSCHE ET LA PHILOSOPHIE, 1962 LA PHILOSOPHIE CRITIQUE DE KANT, 1963 PROUST ET LES SIGNES, 1964 - éd. augmentée, 1970 NIETZSCHE, 1965 LE BERGSONISME, 1966 DIFFÉRENCE ET RÉPÉTITION, 1968 Aux Éditions Flammarion DIALOGUES (en collaboration avec Claire Parnet), 1977 FRANCIS BACON : Aux Éditions du Seuil

trentaine d’années avec l’apparition de la bioéthique, la markétique, la médiaéthique. II. Le caractère subjectif de l’éthique La science de l’éthique n’est pas objective tel que peut l’être les mathématiques. La philosophie et la sociologie sont analytiques alors que l’éthique est critique. Il y a donc une opposition a des jugements de fait et des jugements de valeur. Ces jugements de valeur sont donc subjectifs. « Si l’éthique est subjective, chacun a son éthique » Cette pensée est naïve. Les gens

d’années avec l’apparition de la bioéthique, la markétique, la médiaéthique. II/ Le caractère subjectif de l’éthique La science de l’éthique n’est pas objective tel que peut l’être les mathématiques. La philosophie et la sociologie sont analytiques alors que l’éthique est critique. Il y a donc une opposition a des jugements de fait et des jugements de valeur. Ces jugements de valeur sont donc subjectifs. « Si l’éthique est subjective, chacun a son éthique » Cette pensée est naïve. Les gens

[CHAPITRES] INTRODUCTION Ancienne Préface à l'[Anti-)Dühring. Sur la dialectique La science de la nature dans le monde des esprits La dialectique Les formes fondamentales du mouvement La mesure du mouvement. Le travail Le frottement des marées. Kant et Thomson-Tait. La rotation de la terre et l'attraction de la lune La chaleur L'électricité Le rôle du travail dans la transformation du singe en homme. [NOTES ET FRAGMENTS] [Éléments d'histoire de la science] - Conception de la nature chez les

un lien entre poétique et théorie de la lecture est très visible dans mon livre sur L’Effet-personnage. Sur le plan philosophique, j’ai été nourri aux sciences humaines. Mais, aujourd’hui, je suis assez séduit par la perspective de la philosophie analytique anglo-saxonne, qui propose de substituer à la réflexion sur le monde (qui menace toujours de tomber dans une métaphysique des essences) une enquête sur les manières dont on le pense, c’est-à-dire dont on en parle. Mais je demeure malgré tout un