Anzieu Moi Peau

réappropriation du corps Effectivement, pour parvenir à cela, la personne autiste doit connaître son corps. Chose compliqué quand celui-ci est « clivé de la conscience »[11], où encore que son « enveloppe contenante et unifiante »[12] qui est la peau n'est pas ressentie. Cette contenance qui correspondant au “handling” maternel (soins adaptés). L’enveloppe est percée et il y a des trous noirs dans la psyché (Frances Tustin) pour certains autistes du FAM (Angoisse de chute dans un puits sans fond

mémoire. Enfin, merci à tous mes amis en particulier à François-Xavier, Thomas, Guillaume et Michel. Sommaire Introduction Partie théorique 1. La peau, organe du toucher 2 1. Embryogénèse et perceptions tactiles 2 2. Histologie

J’avais l’impression qu’elle n’était pas trop en confiance ou mal à l’aise et qu’elle avait l’habitude que ce soit l’infirmière qui lui fasse ses soins. C’est donc l’infirmière qui a pris le relais pour faire la réfection de pansement une fois que la peau était lavée puis séchée correctement. Tout en s’exécutant, la patiente discuta avec moi, elle me disait, qu’elle connaissait l’infirmière C, depuis très longtemps, et que c’est elle « qui l’a maintenu en vie », elle y est « très attachée », « même

BIBLIOGRAPHIE Karl Abraham, Rêve et mythe, œuvres complètes, Paris, petite bibliothèque Payot, t.1, 1977. Didier Anzieu, «Le moi-peau», Nouvelle revue de psychanalyse, n°9, printemps 1974. Antonin Artaud, « Le Théâtre et son double », Œuvres complètes, tome IV, Paris, Gallimard, 1978. Colette Assouly-Piquet, « double, mère et mort », in : Psychanalyse à l’université, revue trimestrielle, t.II, n°42, avril 1986. Paul-Laurent Assoun, Freud, la philosophie et les philosophes, Paris, PUF, 2005

frontière entre les sensations et le corps (fait partie du moi-peau). Le fonctionnement somato-psychique est secondaire à un évènement qui va impacter les relations, les émotions, la sécurité psycho-affective. « L’esprit a tendance à se concevoir comme un appareil analogique du corps vivent et de ses organisations. » (Anzieu, 1994). Expérience motrice : faire ses lacets par exemple

Réadaptation et psychose: de l’enveloppe soignante à l’enveloppe sociale S. BARTHÉLÉMY1 , G. GIMENEZ2 , M. D’AMORE3 (2016)« À travers sa notion de «Moi-peau»,Anzieu (1974,1985) reprend l’idée freudienne du Moi construit comme une enveloppe autour du « ça ». Il propose alors de penser le Moi comme la peau qui entoure le corps, le protège et le délimite. Le Moi-peau remplit les mêmes fonctions pour la psyché. De par son moi morcelé, le patient schizophrène investit le monde externe comme des parties de lui-même

au contraire tenir toute une vie parce qu'aucun choc n'aura heurté ses faiblesses. Pour aller plus loin sur le rapport entre le corps physique et la perte des limites psychiques dans la schizophrénie, nous vous conseillons le livre de D. Anzieu : "le Moi-Peau". Facteurs sociaux Les antipsychiatres anglais élargissent le débat en mettant en cause tout le milieu social proche, soit une sociogenèse de la schizophrénie. C'est ce qu'a pu soutenir entre autre Th . Szasz. Qui considère que « toute société

cette institution dans ses modalités psychiques groupales aussi bien que dans ses modalités purement économiques et politiques dans une certaine réalité sociale. La Roseraie est une maison de retraite privée, elle est donc représentative de ce que D. Anzieu appelle un groupe secondaire, à savoir une institution à l’intérieur d’un segment particulier de cette réalité sociale. II-1.1 Situation géographique La maison de retraite La Roseraie est située entre le quartier du Petit Bosquet let le quartier

dans une modélisation comme celles des pulsions ou dans une autre élaboration métapsychologique. Que faire de ces interprétations fragmentées dans l’œuvre freudienne ? Freud admirateur de Zola  Par hasard, à la suite d’une lecture de la thèse55de D. Anzieu sur l’auto-analyse de Freud, nous avons perçu que ces traces apparaissent comme des indices précieux. Selon le psychanalyste, il semble que l’œuvre de Zola ait aidé Freud à vaincre ses inhibitions intellectuelles. Certes, il existe d’autres écrivains

dévoile que le visage et les mains mais le personnage parait moins perdu dans cet amas de tissus qui le pare. L’habit suit le mouvement du corps, et les bras émergeant de l’étoffe rouge semblent libres. Il y a même une cohérence entre la teinte de la peau et celle du tissu. Le reflet de celui-ci sur le visage le mêle à l’atmosphère générale, où le teint blafard du personnage contraste avec le rouge de la robe. Une structure tubulaire au sein du tableau de F. Bacon sépare le tableau en deux parties