Apollinien Dionysiaque Nietzsche

au théâtre grec au cours des Dionysies, en présence de ses prêtres (comme les mystères que l'on jouait au Moyen Âge sur les parvis des cathédrales). Elles avaient une forme littéraire scandée particulière, le dithyrambe. Les chants et musiques dionysiaques font appel aux percussions et aux flûtes. Ils sont dissonants, syncopés, provoquent la surprise et parfois l'effroi. En ce sens, il est l'antithèse d'Apollon, qui patronne l'art lyrique et l'harmonie. D'ailleurs les flûtistes (aulètes) étaient

permettent d'appréhender ce trajet de manière concrète. Nietzsche, dans La naissance de la tragédie, va plus loin et, derrière les concepts d'apollinien et de dionysiaque, n'hésite pas à définir le « drame théâtral » comme une sorte de dialogue entre la parole « pure » et les images : « Il nous faut alors comprendre que la tragédie grecque, ce n’est pas autre chose que le chœur dionysiaque ne cessant de se décharger dans un monde apollinien d’images constamment renouvelé. Les parties chorales entrelacées

l'écrit. L'écriture est comme la peinture, c'est une idée reçue jusqu'au XVIIe siècle. On parle de peinture parlante au sujet d'un texte, on peut faire référence plus exactement à l'écriture hiéroglyphique - Derrida, De la grammatologie - Deleuze et Nietzsche travaillent sur un mythe qui conteste la suprématie de l'écrit, qui renverse les valeurs. Ce n'est qu'à partir du XVIIIe siècle que l'écrit l'emportera sur la parole, malgré le fait que l'imprimerie existe alors déjà deux ans auparavant. Les spécialistes

Paul Bénichou : « Morales du Grand Siècle ». Corneille : « Le Cid ». Hegel : « La Raison dans l’Histoire ». Sartre : « Esquisse d’une théorie des émotions ». Spinoza : « Livre 3 et 4 de « l’Ethique ». Deleuze : « Spinoza. Philosophie pratique ». « Nietzsche ». Deleuze et C. Parnet : « Dialogues ». Alain : « Spinoza ». Billecoq : « Les combats de Spinoza ». Hume : « Traité de la Nature Humaine ». Jean-Didier Vincent : « Biologie des passions ». Epicure : « Lettre à Ménécée ». Lucrèce : « De la nature

l’inconscient » Sigmund Freud (1856-1939) L’idée d’inconscient existait déjà avant la découverte de la psychanalyse chez des philosophes comme Leibniz ou Sinoza, bien que le mot n’apparaise pour la première fois que chez Nietzsche. C’est d’ailleurs à travers sa lecture de Nietzsche et de Schopenhauer que Freud a forgé son idée philosophique de l’inconscient. Mais en tant qu’homme de science en sa qualité de médecin neurologue, Freud avait besoin de prouver cliniquement l’existence de l’inconscient

s’est située au centre de l’intérêt: celle du groupe „tel-quel”, représenté par des philosophes comme Gilles Deleuze et Jacques Derrida et des écrivains comme Hélène Cixous. Ayant trouvé leurs sources dans la pensée présocratique, chez Hégel et Nietzsche, chez des mathématiciens-logiciens comme Lewis Carroll et Kurt Gödel ils se sont inspirés également des idées sur l’écriture des poètes comme Stépane Mallarmé (1842-1898) et Paul Valéry (1871-1945). Sans nous proposer de procéder à une présentation

philosophique affirmant l’absurdité de la vie ainsi que l’inexistence de la morale et de la vérité. Parmi les représentants du nihilisme, nous pouvons citer le philosophe allemand Friedrich Nietzsche.  Biographie de Friedrich Nietzsche (1844-1900) Nous le voyons par sa biographie et sa doctrine. Nietzsche est un penseur qui marque l'histoire des idées par sa rupture radicale avec ce qui le précède, jusque dans sa forme d'écriture. Cela a d'ailleurs justifié son admiration comme son rejet. Il

écrivains postromantiques, et qu’il incite même les grands auteurs qu’on pourrait dire «heureux» — Victor Hugo, par exemple — à trouver leur formule du malheur et à s’en approprier les insignes. Le concept de Meisterschaft dans la philosophie de Nietzsche Mathieu Kessler La langue allemande distingue trois types de maîtrise: Meisterschaft, Beherrschtheit et Herrschaft. La première évoque la maîtrise dans une signification philosophique et artistique, celle d'un maître de musique, par exemple;

de Faust reposait sur une logique et sur des principes qui semblaient être inhérents à l’idéologie occidentale moderne. Dans Le Déclin de l’Occident, immense somme historique publiée entre 1919 et 1923, l’Autrichien Oswald Spengler oppose l’âme apollinienne de la culture antique et l’âme faustienne de la culture occidentale moderne. Pour lui, Apollon, dieu grec des arts, de la lumière et de la raison, renvoie à la notion d’une harmonie circonscrite à une forme claire ; derrière Faust, l’alchimiste

tragédie ............................................................................. 24 ............27 1.3.1 L'idée de la tragédie chez Hegel ................................................................. 3 1 1.3-2 Le monde tragique chez Nietzsche ........................................................... 33 1.4 L e drame de la culture moderne .............................................................................. 1.4.1 L e subjectivisme moderne ..................................