Argumentation Cachée Apologue

épigramme). Les textes 1 et 3 relèvent de l’argumentation indirecte. Le texte 1 argumente de façon indirecte en faisant, sous forme de dialogue fictif entre le moraliste et un autre interlocuteur, le portrait à charge de Philémon. Le texte 3 est un apologue comme l’indique son titre, une « fable » mettant en scène un singe qui veut imiter un tigre. Victor Hugo critique indirectement Napoléon III qui ambitionne un destin aussi glorieux que celui de Napoléon Ier, mais n’en est que la pâle imitation. b

personnelle, à ce vécu commun : Pourtant cette force, cette inclination à accuser autrui, à l’agresser, sous divers prétextes, nous la connaissons bien : nous en avons une très fréquente expérience... Il s’agit d’exemples destinés à rendre son argumentation plus concrète : chaque lecteur aura forcément rencontré le sentiment d’hétérophobie dans l’un des milieux décrits ; cela permet donc, encore une fois, de mieux impliquer les lecteurs. Non, A. Memmi va au-delà du constat. Dans le dernier paragraphe

1766 en Angleterre, chez le philosophie David Hume avec qui il se brouille bien vite. En effet, il soupçonne ce dernier de tremper dans un complot organisé contre lui par ses anciens amis les « philosophes ». 7De retour en France en 1767, il se cache chez le prince de Conti qui le protège, puis à Paris où on le tolère. C’est à cette époque qu’il épouse Thérèse, rédige les Confessions (qui ne seront publiés qu’à titre posthume, la première partie en 1782, la deuxième en 1789) et publie un Dictionnaire

louable ». Cette « bonne humeur » ne manque-t-elle pas terriblement au vulgaire soupçonneux ? Lorsque Francion a fini de parler, ses deux interlocuteurs « approuvèrent ses raisons » (l. 41). C’est attribuer au discours de Francion la force d’une argumentation rationnelle. En approuvant sa position, sans soulever la moindre objection, ils soulignent la force de ce discours. 114 Et par la dernière remarque, ils montrent que tous les trois savent aussi sourire. Tous les trois sont à l’unisson, intelligents

« moi » majestueux qui ne craint rien Fréquence rare du G.N « quelque fois », superlatif « le plus coupable », la subordonne hypothétique « s’il le faut »  il s’exclut du jugement. Utilisation d’un « mais » adversatif. Cette confession apparente cache une habilite perfide, et il incite les autres à faire de même que lui « s’accuse ainsi que moi » II. La comédie de cour A/ Un flatteur Intervention du renard en continuité de celle du lion Rime entre « roi » et « moi » Le renard va tenter

de polis qui signifie que l’activité administre le royaume) implique une prééminence de la parole sur tous les autres instruments du pouvoir. Ce n’est pas une parole charismatique mais une parole comprise comme un débat, une contradiction, une argumentation. Notion d’espace public. Pleine publicité (caractère publique et donc politique) des manifestations les plus importantes de la vie sociale : les fêtes, les attribues de pouvoir. Le théâtre tragique c’est une manifestation collective. Cette publicisation

chacun des auteurs exprime un éloge sur le Nouveau Monde ou s’il le blâme ; – l’énonciation : le contexte, la position du locuteur42, la forme de discours utilisée – ici, nous avons formulé l’hypothèse que nous trouverions à la fois description et argumentation. 40. L’auteur porte un regard positif sur l’objet dont il parle, il le valorise. 41. L’auteur porte un regard négatif sur l’objet dont il parle, il le dévalorise. 42. Nous reviendrons sur cette analyse de l’énonciation dans l’activité de révision

débarrassé des causes de tristesse personnelle : quelquefois en effet, c’est le dégoût du genre humain qui nous envahit à l’idée de tous ces crimes qui réussissent à leurs auteurs. Quand on songe à quel point la droiture est rare et l’intégrité bien cachée ; quand on se dit que la loyauté ne se rencontre guère que lorsqu’elle est intéressée, que la débauche recueille des profits aussi détestables que ses pertes, que l’ambition politique, incapable de rester dans ses limites, va jusqu’à trouver son éclat

par la basse et le dessus, ce canon nous rappelle sa nature humaine et divine. Tout cela constitue aussi de puissantes sources d’invention. 2.7) Ces sources nous mènent enfin au passionnant chapitre de la symbolique, de la numérologie, des lectures cachées où seul le compositeur - et peut-être quelques lecteurs initiés ou curieux - trouveront les clefs d’un message au deuxième degré. Ces lectures souvent contestées aujourd’hui, semblent pourtant bien plausibles pour ces virtuoses de l’écriture qu’étaient

se construit sur une série de substitutions burlesques : une « courroie » fait fonction de ceinture, des « brodequins à l’antique » remplacent les souliers. Le lecteur perçoit rapidement qu’il s’agit d’un costume d’emprunt sous lequel Le Destin cache son identité (d’où l’emplâtre, le masque). Les habits qui ne ressemblent à rien, qui participent d’une réalité hétéroclite et absurde mettent en scène des objets de la vie ordinaire. 1 Le personnage, reflet du monde ? | Litterature.indb 9 9