Argumentation Las Casas

quelques répliques des personnages principaux. DEVOIR DE L’ELEVE Malgré sa blessure, l’Indien se relève difficilement. Il se tient maintenant droit, et fixe le colon de ses yeux ronds. L’Indien commence à parler, dans sa langue natale. Même Las Casas ne parvient pas à traduire. Le Légat demande le silence et agite sa sonnette. LEGAT : Vous, cherchez-moi l’interprète que j’ai fait venir avec ces Indiens. Immédiatement le serviteur s’exécute et quitte la salle en courant. Il revient accompagné

Montaigne humanisteINTRODUCTIONNé en Italie à la fin du XVe siècle, l’humanisme est un courant de pensée qui s’est répandu en Europe de l’Ouest au cours de la Renaissance. Fondé sur la redécouverte des textes et de la culture antique, ce mouvement remet l’homme au centre des réflexions et des préoccupations intellectuelles et entraîne un essor du savoir et de la connaissance, dont la diffusion est favorisée par l’invention de l’imprimerie. Imprégné depuis son plus jeune âge par ce courant de pensée

l'âme esclave. Âme | | |d'artisan, âme manuelle pour ainsi dire. | | |- Mais on nous chante une vieille chanson! s'écrie Las Casas. De tout temps les envahisseurs, pour se justifier de leur mainmise, ont déclaré les peuples | |10 |conquis indolents, dépourvus, mais très capables d'imiter ! César racontait la même chose des Gaulois qu'il asservissait ! Ils montraient, disait-il

sagesse absolue de Dieu 17 L’ordre, l’harmonie. 18 Citation de Cicéron, homme d’Etat et auteur romain du IIe siècle avant J.-C. Carrière, La controverse de Valladolid, 1992 Dans ce roman, Carrière met en scène le religieux dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sépulveda. Tous deux débattirent entre 1550 et 1551 de la manière dont devaient se faire les conquêtes dans le Nouveau Monde. L’œuvre centre le débat sur l’humanité des Indiens d’Amérique, et sur la légitimité des espagnols

sagesse absolue de Dieu 17 L’ordre, l’harmonie. 18 Citation de Cicéron, homme d’Etat et auteur romain du IIe siècle avant J.-C. Carrière, La controverse de Valladolid, 1992 Dans ce roman, Carrière met en scène le religieux dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sépulveda. Tous deux débattirent entre 1550 et 1551 de la manière dont devaient se faire les conquêtes dans le Nouveau Monde. L’œuvre centre le débat sur l’humanité des Indiens d’Amérique, et sur la légitimité des espagnols

Citoyenneté et colonisation, Sylvie Guillaume Discussion entre un frère dominicain Dominique Las Casas et Juan Gines de Sepulveda en 1550 à Valladolide sur l'encomienda. Chaque colon qui s'installe dans les colonies a le droit à une parcelle de terre et des esclaves. Las Casas considère que c'est un système qui va à l'encontre des préceptes de la religion chrétienne. Les natifs sont des hommes libres de nature. Las Casas pense qu'il faut faire le prosélytisme mais de façon pacifique, en renonçant au principe

levés les obstacles liés à la langue et aux différences des rites sociaux. Sûrs de se référer à des principes universels, conscients de leur égalité naturelle, les protagonistes peuvent se lancer dans l’échange de leurs opinions, construire des argumentations admissibles par leurs contradicteurs. Les différences trouvent leur explication et peuvent alors être surmontées à défaut d’être dépassées. Le dialogue entre Léry et le vieux Tupinamba est très éclairant. La considération attribuée à l’Arabotan

allusion ici aux indiennes violées par les colons. Le participe passé «  servis » et l’infinitif «  plier » mettent en relief ce rapport de dominants à dominés fondamentalement injuste. La description des deux peuples, des deux cultures sert une argumentation qui vise à dénoncer l’exploitation outrancière et destructrice des Indiens. De la même manière que l’écrivain a dénoncé dans un autre chapitre des Essais la pratique de la torture, on comprend que son raisonnement prend toujours en compte la défense

Les constats : |1| Les gens auraient tendance à poser des hypothèses farfelues sans vérifier les faits sur divers sujets. |2| Il est difficile d’accéder à la vérité. |3| On a tendance à croire des choses fausses. Comment est construite cette argumentation ?     Ce texte argumentatif est construit autour d’un récit qui est donc un exemple argumentatif. Le narrateur est présent dans le texte. Il apostrophe le lecteur. Il utilise la concession. Pour critiquer il utilise l’ironie. 11 Séance

culturelle 1. Le thème de l’inégalité raciale et culturelle. Histoire du racisme, Christian Delacampagne, 1999 L’Etat criminel, le génocide au XXI° siècle, Yves Ternon, 1995 Très brèves relations de la destruction des Indes, Bartolomé De Las Casas, 1542 a. Racisme ordinaire, racisme doctrinal et antisémitisme. Lorsque l’on aborde ce thème, on remarque qu’il est très courant au XVIII° siècle de parler de sociétés « barbares » à propos des colonies. Les grecs qualifiaient de « barbares