Arlequin Didascalie

I. Situation du passage La scène 8 est la dernière scène de la troisième partie. C'est la seule scène où Arlequin et Euphrosine sont seuls. Les anciens valets devenus maîtres ont décidé, dans la scène 6, qu'Euphrosine serait promise à Arlequin; à la scène 7 Cléanthis a ordonné à son ancienne maîtresse d'accepter l'amour d'Arlequin. II. Projet de lecture La scène 8 marque la véritable "bascule" de la pièce. Le registre comique rencontre brutalement le registre pathétique, voire tragique

registre comique et se rattache au mouvement des Lumières. C’est un apologue écrit en prose et comportant un seul acte. Le récit porte sur les rapports entre les maitres et les serviteurs en mettant en scène le naufrage de Iphicrate et de son valet Arlequin sur une île où les esclaves ont pris le pouvoir et dominent maintenant leurs anciens maîtres. L’extrait étudié se trouve être la première scène de la pièce, c’est donc la scène d’exposition. En quoi la scène d’exposition annonce-t-elle l’inversion

esclave "Arlequin, à Iphicrate: Qu'on se retire à dix pas" jusqu'à: "Cléantis. J'entre-vois votre pensée" Dans ce passage, les deux valets vont se livrer a une parodie de la scène amoureuse. Il y a les 2 anciens maitres et les 2 ancien esclaves. I- Le théâtre dans le théâtre 1) la mise en place de la scène A cette époque on met peu de didascalie mais ici le nombre important de didascalie montre que la scène est importante mise en espace importante Cléantis et arlequin Tout de

représente une tentative pour Trivelin d’influencer Arlequin ? I. Une scène comique 1) Une scène de confrontation - « savez-vous » (l.1) forme interrogative qui invite Arlequin à faire un choix + « que je vous propose » = subordonnée complétive qui montre bien que l’idée du mariage vient de Trivelin. - Interjections : « Bon ! »(l.2) qui marque le refus d’Arlequin + « Mais ! »(l.3) conjonction de coordination qui montre l’opposition + « Oh » (l.24) : Arlequin se moque de Trivelin - « Vous ignorez » (l

entre Arlequin et Iphicrate. Arlequin manifeste sa liberté. I. Un conflit entre maître et valet 1/ Des personnages stéréotypés Présence de personnage de farce permettant de mettre en scène un dialogue de comédie. 1ère apparition des personnages : Iphis (force) + Cratos (pouvoir) /Arlequin : commedia dell’arte Iphicrate : volonté de dominer : utilise l’impératif, caractère lâche, langue du pouvoir mais une langue qu’Arlequin ne veut plus entendre Arlequin : Alcoolique, futé, fainéant (didascalie). Il

sont originaires. Le choix de cette ville et le thème de l’esclavage connotent l’Antiquité et placent l’intrigue dans un cadre lointain et dépaysant tant sur le plan géographique que sur le plan temporel. Cependant, on remarquera que rien dans les didascalies (costumes ?), dans les paroles ou le comportement des personnages ne dénote clairement le cadre de l’Antiquité. Il s’agit d’un espace de convention qui va permettre à Marivaux d’aborder les problèmes de son temps. Les premières répliques

des questions, trahissant sa colère et son impuissance. La violence des propos de Laura qui congédie avec froideur son mari ( « tu ne sers plus à rien ») rend caduque le recours à la parole, et le conflit s’exprime dès lors physiquement : les didascalies des lignes 13 à 21 indiquent que les armes de deux époux ne sont plus les mots, mais les gestes (« sortant une lettre », pour Laura, « se saisit de la lampe allumée et la jette » pour le Capitaine). Le conflit amoureux s’exprime donc en des termes

place à une dramaturgie nouvelle plus tournée vers le mélange des genres comme le fait Marivaux dans l’Ile des Esclaves. (Voir la fiche de lecture pour le bac de L’île des esclaves de Marivaux) Dans cette scène d’exposition, Iphicrate et son esclave Arlequin échouent sur une île déserte. Dans ce commentaire, nous verrons que la scène 1 de l’acte 1 de L’île des esclaves est avant tout une scène d’exposition traditionnelle (I) où les personnages inversent leurs rôles (II) dans un théâtre expérimental où

sa manière d'étudier ces relations puisque, arrivés sur une îles où les maîtres deviennent valets et vis versa, le valet Arlequin va prendre son indépendance et va commencer à traiter son maître comme il l'était lui-même. C'est dans cet optique qu'on retrouve une similitude avec les deux autres extraits puisqu'il y est fait référence aux mauvais traitement que subissait Arlequin : « j'étais ton esclave ; tu me traitais comme un pauvre animal, et tu disais que cela était juste ». On peut retrouver

s’inscrit dans le courant des Lumières et ébauche une critique du rapport maitre-valet dans la société du XVIIIe siècle. L’extrait étudié est la scène 6 avec les personnages : Cléanthis, Arlequin, Iphicrate et Euphrosine. Ils se retrouvent sur une ile utopique ou les rôles (maitre ou valet) sont inversés. Arlequin et Cléanthis s’amusent dans cette scène à imiter une scène de séduction précieuse. On se demandera alors comment Marivaux procède pour faire une satire sociale avec cette scène de séduction