Arrêt Daudignac

celui de la libre concurrence, la liberté d’entreprendre ne reprenant que le 1er. Cette analyse semble confortée par la jurisprudence du CE. En effet, selon le CE, la LCI un PGD (arrêt Daudignac, CE Assemblée, 22 juin 1951) et une liberté publique (CE, Sieur Laboulaye, 28 octobre 1960). Par ailleurs, dans l’arrêt Daudignac, le CE vise « la LCI garantie par loi » et il admet que le législateur porte atteinte à cette liberté. Si la LCI était une composante de la liberté d’entreprendre, elle devrait avoir

d’ingérence sur l’objet de l’activité des juridictions judiciaires, lequel est repris de manière plus concrète à l’art. 14 du Code de PP. A/ La finalité préventive comme critère de distinction 1/ Le critère général de la finalité préventive * Par 2 arrêts (CE 1951 Baud ; TC 1951 Noualek) le CE consacre le critère finaliste : la qualification de la décision ou de l’opération se détermine en fonction de l’intention qui animait les personnels de police au moment où ils ont agi, l’existence d’une infraction

celui de la libre concurrence, la liberté d’entreprendre ne reprenant que le 1er. Cette analyse semble confortée par la jurisprudence du CE. En effet, selon le CE, la LCI un PGD (arrêt Daudignac, CE Assemblée, 22 juin 1951) et une liberté publique (CE, Sieur Laboulaye, 28 octobre 1960). Par ailleurs, dans l’arrêt Daudignac, le CE vise « la LCI garantie par loi » et il admet que le législateur porte atteinte à cette liberté. Si la LCI était une composante de la liberté d’entreprendre, elle devrait avoir

fondent la doctrine à son sujet. Il y a 3 critères utilisés pour définir la DPE : A- L'objet : DPE= ens des règles qui portent sur l'activité de production ou commercialisation de B et S. ( Ordonnance 1 déc 1986). exemple : Arrêt 22 juin 1951 Daudignac. Le CE annule un arrêt du maire qui interdit la photographie d'un lieu de culte. Le Maire peut encadrer l’activité économique même sans aspect économique. B- La finalité : DPE= ens de règles qui ont pour but l'orientation des activités des opérateurs

L’arrêt soumis à notre réflexion est un arrêt du conseil d'état en date du 14 décembre 1962, le sieur Jacques Doublet tente d’engager la responsabilité de la commune de Saint-Jean-de-Monts. L’intéressé fait grief à la commune de ne pas avoir respecter un règlement relatif au camping. Le camp ouvert par le syndicat d’initiative de Saint-Jean-de-Monts à proximité de sa villa balnéaire lui aurait ainsi porté désagrément au cours de l’été 1957. La partie demanderesse sollicite l’annulation de la décision

et privés. Le principe de la liberté du commerce et de l’industrie a été consacré, par le Conseil d ’Etat, en tant que principe général du droit applicable même sans texte (Conseil d ’Etat. Ass. 22 juin 1951, Daudignac ; Conseil d ’Etat. ass.13 mai 1983, société rené Moline ). Un autre arrêt du conseil d ’Etat (13 mai 1994, présid. de l’assemblée territoriale de la Polynésie française ) mentionne l’obligation pour l’administration de se conformer "aux principes généraux du droit, et en particulier

famille saisit le conseil d’Etat et celui-ci estima que l’opération au cours de laquelle le sieur Baud avait trouvé la mort relevait de a police judiciaire dont les conséquences dommageables échappaient à la compétence du juge administratif. Par cet arrêt, le conseil d’Etat affine sa jurisprudence antérieure en matière de distinction de la police administrative et de la police judiciaire et il permet ensuite, de faire le point sur l’intérêt de la distinction. I/ Pour distinguer

police administrative se distingue ainsi de la police judiciaire au regard de sa finalité. Si la première, de nature préventive, vise à éviter un trouble à l’ordre public, la seconde, de type répressif, cherche à mettre fin à une infraction et à en arrêter les auteurs (CE, Sect. 11 mai 1951, Baud). Cette distinction emporte des conséquences contentieuses, le juge administratif étant compétent pour les activités relevant de la police administrative et le juge judiciaire pour celles incombant à la police

juge propre à lui attirer la clientèle. 2. La consécration JPcielle Cette analyse semble confortée par la JPce du CE. En effet selon le CE, la LCI est un PGD (CE Ass. Plén. 22 juin 1951, Daudignac), et une liberté publique (CE, 28 octobre 1960, Sieur Laboulaye). Par ailleurs, dans l’arrêt Daudignac, le CE vise « la LCI garantie par loi » et il admet que le législateur porte atteinte à cette liberté. II. Les limites du principe de LCI A. Les limitations au principe même de la LCI 1.

d’application des lois à d’autres autorités que le Premier ministre. Cette délégation ne doit concerner uniquement, qu'un domaine déterminé, être subordonné au pouvoir réglementaire du Premier ministre, ainsi qu’une portée limitée par son contenu. Divers arrêts illustrent d’ailleurs, l’application du pouvoir réglementaire. CE 28/06/1918 Heyriès CE 08/08/1919 Labonne CE Sect 07/02/1936 Jamart CE Ass 31/07/1942 Montpeur CE Ass 7/07/1950 Dehaene Retour Sommaire THEME 2 : La notion d’acte ne