Autotélique

richesses matérielles. Alors qu’en réalité la fin qu’est le trésor réside dans le moyen qu’est le travail. En effet, le trésor réside dans les techniques du travailleur agricole enseignées par le père. On peut donc dire que c’est un discours autotélique puisque le discours du père est lui-même sa propre fin. Afin de prouver cette analyse, nous pouvons mettre en évidence l’idée que : Ces paroles paternelles sont sylleptiques. En effet, elles possèdent un double sens, à savoir qu’il s’agit

minimalistes de Richard Serra par exemple dégagent une force car elles s'imposent d'elles-même et qu'elles ne servent profondément à rien. Elles n'ont aucune fonction et ne sont asservies par aucune représentation. Dans l'Esthétique de Hegel l'art est autotélique c'est à dire qu'il n'a pour finalité que lui même. Les artistes conceptuels ont travaillé sur cette notion et ont réalisé des œuvres tautologiques qui rappellent que l'art ne peut être autre chose que l'art. L'œuvre d'art ne dit rien d'autre qu'elle

D. Holt Deux dimensions fondamentales : * La finalité/ le but de l’acte de consommation (action pour elle-même (autotéliques) ou instrumentales) * La structure de l’activité de consommation (liés à des objets/ actions interpersonnelles) | Finalité de la consommation | Matrice :Structure de l’action | | Autotélique | Instrumentale | | Tournée vers les objets | Consommation comme expérience = plaisir | Consommation comme intégration

surprenants (cris de surprise , colère , hostilité...). La socialisation : les spectateurs utilisent le baseball pour se divertir entre eux par leurs commentaires (évaluation nuancée du jeu , répartie pertinente ...) . Il y a une interaction autotélique plus qu'une communication spécifique sur un sujet. Consommation comme classification. Holt renvoie aux pratiques des consommateurs qui utilisent les objets pour se classifier eux-même par rapport aux autres : par affiliation ou par distinction

rapport à l’homme. Volupté vient du latin voluptas la « satisfaction ». Nous avons manifestement à faire à un plaisir des sens et de l’intellect dans lequel tous les hommes semblent se jeter corps et âmes. La volupté paraît illustrer la valeur autotélique du plaisir. Si elle est une forme de satisfaction on a pourtant cherché à l’en distinguer du simple mot de satisfaction, la volupté est un mot du jargon des poètes, satisfaction suprême, divine, réplétion, soulagement, accord de sens ou de la raison

travers une structure s’apparentant à un sonnet irrégulier, composé de deux quatrains et deux tercets auxquels s’ajoute un monostique, le poète met en scène son écriture poétique par le regard qu’un charpentier pourrait lui accorder. La dimension autotélique du poème s’exprime donc à travers un vocabulaire simple sans se démunir d’un certain lyrisme. Il convient donc de se demander comment Jacques Reda réinvestit le topos de l’écrivain artisan pour affirmer finalement le caractère supérieurement libérateur

l'inspiration poétique. Mais le poète n'est pas nécessairement « maudit » ou engagé : à l'image du vagabond de « Ma bohème », il sait exprimer son bonheur d'être au monde. La poésie, d'ailleurs, n'est pas indissociable de l'expression du moi ; autotélique, elle peut ne pas avoir « d'autre but qu'elle-même » (Baudelaire) ; c'est au fond ce qui fait la spécifité et la pérennité de l'écriture poétique : contrairement au roman, elle n'est jamais totalement extérieure à son objet.

satisfaits et autarciques. Faire société n’est pas seulement une nécessité, mais un désir. Shakespeare : « Rien n’est plus nécessaire que le superflu ». L’ami nous donne ce qu’on serait incapable de nous procurer nous-même. Le vivre ensemble est autotélique, il est à lui-même sa propre fin. La société oscille entre deux pôles qui risquent toujours de la détruire : l’identité. L’amitié ne se ferme pas à des relations morales, religieuse qui n’est pas les miennes. L’identité => Communauté ; L’altérité

l'imagination et l'obstacle que constitue une matière d'abord informe, qui donne à l'art toute sa valeur. Nous avons ainsi cerné la spécificité du travail en tant qu'il apporte pour lui-même du plaisir, c'est-à-dire en tant qu'il est vécu comme un jeu autotélique : ce jeu est un rapport productif au monde où l'individu sent se dissiper dans le travail les limites et l'opposition entre sa volonté et les obstacles mondains. C'est aussi un travail qui vaut pour lui-même en tant qu'il est beau, qu'il rend l'image

chose correctement, et donc de passer par un apprentissage. On oppose « art » à tout ce qui se fait sans méthode. Dans l'Antiquité, il n'y avait pas d'art dans son but autotélique (qui est en elle-même son propre but) car pour les grecs, cela n'avait aucun sens. Kant : l'Art est autotélique- « finalité sans fin » → les objets d'arts ont un but (une volonté, une intention), ils recherchent quelque chose, mais son objectif n'est pas véritablement assignable. « Les