Bachelard Connaissances Empiriques

la science a imprimé au sens commun ont fortement influencé la philosophie des sciences, l’obligeant à reformuler des questions classiques, dont l'opposition entre idéalisme et réalisme. Il existe depuis toujours deux visions antinomiques de la connaissance : le réalisme et l’idéalisme. Alors, dans ce dossier, on pose les questions sur l’opposition entre ces deux courants d’idée philosophique. - Quelle est l’opposition entre le réalisme et l’idéalisme depuis toujours et au 20è siècle ? - Quels sont

  Quels sont les principaux obstacles à la connaissance scientifique ? L’intitulé du sujet présuppose que la connaissance scientifique ne va pas de soi. Non seulement cette connaissance n’est pas « naturelle » ou « commune » mais encore elle rencontre des obstacles qu’elle doit affronter et dépasser pour progresser.L’enseignement scolaire construit, si on n’y prend garde, une image faussée de la connaissance scientifique : ne sont enseignées, dans un bel ordre didactique progressif, que des théories

L'opinion est traditionnellement ce que le discours philosophique s'évertue à réduire et à chasser. La considérant comme un type de connaissance inférieure et empirique, la philosophie l'oppose couramment à tout discours cherchant à atteindre une certaine vérité. N'a-t-elle donc rien à voir avec la vérité ? 1. L'opinion se donne pour vraie a. L'opinion avant la connaissance Avoir une opinion, c'est déjà tenir quelque chose pour vrai. Et on peut souvent se demander quelle part de vérité telle ou telle

phénomène scientifique, théorie et expérimentation, Concret et abstrait. Racines: Le style de Bachelard n'est pas académique. Dans le monde souvent feutré et conformiste des philosophes de salons, il tranche par sa vigueur, par sa verdeur: son oeuvre est une prédication: il envoie la bonne parole à la face de tous. Sur "le temps", il n'hésite pas à se mesurer à Bergson, à s'opposer à lui. C'est dire que Bachelard est avant tout lui même, qu'il ose penser par lui même en réfléchissant sur la pratique scientifique

des images renvoie-t-il a une multitude de sens ? Comment ce monde des images se met-il en place et quelle est sa visée ? Platon inscrit l’image dans un monde des apparences, alors que Spinoza se rapproche de concepts tels que la connaissance ou la langage et que Bachelard insiste sur le rôle de l’imagination dans le monde des images. Platon replace tout d’abord le monde des images dans une opposition entre deux mondes : le monde sensible et le monde des apparences, le premier étant l'image, le

question : qu’est ce qui différencie une science d’une pseudoscience ? Et quelles en sont les limites ? Gaston Bachelard va lui, définir des obstacles épistémologiques, un concept désignant ce qui vient se placer entre le désir de connaître du scientifique et l'objet qu'il étudie. Cet obstacle l'induit en erreur quant à ce qu'il croit pouvoir savoir du phénomène en question. Il est pour Bachelard interne à l'acte de connaître puisque c'est l'esprit qui imagine des explications aux choses. L’hypothèse

pédagogique comme de la formation des maîtres) bien davantage que les pratiques. Une telle situation n’est pas saine. Les amalgames: d’un point de vue théorique, les référents du constructivisme sont divers, mais pas nécessairement convergents. Piaget, Bachelard et Vygotsky sont ainsi trois figures tutélaires souvent invoquées, mais leurs discours et leurs cadres problématiques sont loin de s’emboîter harmonieusement au service des didactiques. La question est alors de savoir comment les convoquer sans confusion

Gaston Bachelard, La formation de l’esprit scientifique Doxographies, Philosophie, Sciences & techniquesOscar Gnouros16 mars 2006, 11:44 « L’exigence de la moralité prouve-t-elle l’existence de la liberté ? Le secret de la PlayStation » La formation de l’esprit scientifique est un ouvrage dans lequel Gaston Bachelard montre comment la science n’a pu naître qu’au XIXe siècle. Avant, celle-ci restait embourbée, en butte contre maints obstacles épistémologiques qui l’empêchaient d’avancer et lui

qu’un demi savoir n’est finalement qu’une opinion, qu’un savoir très incertain qui n’en est pas un. L’erreur pourrait alors consister à croire que cette opinion, que ce « savoir incertain » est un savoir. Vous pouvez alors penser aux analyses de Bachelard ici lorsqu’il opère une critique de l’opinion en montrant que même si elle est parfois confondue avec le savoir, même si elle correspond parfois à ce qui est, elle est à rejeter car elle n’a pas le fondement du savoir. La différence entre l’opinion

interprétés. Comme le note Auguste Comte, il y a une grande différence entre la simple érudition qui consiste à emmagasiner des données et l'esprit scientifique qui cherche à les ordonner. La science est donc construction en ce que, à partir du donné empirique, elle élabore des lois, bâtit des théories. Toutefois, il faut bien se garder de dissocier ces deux opérations : il n'y a pas d'un côté l'accumulation du matériau et de l'autre sa mise en oeuvre. L'activité constructrice de l'esprit est déjà présente