Bachelard Connaissances Empiriques

survient alors: si chacun perçoit la réalité en fonction de sa propre personnalité – l'illustration de Vladimir et d'Estragon étant un cas extrême- l'imagination, en tant que faculté permettant de se former des images qui se superposent à l'expérience empirique, est-elle vraiment une façon de rejeter la réalité, de nier son existence ? Ne serait-elle pas plutôt une voie d'accès personnelle au monde, l'unique façon pour l'homme de découvrir la réalité du monde ou plutôt sa réalité propre puisque en tant

ou s’opposent au sujet des recherches d’Einstein en théories de la relativité, il est sans doute plus enrichissant de prendre connaissance des thèses formulées par Bachelard et par Gonseth. Poincaré dégageait deux variantes temporelles, celle qui se manifeste dans le domaine conscientiel et celle qui se prête à la mesure : temps psychologique et temps physique. Chez Bachelard et chez Gonseth, ce sont six variantes que l’on met en évidence : trois sur le versant de la subjectivité et trois sur le versant

consciemment ou inconsciemment qui pourraient perturber mon résultat car effectivement les convictions ne sont-elles pas « les pires ennemies de la vérité ? » (Nietzsche). Nous devons nous demander si les idées reçues n’empêchent pas d’avoir des connaissances objectives pour établir entre les phénomènes des rapports universels et nécessaires? Autrement dit, quelle est la place des présupposés en science ? Les préjugés doivent être exclus dans les sciences c’est l’objectivité scientifique. Cependant

à
être
suivies
de
façon
linéaire
 et
 les
auteurs
admeEent
 aisément
 les
retours
et
 les
vas
et
 viens.
 
 Ces
7
étapes
correspondent
à
trois
temps
différents
de
la
recherche
(
la
rupture,
la
construcBon
 et
 la
constataBon
)qui
ont
 été
 mis
 en
 avant
 par
 Bachelard
 (Bachelard,
 1965)
 :
 «Le
 fais
 scienBfique
 est
 conquis,
 construit
 et
 constaté».
 
 Ces
 trois
 temps
 structurent
également

Le
mé3er
de
sociologue.
 ‐ la
rupture
:
prendre
du
recul
avec
les
idées
préconçues
autant
qu’avec
les
catégories
de
pensées
du
sens
commun

à Robert Pelloux, Lyon, Éditions L’Hermès, 1980, depuis longtemps épuisés. Cet article, souvent sollicité dans la science politique, est reproduit sans changement. Seul un diagramme illustratif n’a pas été repris. On a donc conservé les données empiriques issues de la science politique d’alors et qui ne valent aujourd’hui, en dehors d’un éventuel intérêt historique, que comme exemples d’études à effectuer. Ces pages étaient précédées en 1980 de l’avertissement suivant : « On a voulu laisser au présent

que dans une connaissance qui s'appréhende par la seule dimension rationnelle ou peut-on envisager du sens au travers d'une approche interprétative du réelle? Quelle sera alors notre sens de la matière du vivant? Comment peut-on s'accorder du rationnel et donner du sens à notre existance? RAISON ET EXPERIENCE La connaissance se présente comm eun acte de l'esprit s'efforçant de saisir un objet dans donner une expression expressive. Deux voix sont possibles: - la connaissance intuitive

redoublement du réel ou découverte de la réalité de l’irréel ? Ainsi quels liens se nouent entre le monde des images et le monde réel ? Ce rapport peut être interprété comme une imitation imparfaite du réel, mais l’image peut permettre l’accès à la connaissance du monde réel et enfin permettre une maitrise du réel. Le monde des images peut être assimilé à un tableau du monde réel, mais un tableau qui représenterait une fausse image du monde réel. L’image peut donc être trompeuse pour l’homme. Comme

(1724-1804) : « posséder le « je » dans sa représentation : ce pouvoir élève l’homme infiniment au-dessus de tous les autres vivants sur la terre. Par-là, il est un homme. » Anthropologie du point de vue pragmatique. Compétence II / leçon 1 LA CONNAISSANCE DE L’HOMME CONSCIENCE Annales de PHILOSOPHIE pour la réussite au BAC 3 11. Henri Bergson (1859-1941) : «(…) La conscience

1 TEXTE N° 11 : Gaston BACHELARD La formation de l'esprit scientifique (Vrin, Paris, 1971) Q u a n d o n c h e r c h e l e s c o n d i t i o n s psychologiques des progrès de la science, on arrive bientôt à cette conviction que c'est en termes d'obstacles qu'il faut poser le problème de la connaissance s c i e n t i f i q u e . Et il ne s'agit pas de considérer des obstacles externes, comme l a c o m p l e x i t é e t l a f u g a c i t é d e s phénomènes

l’évidence A) Un travail de la raison à travers celui de la science Allégorie de la caverne vérité à l’extérieur de soi et de nos sens= caractère objectif qui fait sa valeur, la raison tt comme elle universelle Découvrir la vérité accéder à la connaissance exigence d’une recherche, d’un travail même d’un effort de la part non pas de nos sens (contact permanent) mais esprit = accès de la raison au réel Acte de compréhension qui passe comme le travail de la science moderne rationnelle : travail de