Bachelard

qu'en lui, il se réalise en un « autre » imaginaire. La raison permet de vaincre l'illusion des sens, mais pas celle du désir. En effet, l'illusion des sens peut être vaincue par la raison, comme le montre Bachelard, avec l'exemple du bâton est brisé dans l'eau. Dans cet exemple, Bachelard dit qu'un bâton plongé dans l'eau nous apparaît brisé. Ce n'est qu'une illusion des sens, une illusion d'optique. C'est grâce à la raison qu'on peut se débarrasser de cette illusion. En effet, l'expérience et

compte avec l’idée de multivers. Il existe autant d’univers différents que de lois physiques différentes, d’où l’impossibilité des prédictions. Doit-on condamner la théorie des cordes ? Dans Le nouvel esprit scientifique , Bachelard invite à considérer le génie théorique pur. Il est possible, dit-il, qu’un esprit conçoive un ensemble théorique cohérent et fonctionnel alors même que les possibilités de son expérimentation sont encore impossibles. En d’autres termes : à conserver

l'épistémologue doit prendre les faits comme des des idées. » Historien : la découverte est un fait Épistémologue : le fait est lié à une découverte. Il insiste sur la difficulté de la découverte. A/ La Formation de l'Esprit scientifique (G. Bachelard – 1937) La science n'est pas donnée, la connaissance implique une conquête. Il faut surmonter des obstacles épistémologiques → externes : financement de la science → internes : « C'est dans l'acte même de connaître intimement, par une sorte

scientifique (on parlera ainsi d’épistémologie de la chimie par exemple). C’est à la première que l’on s’intéresse ici. Pour Bachelard, l’ « esprit scientifique » se développe par l’élimination progressive de la subjectivité. Les opinions, préconceptions, etc. constituent autant d’obstacles épistémologiques, de freins à la connaissance. Pour prendre un exemple qui n’est pas de Bachelard, on pourrait dire que l’expression « le soleil se lève le matin » et la croyance qui l’accompagne constituent un tel obstacle

différente de la croyance, elle ne peut jamais s’appuyer sur des évidences sensibles, on ne peut pas, pour la comprendre croire ce que l’on nous apprend sans faire marcher notre esprit critique ou se fier à ce que l’on observe. C’est ce que soutient Bachelard, pour lui il faut être capable de surmonter les obstacles, qu’ils soient internes c’est-à-dire les images fabriquées par la pensé comme le géocentrisme ou Aristote ne voit pas la terre tourner, il considère donc qu’elle ne bouge pas et que le soleil

| | | | | | |- Présenter Gaston Bachelard. | | | | |1- Décrire le processus d’élaboration de la |

dérapage dans l’irrationnel. Rappelons-nous en effet des conséquences fâcheuses de l’opinion en matière politique quand elle se coalise pour mener au pouvoir des tyrans ou encore les lenteurs de l’opinion à adhérer à la vérité dans les sciences, Bachelard en appelant d’ailleurs à une rupture avec l’opinion. Selon lui, l'opinion n'a pas sa place dans les sciences. Il la qualifie d'obstacle épistémologique, avec lequel il faut rompre...l'opinion ne pense pas, écrit-il. Il faut aller contre l'opinion

rapport par lequel le sujet ne fait pas que concevoir puisqu’il produit aussi son expérience .[footnoteRef:1] (vis-à-vis avec Newton) [1: Pour aller plus loin, voir Bachelard, Noumène et microphysique et La formation de l’esprit scientifique, Chapitre 4] G. Bachelard, Noumène et microphysiquePhysique quantique et théorie de la connaissanceLa science du dernier siècle est quant au statut unifié de l’expérience un consensus philosophique : l’expérience

peuvent y avoir accès [12]. 3. La caverne comme lieu de refuge et de repos Si dans la symbolique universelle on ne voit pas la caverne comme refuge, lieu protégé ou lieu de repos, la littérature, elle, couvre cet aspect de la caverne ou de la grotte. Bachelard dit : « La grotte est un refuge dont on rêve sans fin. Elle donne un sens immédiat au rêve d’un repos tranquille, d’un repos protégé ». Elle a la fonction d’un « rideau naturel » [13]. Notons qu’elle représente aussi le lieu idéal de refuge non seulement

(1 seul modèle pour le temps et l’espace+ vérité universelle+raison humaine en adéquation avec les lois du réel) ; à partir du 19 siècle, nouvelle géométrie (Riemann) : le réel n’est plus unique mais pluriel= théorie de la relativité d’Einstein ; Bachelard parle alors de rationalisme complexe.-Au 20 siècle, la raison devient capable d’aborder des notions en totale contradiction avec ses catégories traditionnelles (masse négative, antimatière) 2) Raison au sens moral, recherche du bien :L’homme est