Baumol

décisions irrationnelles ou sous-optimales pour la société. Or le marché se concentre de plus en plus, sa structure est oligopolistique. Cela semble sonner le glas du modèle de concurrence pure et parfaite. La réponse à cette critique vient de W. Baumol, lequel explique que si la fluidité est assurée, le marché reste optimal sans avoir besoin d’atomicité. C’est la théorie des marchés contestables (contestable est une traduction plus qu’approximative de l’anglais qu’il aurait mieux valut traduire par

pas accessible aux secteurs à charges fixes élevées et/ou à coût marginal faiblement croissant (voire constant ou même décroissant) et qui, de ce fait, bénéficient de fortes économies d'échelle. L'approche moderne, en termes de marchés contestables (BAUMOL & ALII, 1982) a nuancé la pertinence du critère de concentration. En effet, la politique de prix serait moins liée au degré de concentration qu'à la menace d'entrants potentiels. Les critères fondamentaux sont alors les coûts d'entrée et de sortie

marché contestable est en réalité un marché au sein duquel la concurrence potentie#e garantit des prix concurrentiels, ce qui est à peu près le cas de nombre de marché de transport. On pourrait même considérer - dans la ligné de la théorie initiée par Baumol - qu’un marché est «écologiquement» contestable quand la concurrence potentielle garantit des performances écologiques concurrentielles. C’est d’ailleurs, ni plus ni moins, l’objectif de «l’affichage CO2». Reste que cet affichage n’est pas un prix, puisqu’il

classique A. L’approche de transaction: l'approche du Fisher B. L’approche de demande d'encaisse: la formulation de Pigou II. La demande de monnaie chez Keynes III. Approches néokeynésiennes de la demande de monnaie A. L’approche de stocks de Baumol B. La reformulation par Tobin de la demande d'encaisse de spéculation de Keynes IV. La reformulation de la théorie quantitative par Milton Friedman 84 © IHEC Carthage, novembre 2013. Programme de la Licence Fondamentale en Finance Chapitre

centrale de Keynes... Je n’ai jamais considéré cette version comme complète... » (« The crisis in keynesian economics »). Et vers la fin de sa vie, il semble avoir mis en doute encore plus nettement l’utilité et la légitimité du modèle 1S-LM (W.J. Baumol « Sir John versus the hicksians or theorist malgré lui ?» Journal of Economic Literature, décembre 1990). B) Les néo-keynesiens et le courant de la synthèse (classicokeynesienne). Popularisé par Alvin Hansen (A guide to Keynes 1953) et Paul Samuelson

Cette conception de la limite potentielle au pouvoir de marché des firmes en place culminera plus tard, au moment où elle trouvera son expression académique la plus achevée dans la théorie des marchés dits disputables ou contestables (voir Baumol et al., 1982 et Baumol et Willig, 1986). Enfin, l’École de Chicago se montrait très circonspecte quant aux effets négatifs sur le bien-être(20) des pratiques restrictives de concurrence, comme par exemple l’exclusivité dans les contrats ou encore les pratiques

coût) au regard de leurs effets pervers : hausse des coûts (délais, mises aux normes), frein à l’innovation. La déréglementation s’impose d’abord aux Etats-Unis puis en Europe, notamment dans le transport, les télécommunications, et la finance. BAUMOL en fournit l’argument théorique avec le concept de marchés contestables. Un marché est qualifié de contestable si les conditions de libre entrée et libre sortie sont vérifiées : tout investisseur peut acquérir les équipements, entrer sur le marché

objectifs des entreprises (De Bandt, 1989). Les approches théoriques qui ont succédé au paradigme S-C-P ont, selon des 61 62 63 64 Arena (1991b). Sur l'école dez Chicago, voir notamment Reder (1982), Shepherd (1990). Voir Martin (1993), chap. 7. Baumol, Panzar, Willig (1982). 47 modalités très différentes, procédé à une endogénéisation au moins partielle des structures. Plus généralement encore, le paradigme S-C-P restant profondément ancré dans l'analyse marshallienne en équilibre partiel

Cette conception de la limite potentielle au pouvoir de marché des firmes en place culminera plus tard, au moment où elle trouvera son expression académique la plus achevée dans la théorie des marchés dits disputables ou contestables (voir Baumol et al., 1982 et Baumol et Willig, 1986). Enfin, l’École de Chicago se montrait très circonspecte quant aux effets négatifs sur le bien-être(20) des pratiques restrictives de concurrence, comme par exemple l’exclusivité dans les contrats ou encore les pratiques

libre : la différence entre prix et coût de production est très petite donc il y de la place pour tout le monde. - Marché contestable : ne sont protégés d’aucune manière (à la concurrence potentielle) Apparu dans les années 1970 par BAUMOL. Il est extrêmement facile d’entrer et de sortir. La mesure de la concentration : 1) La courbe de concentration 2) Les indicateurs de concentration 3) Les indicateurs d’inégalité