Bergson Et La Liberté

L'artiste ayant un autre regard sur le monde et l'homme, un regard désintéressé, non guidé par le souci de connaître, est capable de voir véritablement ( avec son corps et ses yeux) ce qui s'offre à lui. La réalité ne lui apparaît plus voilée, dira Bergson, pour qui la volonté naturelle et utilitaire de capturer le réel nous empêche de le saisir dans sa particularité et sa singularité. L'artiste est donc capable de nous ouvrir les yeux et de nous révéler une certaine vérité qui nous échappait sous nos

au risque de s’y perdre et de nous en éloigner ( Platon). La réalité, c’est ce qui est présent non à nos sens mais à notre esprit ( Platon, Hegel, Descartes…) OU non à notre raison mais à notre intuition, à nos sens ( Schopenhauer, Merleau-ponty, Bergson,…) ou ce qui nous échappe radicalement ( réalité nouménale opposée à la réalité phénoménale selon Kant) Donc la réalité peut s’opposer soit à l’abstrait ( concret, empirique) soit au fictif et illusoire ( réel), soit à l’apparent ( l’essence), soit

l'actuel et viser le futur. Encore faut-il ajouter que l'attention à l'actuel est déjà une distanciation car prendre en compte ce qui arrive maintenant ce n'est déjà plus y adhérer passivement. L'adhésion entière au présent définit justement, pour Bergson, l'inconscience. La conscience tient tout entière dans ce paradoxe: elle nous fait réaliser ce qu'il y a autour de nous en même temps qu'elle nous en sépare irréductiblement. Nos hésitations, nos inquiétudes, nos scrupules nous font assez ressentir

autour d’un physicien de New York University (Alan Sokal) et d’un physicien français (Jean Bricmont) qui, non sans un certain Schadenfreude, prétendaient avancer des thèses tirées (horreur !) de Deleuze, Foucault, Derrida et même de Bergson. Je note qu’en contraste avec Bergson, il reste parfaitement acceptable entre les chercheurs « établis » de citer Bachelard. Les chercheurs « établis » jouissent d’un imprimatur certifiant que seulement eux, et personne d’autres, font du « bon » travail : ce sont ceux

SPECIALITES Culture Générale et Expression CULTGEN SESSION 2012 Page 1 sur 6 PREMIÈRE PARTIE : SYNTHÈSE ( / 40 POINTS ) Rire : pour quoi faire ? Vous rédigerez une synthèse concise, objective et ordonnée des documents suivants : Document 1 : Henri Bergson, Le rire. Essai sur la signification du comique, 1899 Document 2 : Jean de La Bruyère, Les Caractères ou les mœurs de ce siècle. « De la ville», 1688 Document 3 : Axel Kahn, L’homme ce roseau pensant, 2007 Document 4 : Dominique Noguez, « L’humour

I- Liberté : Histoire et étapes de pensée La liberté telle que nous l’utilisons aujourd’hui n’était pas connue des anciens. Pour les Grecs, un être qui travaille n’est pas libre. Au contraire des Grecs, les Chrétiens modifient cette conception. Selon eux, c’est un Dieu qui créent et qui leur permet d’être libres. Durant l’Antiquité, Platon et Aristote se sont eux aussi intéressés au concept de liberté. Pour commencer Aristote s’est penché sur la question de libre-arbitre dans L’éthique à

c'est-à-dire scène de reconnaissance). • Le caractère rituel des scènes de reconnaissance est marqué par quelque festivité (banquet, mariage, ballet). • Les caractères de la société finale:  une société contrôlée par la jeunesse et la liberté (alors que la première société est contrôlée par l'habitude, les lois, les rites, et l'âge).  Cette société tend à inclure le plus grand nombre possible de personnages.  D'où conversion ou réconciliation du personnage-obstacle qui ne peut être rejeté

L'indépendance est le contraire de la dépendance, du verbe latin dependere, être attaché à quelque chose ou quelqu'un. Le mot de liberté, souvent considéré comme un synonyme d'indépendance, paraît cependant désigner un champ plus vaste, moins précis, moins concret. La question posée semble définir des rapports entre les deux termes. La nécessité de l'indépendance pour acquérir la liberté est reconnue par la formulation. Mais cette condition est-elle suffisante ? Nous rappelons que dans l'Antiquité

Exemple :MarxetEngels« Lelangageaunpouvoirdemanipulationetdedominationdesmassespopulaires.» Antithèse :Lelangagepeutparaîtreungénérateurdedétériorationdutissusocial. Argument1 :Lelangagepeuttrahircequ’ilestcensétraduire Exemple :Bergson« Lapenséedemeureincommensurableaveclelangage.» Argument2 :Lelangagedéformelapensée Exemple :Bergson«Lelangagescléroselapensée.»5 Argument3 :Lesconflitsd’interprétationsengendrésparlelangage Exemple :Jürgen Habermas,« Le non-respectdes conditions de possibilité de toute entente entre interlocuteursestuneentraveàlacommunication

Syndiquer le contenu par Adèle Van Reeth, Philippe Petit Le site de l'émission Emission Les Nouveaux chemins de la connaissance du lundi au vendredi de 10h à 11h Ecoutez l'émission 58 minutes Le Bac Philo 1ère édition (3/4) Dissertation : La liberté est-elle une illusion ? 10 06.03.2013 - 10:00 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile Par Adèle Van Reeth Réalisation : Mydia Portis-Guérin Lectures : Georges Claisse Emission en partenariat avec Philosophie Magazine