Bergson Et La Liberté

Conditionnement socioculturel et liberté 1 Guy Bajoit2 Introduction Le modèle culturel qui règne aujourd’hui sur les sociétés occidentales appelle avec insistance chacun de leurs membres à se construire comme individu et à devenir sujet et acteur de son existence personnelle. Répondre à cet appel implique le développement d’une certaine capacité de prendre de la distance par rapport au conditionnement social et culturel, autrement dit, d’agir librement. Il en résulte un paradoxe – notre conditionnement

et manquent de sens pour parler avec autrui et désigner le monde. Peut on alors dire que le langage peut retranscrire parfaitement notre monde ? Pour BERGSON : « le langage limite la compréhension du monde puisque les mots sont généraux, communs à tous, alors que les sentiments sont propres à a chacun » Il est vrai, comme le présente Bergson dans cette citation que les Hommes sont restreints à utiliser des mots et des signes ayant un sens bien concret mais qui n'expriment et ne retranscrivent

technique. Ce que j'ai du mal à concevoir c'est quelle type de libération le progrès technique pourrait nous amener, une libération de quoi ? La liberté est quelque chose de difficile à définir mais elle constitue pourtant pour chacun d'entre nous une expérience. C'est à dire que nous pouvons y gouter tout les jours, comme par exemple avec la liberté d'expression. Si on voit l'emprisonnement comme une contrainte oppressante, comme un moment de malheur, la libération serait alors un état de zénitude

n'est pas caché, selon Hegel, on le voit dans la posture corporelle, dans le fait pour un Homme de se tenir droit, « se tenir droit est un effet de la volonté » (l. 9-10). Ainsi le corps humain a une dimension spirituelle, son allure exprime la liberté qui signifie ici une libération par rapport aux lois de la nature. Pourtant l'Homme comme l'animal a un corps, mais la différence spécifique entre le corps animal et le corps humain tient dans un rapport différent entre le mouvement et la sensation

magiquement, tous les rapports humains ? » nous dit H. LABORIT... « C’est dommage, poursuit-il, car /‘angoisse qui en résulte est sans doute /a motivation /a plus puissante à /a “Créativité” 2. Nous aimons nous rappeler le sens que donne la philosophe H. BERGSON, par rapport au terme « ouvert » « . ..tout ensemble échappant à l’étouffement d’un cercle de règles rigides et s’ouvrant à /‘élan de la vie et de /a création. » Les analyses de ce fabuleux philosophe, à propos de la créativité, le conduisent à voir

est complet. Le sujet comporte 6 pages, numérotées de 1 à 6. PREMIÈRE PARTIE : SYNTHÈSE ( / 40 POINTS) Rire : pour quoi faire ? Vous rédigerez une synthèse concise, objective et ordonnée des documents suivants : Document 1 : Henri Bergson, Le rire. Essai sur la signification du comique, 1899 Document 2 : Jean de La Bruyère, Les Caractères ou les moeurs de ce siècle. « De la ville», 1688 Document 3: Axel Kahn, L'homme ce roseau pensant, 2007 Document 4: Dominique Noguez

responsabilités politiques, selon les sexes, subsistent. La prise de conscience ne se solde pas toujours par un Bain effectif de liberté ou par la disparition des contraintes pourtant identifiés. De façon plus générale, s'il semble aller de soi que se débarrasser d'une illusion ou d'un préjugé est salutaire, le progrès obtenu se situe-t-il toujours sur l'échelle de la liberté ? A-t-on même intérêt à prendre conscience de contraintes dont on ne pourra rien changer, ou qui ne pourront que réer une impression

temps. Le fait de se satisfaire de cette représentation pour dire que c’est la réalité même (dans notre exemple cela reviendrait à dire que notre dessin de la trajectoire est le mouvement même du mobile) nous amène à des considérations qu’Henri Bergson a présentées dans son œuvre. Tout d’abord, cette représentation spatiale enlève l’élément temps, élément essentiel sans lequel la dynamique n’aurait pas pu imposer le mouvement au mobile. Ensuite, chaque point tracé sur la trajectoire du mobile est

une règle imposée de l'extérieur par la société ou l'éducation. En effet la politesse peut partir du sujet : elle est alors un choix, un acte de liberté, et non plus seulement une norme subie. Elle reste contraignante, puisqu'elle est toujours une règle, mais une règle à laquelle je choisis d'adhérer et qui, par conséquent, ne m'ampute pas de ma liberté. Ce choix se fait sur la base d'une réflexion, c'est-à-dire que la politesse est pensée et non plus seulement reçue, je la fais mienne jusqu'à en

au pouvoir : l'État « bourgeois ». ✗ Nietzsche double aspect de l'État : 1) instrument d'émancipation et de liberté 2) machine de pouvoir destructrice et aliénante ➢ L'anarchisme Défendu par Proudhon et Bakounine : un rejet pur et simple de toute forme d'État (Marx cherche plutôt un dépérissement progressif de l'Etat). ➢ Le Totalitarisme Régime légal mais illégitime, détruit les libertés individuelles au profit d'un seul homme ou parti. ➢ La Démocratie La base est la volonté populaire (Contrat