Bergson Et La Liberté

l’avons vu en cours, non seulement elle donne forme à l’expérience de l’individu, mais elle donne aussi une direction à son existence. Effectivement, la conscience ne peut être déliée de l’action, soit de la vie en général, d’où le fait que, pour Bergson, la conscience soit coextensive de la vie, les deux allants de paire. En d’autres termes, si l’individu ne vivait pas, la conscience n’aurait de sens aucun : qu’entend-on par « vivre » ? Vivre c’est « être en relation avec ». Nous avons vu, durant

lui et les autres. Celui-ci ne peut tirer des leçons du passé et ne peut penser aux conséquences à venir, or selon Bergson, « la conscience est un pont jeté entre le passé et l'avenir ». A cela s'ajoute le fait que la conscience nous permet de faire des choix, de délibérer, de nous poser des questions ; autrement dit être libre ; donc être inconscient, c'est être privé de sa liberté. On peut aussi reprocher à l'inconscient d'avoir un comportement se rapprochant de celui d'un animal. Or selon Kant

De nos jours nous construisons de nombreuses autoroutes pour cela il faut détruire des champs, modifier le paysage, ou encore demander à la population de partir. L ‘« intelligence fabricatrice » formule bergsonnienne, a fait son oeuvre : -selon Bergson l’homme aurait reçu une intelligence fabricatrice de la nature. De plus cette intelligence lui permettrait de fabriquer des instruments. Cette intelligence permet à l’homme de produire des instruments dont il ne dispose pas naturellement et donc ainsi

moyen de se trouver des excuses pour notre comportement or Sartre nous dit que nous sommes toujours libres de choisir même si nous sommes dans un monde que nous n’avons pas choisit. C’est donc un mensonge à soi et un mensonge aux autres car notre liberté nous expose à une certaine vérité de nous-mêmes qui parfois nous dérange. Mais Freud n’a jamais voulu déresponsabiliser les hommes car la pleine connaissance de nos actes implique la pleine responsabilité. Pour Kant il y a une unité de conscience

valeur et norme ) rupture du lien familiale, perte de toute insertion sociale - usurpation a la fois de ces idées, de ces valeurs morale, usurpation économiques , nous pouvons donc en conclure que la religion a l'encontre de la secte préserve une liberté de conscience basée sur le doute à la différence de la secte qui n'accepte aucune contradiction ou opposition au message délivré par le gourou Portant Marcs à dénoncé la religion comme étant un moyen de maintenir les hommes dans l'illusion La

quand on a mauvaise conscience ; ou a contrario elle donne une haute estime de soi lorsqu’on a bonne conscience. La conscience morale, c’est cette voix intérieure qui nous détourne de mal agir et nous incite à bien agir. Elle est la condition de la liberté et de la responsabilité inséparables de l’action morale ; autrement, c’est parce que l’homme possède la conscience qu'il peut être considéré comme un sujet libre et responsable de ses actes, donc comme un sujet moral. Dire de l’homme qu’il est libre

l'avenir. » Bergson, L'Energie spirituelle, 1919. La seule façon d'exister pour la conscience c'est d'avoir conscience qu'elle existe. » Sartre, L'Imagination, 1936 L'hypothèse de l'inconscient est nécessaire [...], parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires. » Freud, Métapsychologie, 1952 (posth.) « L'imagination [...], c'est la conscience tout entière en tant qu'elle réalise sa liberté. » Sartre, L'Imaginaire, 1940. Toute personne a droit à la liberté de penser, de

réunir, créer une dispute ou une amitié … Le rire est ce couteau à double tranchant ! Alors la question est de savoir si l’on peut on rire de tout ? I/ Le rire trouve ses limites dans nos valeurs contemporaines : Source d’insensibilité : Bergson montre que la sensibilité est l’une des conditions du rire. Il faut veiller à ne pas blesser et rire sans moquerie. La sensibilité de l’individu avec qui on rit fixe les limites : le rire ne doit pas être une arme pour faire souffrir, ou épinglé une

biologiques, mais qu'elle est un être libre. Être capable de réfléchir et de refuser des lois. Ainsi pour prouver sa liberté, chaque conscience est amené devant l'autre conscience à risquer sa vie mais de manière symbolique, en effet prouver que l'on est pas seulement un animal, un corps vivant et seulement ça c'est être prêt à assumer le risque de la vie. Et à montrer finalement que la liberté et plus importante que le corps. S'engage donc entre les deux consciences une lutte à mort, dit Hegel, chacune

question qui sous tend l’organisation sociale, politique et économique. L’homme a aussi souvent marqué son attention quant aux préoccupations sur son destin et sa relation avec l’audelà. En termes chrétiens, c’est la question de la grâce et de la liberté qui va soutenir et éclairer la réflexion sur ces notions existentialistes. C’est dans cette ligne de pensée que Jacques Maritain a commis cette monographie qui a été soumis à notre étude : Humanisme intégral1. L’auteur pose le problème de l’homme