Bergson La Joie

d'emblée présente dans la conscience psychologique réfléchie. Texte 3 : Bergson s'interroge sur les variations d'intensités de la conscience. Dans la première étape, il explique que le degrés d'intensité de la conscience est inversement proportionnelle au degrés d'habitude et d'automatisme pour montrer ensuite, dans la seconde étape, qu'il est proportionnelle à la dose et à la création de choix. Dans sa conclusion, Bergson en vient même à assimiler que la conscience suppose le choix et inversement

qu'un abeille quelconque ou tout autre animal vivant à l'état grégaire, cela est évident. La nature, en effet, selon nous, ne fait rien en vain ; et l'homme, seul de tous les animaux possède la parole. Or, tandis que la voix ne sert qu'à indiquer la joie ou la peine, et appartient pour ce motif aux autres animaux également ( car leur nature va jusqu'à éprouver des sensations de plaisir et de douleur, et à se les signifier les uns aux autres ), le discours sert à exprimer l'utile et le nuisible, et

il est donc certain que je peux acquérir une certaine connaissance d’autrui. Donc, la sympathie me permet certes de connaitre autrui de par les sentiments, c’est-à-dire ce mode de communication entre consciences qu’est le partage de ces sentiments (joie, tristesse..) et qui distingue les êtres et les prend en compte.. C’est la participation affective selon Max Scheler. Mais jusqu’où va cette connaissance des sentiments de l’autre ? Comment savoir que l’autre est triste alors qu’il sourit ? Comment

» (Huysmans,1991, p.67) ou est-ce que cela peut inspirer au lecteur le contraire ? Sans vouloir attribuer à Huysmans quelque message utopiste que soit, comment se fait-il que ce roman, qui suit la lignée de son siècle spleenétique, peut inspirer la joie par un message morose et pessimiste ? Peut-être est-ce alors grâce à l’ironie, ou peut-être l’ironie est espérée par le lecteur, qui, comme le dit Jankélévitch, « ne se dépêche de rire que pour n’avoir pas à pleurer » (Jankélévitch, 1964, p.9). Lorsque

Temps Modernes nous voyons l’image d’un homme happé par la machine en train de fixer des boulons vainement puisque les boulons ne tiennent rien. L’homme nous le voyons apparaît avec un sourire niait de folie. Nous pouvons ici nous demander est-ce la joie d’être fous ou bien l’inconscience totale de cet homme qui lui donne ce sourire large. On assiste depuis la première révolution industrielle à une robotisation de l’homme ; à un dénigrement de son sujet pour n’en faire qu’une chose : que des muscle

bénéficier de toutes les réactions chimiques qu’il produit dans notre corps et notre cerveau, mais c’est un rire qui fait aussi réfléchir. La joie et le plaisir ne dépend pas de ce qui nous arrive, mais de ce que nous provoquons. Initier son rire et offrir un sourire, c’est prendre conscience de la responsabilité que nous avons d’être les auteurs de notre joie et de notre enthousiasme, de les cultiver et de les diffuser. Le rire est une énergie qui illumine le visage et le regard de ceux que l’on croise

n’est-il pas pour l’homme un moyen de se libérer de l’aliénation du quotidien ? Œuvre d’art n’est-elle pas par ailleurs le témoin de la lucidité, qui se traduit par l’envie de réaffirmer la vie par delà l’absurdité et la douleur du monde ? Selon Bergson, l’art nous détourne de l’abstraction qui nous fait perdre le contact avec les choses, et ce tout en nous arrachant aux préoccupations pragmatiques par lesquelles nous réduisons la réalité à de sommaires schémas pour guider l’action. L’œuvre d’art

philosophes) et ce qu’ils échafaudent comme théorie sur ce qu’ils vivent, il est normal qu’une charge le motive et transparaissant dans cette théorie. Souvent, on a pas seulement le déploiement du froide raison mais aussi des afects, d’un rapport à la joie (Spinoza), à la peur (chez Jonas) et ici, chez Vladimir Jankélévitch, le traité des vertus. Un jeune pianiste est venu trouvé Jankélévitch pour pouvoir jouer avec lui : ils ont joué du piano ensemble (français : Debussy, Ravel) sans rien dire et depuis

apporte une joie profonde à tous ceux qui s'y adonnent est bien connu. L'activité créatrice, productrice de nouveauté, procure aux hommes une satisfaction qui, du moins à un certain point de vue, ressemble au bonheur. En effet, même si la création suppose des sacrifices et des souffrances multiples (ainsi parle-t-on souvent des « affres de la création »), elle est généralement ressentie, pendant les moments ou elle s'exerce effectivement, comme une joie vive qui comble tous les désirs; La joie créatrice

Cocotte: Merci beaucoup pour votre aimable commentaire, Cher Raoul. Le second... Sylvie: Tres agréable à suivre, tres bonne lecture et voix! Lindsay: Merci M Depasse, Vous réussissez comme à votre habitude à faire... Corinne: C’est toujours une joie de retrouver votre nom sur les... raoul raba: merci pour ce beau conte et votre savoureuse lecture merci aussi... Jean-Pierre Baillot: Les hommes ne sont pas assez courageux ;-) Bruissement: @leo: ce ne serait pas vous rendre service que de vous