Bergson La Liberté Créatrice

démocratiques contemporaines préfèrent parler d’éthique que de morale. On accepte mal qu’on nous fasse la morale ; mais on comprend mieux que l’on nous rappelle des exigences éthiques. Mais quoi qu’il en soit, « le souvenir du fruit défendu, fait remarquer Bergson, est ce qu’il y a de plus ancien dans la mémoire de chacun de nous, comme dans celle de l’humanité ». C’est dire que la morale apparaît légitimement, voire naturellement comme ce système de règles que l’homme suit ou doit suivre dans sa vie aussi

protéger les hommes de leur propre fragilité (les objets habillent, protègent, réchauffent, nourrissent, soignent) mais ils répondent aussi à des désirs (Ils divertissent, augmentent le plaisir de vivre mais aussi la liberté de se déplacer, de se cultiver et d’échanger qui est une liberté de pensé) Dans cette perspective ce qui pourrait définir un objet c’est sa fonction, son utilité. On remarque cependant très vite que l’on ne peut réduire le sens des objets à leurs seuls fonctions utiles. Ces derniers

LIBERTE METAPHYSIQUE- ETRE LIBRE EST-CE FAIRE CE QUE JE VEUX ? En cliquant ici on trouvera une version plus approfondie de cette leçon. 1- Introduction problématique Prisonnier du sens commun, on oppose la liberté de faire « ce que je veux » aux interdits moraux qui « m’empêchent de faire ce que je veux ». Il s’agit d’interroger les présupposés d’une telle opposition pour mieux comprendre la nature de la liberté que la volonté exprime. On peut constater que la volonté humaine n’est pas assez forte

forme et produit. Travail animal = assimile l’objet de la satisfaction. L‘homme en transformant la nature et les choses, se construit et se réalise lui-même. La nature est transformée à son image, l’homme accède ainsi à la conscience et à la liberté. Dialectique du maître et de l’esclave, dans La Phénoménologie de l’esprit (1807), par Hegel. / 1 / Situation initiale : le maître domine l’esclave ; ce dernier accepte d’être esclave pour ne pas mourir. Mais ce dernier va se libérer par

l’avons vu en cours, non seulement elle donne forme à l’expérience de l’individu, mais elle donne aussi une direction à son existence. Effectivement, la conscience ne peut être déliée de l’action, soit de la vie en général, d’où le fait que, pour Bergson, la conscience soit coextensive de la vie, les deux allants de paire. En d’autres termes, si l’individu ne vivait pas, la conscience n’aurait de sens aucun : qu’entend-on par « vivre » ? Vivre c’est « être en relation avec ». Nous avons vu, durant

Première approche De toutes les facultés humaines, l’imagination est l’une de celles qui suscitent les appréciations les plus contradictoires. Pour les poètes, pour les artistes en général, mais aussi selon certains philosophes, elle témoigne de la liberté de l’esprit humain. Grâce à l’imagination, en effet, les hommes sont capables, non seulement de se représenter l’irréel, mais aussi de soumettre le monde à leurs désirs en dessinant les nouveaux territoires de la vérité : « l’imagination est la reine

puissance technique = conditions de survie pour l’homme -Procédé ouvert tandis que l’instinct est figé -Progresse de manière indéfinie L’homme est donc homo-faber, c'est-à-dire l’homme qui fabrique des outils Bergson, dans l’évolution créatrice écrit : « L’intelligence est la faculté de fabriquer des objets artificiels, en particulier des outils à faire des outils, et d’en varier indéfiniment la fabrication » La technique est donc : -La fonction première de l’intelligence

choses qui sont indépendantes de notre volonté. Mais, on peut très bien imaginer que de telles choses existent et, dans notre imagination, elles subiront inévitablement l’influence du temps car, rappelons-le, notre imagination est rarement purement créatrice (rappelons-nous l’exemple de Descartes dans ses Méditations métaphysiques, la chimère peinte aura au moins les couleurs de réelles, donc non créées, tout au plus mélangées), et donc elle se sert de notre réalité pour nous en la modelant à sa guise

comme l'explique le récit biblique de la genèse. Cela signifierait donc que l'homme, à l'image du Dieu créateur, possèderait ce même pouvoir créatif, l'homme serait artiste et sa vie serait son œuvre. L'être humain aurait donc une compétence créatrice qui lui permettrait à la fois de créer au sens technique/matériel du terme, ce dont nous rend compte la société technique contemporaine, mais il serait aussi artisan de sa vie au plan factuel de par ses décisions et orientations. Cependant, si

question qui sous tend l’organisation sociale, politique et économique. L’homme a aussi souvent marqué son attention quant aux préoccupations sur son destin et sa relation avec l’audelà. En termes chrétiens, c’est la question de la grâce et de la liberté qui va soutenir et éclairer la réflexion sur ces notions existentialistes. C’est dans cette ligne de pensée que Jacques Maritain a commis cette monographie qui a été soumis à notre étude : Humanisme intégral1. L’auteur pose le problème de l’homme