Bergson La Politesse

mais par le silence et le sérieux que le sage se distingue dans une assemblée. » Ahmadou KOUROUMA ( 1927-2003) ____________________________________________________________ « Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d’action. » Henri BERGSON ( 1859 - 1941 ) ____________________________________________________________ « Etre aimé, c’est plus qu’être riche, car c’est être heureux. » Claude TILLIER  ( 1801 - 1844 ) ____________________________________________________________ « Le

d’agir humainement De plus, la vertu est une force qui, lorsque nous parvenons à nous l’approprier, nous rend plus humain et plus heureux. La politesse agit comme première vertu, pour moi-même, pour l’autre et pour créer un lien entre moi et l’autre, expliquez. La politesse est la première vertu et l’origine peut-être de toutes. La règle de politesse est en effet l’une des premières que l’on apprend aux enfants : « Ne fais pas ça, c’est mal, c’est laid, … » La règle précède le jugement du mal

bienveillance du lion, qui ensuite soude les bêtes entre elles (43) ; une fois unies elles trouveront dans l’âne la victime autant nécessaire qu’idéale. L’intérêt croissant que Dom Juan manifeste auprès de M. Dimanche l’oblige à répondre sur le même ton de politesse et le paralyse. Le bavardage mondain du faux professeur n’est là que parce la fille et surtout la mère ont plaisir à l’entendre (et non parce qu’il y prendrait lui-même un intérêt ; la bouffonnerie avec laquelle il rapporte la conversation avec la

dans le bonheur que le malheur, lorsque je dis à quelqu'un que je suis « content pour lui » ou que « je me réjouis pour lui ». La première forme de sympathie brille d'un éclat superficiel et se rattache aux conventions sociales, au respect et à la politesse – la deuxième est partage pur, c'est accepter de s'élever au-delà de soi-même pour s'offrir entièrement à l'autre. Cette forme de sympathie spontanée n'attend rien en retour et ne se plie à aucune règle, elle échappe à tout modèle normatif. Elle

l’époque contemporaine, dans la mesure où il envoie « de temps en temps […] aux vivants sa carte de visite, stances ou sonnets ». Mallarmé n’avait en effet pas rompu avec ses contemporains, pratiquant le plus souvent avec eux un « terrorisme de la politesse » (selon l’heureuse formule de Sartre, dans sa Préface aux Poésies), par exemple en répondant systématiquement avec aménité aux multiples littérateurs qui lui envoyaient leurs livres ; ou encore, en recevant chez lui, pendant plus de vingt ans, une

conservation des formes collectives d'organisation sociale, de la société, de l'intérêt général, d'autre part à l'agrément de la vie des individus en société. Elle peut renvoyer à l'ensemble des règles de conduite diffuses dans une société donnée (politesse, courtoisie, civisme), ou encore à des préceptes énoncés explicitement par une religion ou une doctrine (morale religieuse, philosophie morale, éthique). Les règles morales peuvent se diviser en deux groupes : d'une part, les maximes de la morale

qu'a élaboré Bergson. Texte 8 : BERGSON, L’Énergie spirituelle, « L'âme et le corps » BERGSON, veut montrer contre les matérialistes pourquoi la conscience ne peut pas être produite par le corps, c'est-à-dire par le cerveau bien quelle soit en relation étroite avec lui. Ils sont solidaires, ils ne vont pas l'un sans l'autre. Il va critique ce que les scientifiques construisent comme représentation de la conscience à partir de ces expériences. C'est pourquoi BERGSON, prend une approche

52-53) qui décrivent les manifestations nerveuses et physiques des spectateurs qui s’abandonnent au rire. Le document 2 met davantage l’accent sur les mécanismes du comique, sur ce qui déclenche le rire, sur l’objet du rire (individu ou groupe) : Bergson insiste donc, au contraire, sur la distanciation intellectuelle indispensable, selon lui, à la manifestation du rire. Cette distanciation est matérialisée, dans les docs 3 et 4, par le cadre dans lequel s’exerce le rire : il s’agit, dans les deux

dans certaines communautés Amérindiennes, du Pacifique et de l’Inde. Elle consiste en la réunion de plusieurs parties d’une tribu (souvent très riche) et l’échange de tous ce qu’il est possible d’échanger : objets, immeuble, mais « avant tout des politesses, des festins, des rites, des services militaires, des femmes, des enfants, des danses, des fêtes, des foires » etc. Les deux tribus rivalisent de richesse, en rendant beaucoup plus que ce qui leur a été donné, et cela sans fin, pouvant aller

que nous portons sur elles. Nous pensons naturelle de crier dans la colère, pleurer dans la peine, le petit enfant en France à pour premiers mots des termes affectifs. En Suède, ce sont des mots liés aux mouvements et au Japon c’est une formule de politesse. On voit donc que la compréhension du monde extérieur dépend de la structure interne du Langage. Nous pensons que c’est l’esprit qui vient modeler le Langage alors que c’est le Langage ici qui produit une certaines façons de penser. Nous revenons