Bergson La Technique

oeuvre, c’est que cet art se résume a une technique. Cependant l’art dépasse la technique car il suppose l’inspiration. Ainsi, l’artiste peut-il réellement maîtriser ce qu’il fait, comme le fait l’artisan, ou bien la maîtrise de l’œuvre est-elle incompatible avec le concept même de l’art ? De prime abord, il semble que l’artiste, plus que n’importe qui, doit pouvoir maîtriser son œuvre. En effet, l’artiste se doit de maîtriser à la perfection la technique de son art, et ainsi, il est avant tout

II. LE TRAVAIL ET LA TECHNIQUE A. LE TRAVAIL Introduction L'origine du mot suggère l'idée d'assujettissement, de torture. L'étymologie du mot français «travail» nous renvoie au latin tripalium qui désignait un instrument de trois pieux destiné à maintenir les bœufs ou les chevaux difficiles pour les ferrer. Le substantif travailleor qui en est issu directement – et qui prend rapidement la forme «travailleur» – signifie d'abord non pas artisan, ouvrier, mais bourreau, tourmenteur. On dit que le bourreau

Un tableau qui imiterait avec une technique parfaite le réel serait au mieux un trompe-l'œil. Or ce genre reste mineur en art car une fois l'astuce déjouée il perd très vite son intérêt nous dit Hegel, en prenant l'exemple des raisins de Zeuxis si bien peints que des oiseaux seraient venus se casser le bec dessus. Donner à l'art la règle d'être une bonne imitation ne peut pas être un critère déterminant de sa qualité car elle réduit l'art à une simple technique. Or précisément l'art se distingue

craindre la technique? (Introduction rédigée) S’il faut réfléchir sur la technique, la première chose à dire est peut-être celle-ci : la technique nous entoure. Où que l’on regarde, la technique est là, il y a des objets techniques. Que ce soit mon ordinateur, vos masques ou vos stylos : on se trouve entourés d’objets techniques. Mais qu’est-ce que la technique exactement?

Le travail et la technique Introduction (important) : Travail et technique font partie intégrante de nos expériences quotidiennes. Or, cette omniprésence ne va pas sans une ambivalence qui se retrouve dès l’origine de ces deux notions. En effet, nous vivons, d’une part, le travail et la technique comme indispensables non seulement à notre survie mais à notre propre réalisation : par le travail nous développons nos facultés, par la technique nous accroissons notre pouvoir sur nous-mêmes et les

optimisme technique sans illusion Par Marcel Kouassi N’dri www.contrepointphilsophique.ch Rubrique Philosophie 20 janvier 2011 Introduction À mesure que nous examinons le vaste champ intellectuel de la philosophie de la technique, nous y découvrons un optimiste béat : la technique moderne et, par extension, toutes les technosciences reçoivent la bénédiction de certains penseurs dont le plus connu est sans nul doute René Descartes. Selon cette perspective, la technique moderne doit

qu'il en soit, les évolutions contemporaines ne se réduisent pas au développement de l'irréligiosité ou de l'athéisme. D'une part, on observe dans toutes les religions la montée d'intégrismes 9 hostiles à la rationalité scientifique et au progrès technique, au matérialisme (au sens commun d'attachement aux biens matériels) et à la démocratie, qui refusent que la religion devienne une affaire privée relevant de la libre conscience individuelle. La religion est alors valorisée dans sa dimension dogmatique

richesse et à la propriété par le biais du travail. L’Homme travaille donc, reçoit un salaire, et peut alors se considérer comme libre financièrement. Bergson affirme qu’  « un être ne se sent obligé que s’il est libre, et chaque obligation prise à part implique la liberté » ; l’idée d’autonomie découle alors de celle d’obligation due au travail et Bergson montre donc bien que le travail, au prix de la contrainte, porte ses fruits chez l’Homme. C’est donc avant tout le travail qui nous offre la possibilité

tous ces objets, sommes-nous encore capable de les définir, d’interroger notre rapport aux objets, d’en dégager des significations ? Les objets sont avant toute chose des créations humaines, ils sont les fruits de l’intelligence et du savoir-faire technique des hommes. Ils répondent à des besoins vitaux : protéger les hommes de leur propre fragilité (les objets habillent, protègent, réchauffent, nourrissent, soignent) mais ils répondent aussi à des désirs (Ils divertissent, augmentent le plaisir de

Paul Batcabe TSMP2 La technique, triomphe de la raison L'homme ne peut aujourd’hui se concevoir que dans un monde technique. Tout autour de lui est technique,même en sport on parle couramment d'un «jeu technique» au tennis par exemple. Dans ceux dits artistiques comme la danse ou le patinage, on distingue ainsi deux notes, une note artistique sensible à l'interprétation, aux émotions et sentiments dégagés, à l'originalité et une seconde note, technique jugeant le sportif sur la clarté