Bergson Le Rêve

nous ne nous apercevons pas » (Nouveaux essais sur l'entendement humain II, chapitre 1). Un siècle plus tard, Maine de Biran, dans son Mémoire sur les perceptions obscures, affirme lui aussi qu'il existe une sensibilité passive inconsciente. Enfin, Bergson, analysant les mécanismes de la mémoire, montrera comment l'oubli chasse hors de la conscience des perceptions et des souvenirs qui ne sont pas utiles à l’action. Mais, dans tous les cas, cet inconscient désigne négativement ce qui n'est pas encore

s'évanouissait, j'avais oublié la fille de mon rêve. Un homme qui dort, tient en cercle autour de lui le fil des heures, l'ordre des années et des mondes (b). Il les consulte d'instinct en s'éveillant et y lit en une seconde le point de la terre qu'il occupe, le temps qui s'est écoulé jusqu'à son réveil; mais leurs rangs peuvent se mêler, se rompre. ________________________________________ Notes (*) L'incipit de la Recherche ne comprend aucun récit de rêve. Toutefois, le premier paragraphe de l'oeuvre

nous même que nous ne les remettons pas en cause. Au contraire, les effets de l’inconscient troublent l’Homme, ce sont des effets contrastes dans la conscience. Cette dernière se pose des questions sur ses rêves, ses angoisses… Pourquoi ai-je fait tel rêve ? Que signifie-t-il ? Pourquoi ai-je peur de ceci, de cela ? En fait la conscience examine et souffre parfois de ce que l’inconscient lui fait part, car elle ne se l’explique pas et n’arrive pas à s’identifier. Pour Freud, la psychanalyse est quelque

condamné par Platon pour son caractère mensonger. Il nous maintient au fond de la caverne alimentant le charme des ombres qui défilent sous nos yeux. Il nous détourne de la recherche de la vérité car il ne nous donne pas à voir la réalité. Cf : le rêve de St Joseph où les tableaux représentant le paradis où l’apocalypse. L’art était d’ailleurs à l’époque moderne appréhendé comme une perversion par l’église. Cf : Molière enterré dans la fosse commune. Quand la nature ou un objet d’art nous charme

à son terme ? Ensuite, répondre exactement figerait le sujet qui se définit pourtant comme devenir, comme projet. Problème : L'homme n'est pas un objet de science comme les autres. Sa dimension spirituelle est d'ordre qualitatif comme le montre Bergson. Il est capable de création de soi, de nouveauté donc de liberté. Il échappe au principe du déterminisme, aux prévisions exactes que ce principe permet. Qu'est-ce qui pourrait rendre la réponse inexacte ? La connaissance de mon essence exige-t-elle

C'est parce que nous disposons de mots communs que nous pouvons mettre nos pensées en commun. Mais l'opération mérite d'être analysée plus précisément : que se passe-t-il lorsque je mets ma pensée en commun par le langage ? Suivons ici la réponse de Bergson : ma pensée abandonne sa singularité pour se « couler » dans la généralité d'un mot commun ; « chacun a sa manière d'aimer » et se rend bien compte que le langage traduit fort mal ce qu'il ressent personnellement. Les mots dont on dispose nous déçoivent

désir sensuel (la volupté) / le désir de savoir (la curiosité). • Dans cette lutte que la volonté et le désir, la conscience et l’inconscient se livrent en nous comme un champ clos. • Pour Freud le rêve est l’expression du désir réalisé. Le désir refoulé –non satisfait- resurgie sous forme de rêve par l’inconscient. • Deleuze reproche à la psychanalyse d’avoir méconnu la véritable nature du désir qui est inventivité infini. En partant du fait que le désir est manque (l’objet du désir, pour Freud

modifier * en se détachant du monde la conscience s’ancre donc dans le temps, c’est la mémoire et la capacité a anticiper, ce qui nous permet de réfléchir sur le monde C) Conscience et choix conscience un pouvoir de décision Selon Bergson : conscience signifie choix. Mes actes sollicitent ma conscience et je mobilise des éléments en moi pour déterminer mon action dans le présent. Ma conscience rassemble et organise mon expérience passée pour me préparer au futur et résoudre les problèmes

Malebranche ; Leibniz ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau (la nature est-elle une entrave à la liberté humaine ?); Kant. Les auteurs au programme sont pour la Période Contemporaine : Hegel ; Comte ; Cournot ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Husserl ; Bergson (la conscience contrarie-t-elle notre liberté ?) ; Alain ; Bachelard ; Merleau-Ponty ; Sartre (la liberté peut-elle faire l’économie du risque ?) ; Heidegger. Exemple de compréhension : Sartre (la liberté peut-elle faire l’économie du risque 

le mariage mènent à l’insatisfaction, est-ce véritablement un message fataliste et pessimiste ou est-ce feint, et cache-t-il un espoir, de l’optimisme ? L’ironie, selon Jankélévitch (référence), cache une attitude positive, car il y a un idéal, un rêve d’un monde meilleur derrière la dénonciation d’un monde mauvais. Sommes-nous d’accord que « Logiquement, ce roman bourré d’idées conclut à la résignation, au laisser-faire » (Huysmans,1991, p.67) ou est-ce que cela peut inspirer au lecteur le contraire