Bicéphalisme Et Cohabitation

de la République est très clairement le chef de la majorité parlementaire. Le chef de la majorité parlementaire n’est pas le Premier Ministre comme c’est le cas dans un régime parlementaire. Dans cette perspective, le présidentialisme renonce au bicéphalisme de l’exécutif ou à la diarchie au sein de l’exécutif voulu par la Constitution de 1958. En période de présidentialisme, le Premier Ministre et son Gouvernement ne constitue pas une tête du pouvoir exécutif, ils sont bien au contraire les exécutants

République et de l’autre le gouvernement avec à sa tête le premier ministre. Ce bicéphalisme institutionnel se retrouve à l’échelon administratif où les compétences se répartissent entre l’administration gouvernementale et l’administration présidentielle. Ce dédoublement ne pose pas de difficultés particulières en période de concordance des majorités, mais le système de la 5ème République n’interdit pas al cohabitation, c’est-à-dire la coexistence à la tête de l’Etat d’un président de la République

droit n’est que le produit de cette vision sociale. La séparation des pouvoirs chez M c’est s’appuyer sur la société sociale : la noblesse, le peuple, le roi, la bourgeoisie qui ont des intérêts opposées, l’idéal de l’état c’est d’organiser la cohabitation de ces forces sociales en faisant bien attention à deux éléments : que toutes les forces sociales puissent trouver représentation dans l’état. Aucune force sociale ne doit pouvoir écraser les 3 autres. Pour Montesquieu le pouvoir politique se décompose

cette hégémonie : 1)- 1960 : interdiction du PAI de Majhemout DIOP , accusé d'être responsable des troubles survenus lors d'élections municipales à St-Louis. 2)- 1962 : l'éviction de Mamadou DIA, accusé d'avoir fomenté un coup d'Etat, mit fin au bicéphalisme de l'Exécutif et autorisa une révision constitutionnelle qui établit les fondements du présidentialisme au Sénégal ( - Voilà le contexte qui a donné naissance à la Constitution du 7 Mars 1963, toujours en vigueur : Cf. Magatte LO, Sénégal : l'heure

et la Finlande. De fait, en France, de l'absence de séparation rigide des pouvoirs, la nature du régime français change en fonction des configurations politiques. Quand la majorité présidentielle correspond à la majorité parlementaire, le bicéphalisme de l'exécutif n'est plus qu'apparent : le Président gouverne assisté de son Premier ministre. Dans ce cas, les pouvoirs du Président sont extrêmement étendus (sans équivalent dans aucune grande démocratie libérale) et nous sommes en présence d'un

De fait, en France, de l'absence de séparation rigide des pouvoirs, la nature du régime français change en fonction des configurations politiques. Quand la majorité présidentielle correspond à la majorité parlementaire, le bicéphalisme de l'exécutif n'est plus qu'apparent : le Président gouverne assisté de son Premier ministre. Dans ce cas, les pouvoirs du Président sont extrêmement étendus (sans équivalent dans aucune grande démocratie libérale) et nous sommes en présence d'un

s’opérer. On assiste à une dissociation entre la fonction du chef de l’état et celle du chef du gouvernement. Celle de chef du gouvernement est assurée parce qu’on appelle le vice-président du conseil des ministres. Cette dissociation aboutit au bicéphalisme de l’exécutif et surtout à l’irresponsabilité de fait du président de la république. A l’inverse, le vice-président du conseil des ministres qui exerce son autorité sur le gouvernement assure la responsabilité devant l’assemblée de la politique

tandis que les autres sont investis de pouvoirs supérieurs de gestion (B). A - Les organes d’impulsion “Il ne saurait exister de dyarchie au sommet” rappelait le général de Gaulle en 1964. Néanmoins, la Constitution de 1958 a mis en place un bicéphalisme administratif : dans l’exercice du pouvoir réglementaire central et dans l’exercice du pouvoir de nomination des fonctionnaires, les compétences sont partagées entre le Président de la République (art. 13) et le Premier ministre (art. 21), dont

Premier ministre qui est dans le droit l’autorité administrative de droit commun, l’autorité principale. Bicéphalisme administratif : deux autorités à la tête de l’Etat. C’est une innovation de la Vè République par rapport aux autres. Le partage des compétences entre ces deux autorités n’est pas très précis et laisse donc une place importante à la pratique et notamment en période cohabitation. Souvent elliptiques, les textes laissent une grande importance à l’interprétation marquée par une évidente

cas de désaccord, peut de sa propre initiative faire prévaloir sa volonté. C’est une chambre d’avis qui intervient à titre consultatif. Cela va conforter le parlementarisme, que l’on va tenter de corriger trop tard en 1954. B) L’exécutif Le bicéphalisme exécutif habituel en régime parlementaire est institutionnalisé par la constitution. Il associe le président de la république et le gouvernement dirigé par le président du conseil des ministres. 1) Le président de la république Il est élu