Boucherie Héroïque

B) Un monde de violence L’absurde et l’inconscience déterminent la violence. Hyperboles qui sont écrites ici dans le but de rejeter le conflit alors que dans les épopées classiques elles sont présentes dans le but d’exalter le sentiment héroïque. (l.22 « cent, mille fois plus enragés que mille chiens et tellement plus vicieux » et l.14 « armés jusqu’aux cheveux ») La violence des combats et la cruauté de l’Homme est soulignée avec les allitérations en « s » et en « r » l.18-20-21 Destruction

la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les rois faisaient chanter des TE DEUM chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants et gagna d’abord un village voisin ; il

pas présentés comme des victimes mais comme des animaux l’expression tas de morts (l. 18). L’expression boucherie héroïque (l. 14) est importante, puisqu’elle rassemble une réalité horrible (des milliers de morts) et le prestige malsain qui l’entoure (l’idée de héros, du prestige de l’uniforme) ; on a ici un oxymore car un carnage atroce devient une soi-disant gloire (avec le terme héroïque). Une dimension tragique . derniers soupirs (ligne 26) : nous ne sommes plus dans le registre de l’héroïsme

d'efficacité à deux registres différents, le registre ironique et le registre pathétique. a) 1er paragraphe : le registre ironique pour raconter avec un détachement feint le déroulement du combat. → démythifier la guerre. Montrer que son apparence héroïque cache un massacre absurde. Le lecteur est amené à s'indigner. b) 2e paragraphe : les conséquences sur le civils décrites selon le registre pathétique pour susciter a compassion du lecteur. Hypotypose (« Ici », « là », « d'autres ») = une seule

qualifie des victimes de guerre de « coquins qui en infectaient la surface ». Par ailleurs, il feind, dans ce même extrait, une certaine admiration pour la guerre en lui attribuant une dimension spéctaculaire voire héroïque. On y retouve des expressions telles que : « boucherie héroïque » ou encore « théâtre de la guerre » qui sont en décalage avec le contexte de guerre dévastatrice. On peut expliquer le choix de l’ironie par le fait que les philosophes des Lumières restent des écrivains pour qui

lexical du feu : «brulant », « allumer »  enfer de la guerre [Comparaison] guerre assimilé à une « vacherie » l27, « carne » [Vocabulaire familier] condition inhumaine de la guerre, soldats comparé à des animaux Lien avec Voltaire : Candide  boucherie/héroïque 1 La découverte de la guerre : 1.2 L’évocation insolite de la guerre Bardamu pas présenté comme un personnage épique, on montre ses défauts (pas courageux, dévoué, intelligent) [Enumération] l4 la guerre est assimilée à un jeu, un divertissement

(l.5) Présente victime comme des coupables Guerre = mesure d’assainissement 2. Car légitime * Scène décrite comme un spectacle : « harmonie » (l.2), « coquins » (l.5), « héroïque » (l.8) Légitimité artistique * Massacre dans village justifié par lois du droit public * « boucherie héroïque » (l.8) / « assouvi les besoins naturels de quelques héros » (l.14-15) légitime car les héros ont tous les droits 3. justifié philosophiquement * « Raison suffisante » (l.6),

l'on ne voit pas le sang (on ne peut que deviner les combats acharnés, d'homme à homme, avec la baïonnette), il faut remarquer que les termes qui encadrent ce paragraphe sont sans ambiguïté : nous sommes bien dans « l'enfer » (l.3) et face à une « boucherie » (l.9). Le nombre de morts est sans doute exagéré (une bataille peut faire quelques milliers de morts mais trente mille paraît assez improbable en quelques heures) mais l'addition qui suit les différentes étapes est vraisemblable : c'est bien ainsi

passe autour de lui. Son seul souci est sa tristesse : il pense qu’il ne sera jamais un héros. Le lecteur constate que l’extrait La Chartreuse de Parme nous présente un personnage naïf, passif et égaré. Fabrice Del Dongo n'accomplit aucune action héroïque durant cette bataille, il est seulement spectateur de la scène. Stendhal et Candide nous donnent une vision négative de la guerre. En premier lieu, Voltaire nous décrit la bataille comme une vision absurde, à travers les yeux de son personnage

éléments d'un autre genre défunt. Séparation des genres : règle classique interdisant de mélanger le tragique et le comique, et en général de juxtaposer dans une même oeuvre des tons et des genres différents (Exemple: la poésie bucolique et la poésie héroïque). Mélange des genres (romantisme) : mélange du grotesque et du sublime dans le drame. faut-il : "Faut-il ?" est une question qui peut se poser à deux niveaux et donner lieu à un plan en deux parties : 1) la nécessité physique/matérielle/naturelle/économique/sociale