Boucherie Héroïque

camps pense avoir Dieu avec lui, donc ils pensent avoir gagné et la boucherie a été ainsi inutile. De plus, les raisons du combat ne sont que des ripostes non fondées entre les deux clans car Candide arrive dans un village bulgare que « les héros abares avaient traité de même ». Par l’emploi d’oxymores, il montre le goût des actes barbares des troupes: pour elles, la guerre est une boucherie certes, mais une « boucherie héroïque ». Pour Voltaire, le fait que héros soit synonyme de soldat est ridicule

arrive dans un village bulgare que « les héros avaient traité de même ». En dernier lieu, il aborde, par l’emploi d’oxymores, la stupidité des troupes qui ont à cœur des actes purement barbares : pour elles, la guerre est une boucherie certes, mais une « boucherie héroïque ».
Enfin, Voltaire veut, une fois de plus dans son œuvre, montrer les limites de l’optimisme. Ainsi, lorsqu’il décrit avec précision des villages en flammes, emplis de filles « éventrées après avoir assouvi les besoins naturels

coupés » , «  brûlées », «  éventrées »... Voltaire utilise également des figures de style : la litote «  des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros » ( pour signifier le viol); les oxymores ironiques « boucherie héroïque »,  «  mamelles sanglantes »(vie et mort car les mamelles nourrissent les enfants); l'antithèse et le contraste entre l'harmonie et l'enfer , les instruments de musique et les cannons. Le rythme de cet extrait est rapide et est marqué par

Ferdinand, qui décide ensuite de rejoindre un avant-poste tant la guerre lui fait peur. Il est intéressant de démontrer comment l'auteur a voulu dénoncer la guerre et transmettre son point de vue à travers un anti-héros qui participe à cette boucherie héroïque que sont les combats. La dénonciation de la guerre, qui est d'abord décrite comme une supercherie, s'appuie sur le passage "avec le colonel au milieu de la route". Ensuite, éclate aux yeux du narrateur la réalité meurtrière de la guerre et les

morts avec des euphémismes « les canons renversèrent », il n’emploie par le verbe « tuer », « la mousqueterie ôta du meilleur des mondes », le lecteur perçoit clairement la naïveté du héros. Nous avons donc une vision « héroïque » de la guerre. Après l’aspect valorisant et « héroïque » de la guerre Candide nous renvoi l’image apocalyptique de la guerre. Le héros change de vision passant d’un aspect positif  « des âmes » à un aspect plus négatif « tas de morts et de mourants », qui dénonce nettement

Problématique : « Comment Voltaire dénonce t’il l’horreur et l’absurdité de la guerre ? » I) la boucherie héroïque. 1) La parade (ligne 1 à 4). 2) La bataille (ligne 5 à 11) : canonnade, fusillade, corps à corps. 3) Coup de projecteur sur Candide après la description de la bataille. II) Ce que font les soldats, « les héros », à l’arrière. 1) Double attaque dirigée contre le roi et la religion. 2) Les exactions des prétendus héros. 3) Retour sur Candide. On voit la scène par

Candide) et la vision réaliste qui apporte un démenti flagrant. La valorisation de la guerre : Une vision esthétique et « philosophique » la « boucherie héroïque » Le texte s’ouvre sur une vision esthétique, celle des armées rangées en ligne de bataille. L’accent est mis sur l’aspect héroïque et sur une vision « philosophique » d’une véritable « boucherie ». Ici, la description s’organise autour du point de vue de Candide, avec ses propres impressions et ses propres jugements : point de vue interne

troupes . (rien n’est plus beau, si leste …) – Enfer - à la fin de la phrase après une harmonie. • Un aspect héroïque : Candide est le héros car il sort vivant, mais un héros qui tremble « qui tremblait comme un philosophe ».-il se cache,…il s’enfuit… • Il compte des milliers, une trentaine de milliers de morts : en donnant même le total à la fin de la boucherie héroïque. (oxymore) : vision réaliste de la guerre LE POINT DE VUE DE VOLTAIRE : Vision réaliste de la guerre

les chiffres « six mille (L3) »; « neuf a dix mille (L4) » ; Chs lex « horreur et mort » « criblé de coups de (L13) » ; « femme égorgé (L13) » ; chs lex « corps humain » « mamelle (l14) ; cervelle (l16) ; bras et jambes (l16) » ; Oxymore « boucherie héroïque (l8) » ; euphémisme. La cruauté est dénoncée par ce passage. Le nombre élevé des victimes ***les chiffres sans importance, jugeant utile d’en tenir le compte qu’il donne avec une désinvolture approximative. La déshumanisation trouve son point

acheva de leurs donner la mort » C’est un véritable tableau de désolation que nous présente Voltaire avec des héros contestés, une satire de l’héroïsme guerrier -oxymore : boucherie héroïque -> le rapprochement de ces mots tends à prouver que la boucherie ne peut pas être héroïque : ces héros sont des assassins Cette boucherie évoque le scandale, « les besoins naturels.. » les héros ne sont pas ceux qui dominent leur nature Héroïsme épique n’est envisageable que pour servir un roi que personne ne