Calembours

) - N’écoutant que son courage qui ne lui disait rien, il se garda d’intervenir. (Jules Renard ) DEFINITION : La syllepse emploie le même mot dans les deux sens, propre et figuré, à un bref intervalle. Il s’agit souvent d’un jeu de mots, un calembour . [De deux choses lune l’autre c’est le soleil (Jacques Prévert, le paysage changeur in Paroles]. Pour l’interrogation : les élèves doivent donner les termes de la syllepse et doivent expliquer leur sens propre et figuré. 3.2. Le chiasme Il

sa propre transcendance, qui est émotion, sentiment, et finalement poésie, encore.» Ce rapport à la poésie est essentiel dans le travail de Hains, qui reposera en grande partie, par la suite, sur des jeux de langages, contre-péteries et autres calembours. Comme Dufrêne ou Rotella, il abordera la question de la phonétique poétique et sonore. Pour lui, ces jeux de langage révèlent l'envers du monde car ils réunissent des éléments en apparence disparates. Dans la digne lignée du cadavre-exquis, Hains

pas Hugo de varier les registres et les tonalités et d’attirer l’attention du lecteur en ayant recours à l’humour : en supplantant le mot « place » par le mot « grâce ». Subtilement, Victor Hugo, encore une fois, nous surprend et, à l’aide d’un calembour, fait appel à la générosité, à la bonté du lecteur dont il tente d’ouvrir les yeux. Fait du lecteur, qui identifie le jeu de mots, un complice et introduit le salut de créatures bien souvent écrasées (v.24) sans la moindre prise de conscience.

du marquis de Bellegarde dans Ridicule) « l’équivoque » (mot à double sens en réalité bien proche du méprisé calembour !) « la saillie drolatique » (trait inattendu et amusant), « l’allusion piquante » (on évoque une chose par une autre qui y fait penser, avec un effet blessant), « la bagatelle » (un petit rien futile mais amusant), « le brocard » (trait moqueur). En évitant le « calembour », ce mal-aimé qui heurte le bon goût mais surtout, explique Mercier, dont « les équivoques dénaturent à la fois

opposer l’activité productive, mais morbide, de la spéculation, de Paris qui bouge sous la pioche des démolisseurs et l’argent des financiers. Car là est l’ambiguïté: comment apprécier le travail de Saccard, lui qui a pris ce nom fondé selon un calembour révélateur? D’un côté, il anime la ville et l’emplit d’une rumeur vivante, d’une foule vibrionnante et fertile que Renée et Maxime contemplent depuis le cabinet particulier qui abrite leurs amours. Mais son activité est aussi profondément malsaine

comique efficace et raffinée : sa prose parvient à rendre en phrases brèves un échange animé. La comédie Les Esprits (1579) conserve l’intrigue compliquée du modèle italien mais donne la primauté au comique verbal (proverbes, locutions populaires, calembours, jeux de mots) qui puise aux meilleures sources (les farces) pour créer une langue souple, rapide et imagée. Deux comédies de 1584 se distinguent un peu : Les Napolitaines de François d’Amboise et Les Contents d’Odet de Turnèbe. Dans cette dernière

OBJET D4ETUDE POESIE LECTURE CURSIVE : Paroles de Prévert 1) Jacques Prévert (Jacques André Marie Prévert) est un poète, scénariste, dialoguiste et artiste français né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine (dans le département des Hauts-de-Seine) et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite (dans le département de la manche).Durant son enfance, il fréquente souvent les théâtres et cinémas grâce à son père André Prévert, critique dramatique et cinématographique

une dernière œuvre, Le modèle rouge, de Réné Magritte, réalisé en 1935. René Magritte a un univers imaginaire et provocateur qui se construit à partir d’une réflexion sur l’interaction des mots et des images. Ses tableaux présentent de curieux calembours visuels, sortes d’équivalents en image des jeux de langage, comme nous pouvons l’observer dans Le Modèle rouge. Le titre de l’œuvre, Le Modèle rouge, désoriente et renforce le mystère, car il n’y a pas de rouge dans le tableau. S’il ne renvoie pas

 Molière) est obnubilé par son désir de devenir noble, Harpagon (L'Avare, Molière) est soucieux du moindre sou...   Le comique de mots Les auteurs de comédie usent et abusent des bons mots en faisant de la langue française un vivier de jeux de mots, de calembours, de déformations possibles... En jouant sur les mots, sur la langue, il est possible de provoquer le rire du spectateur. Dans Les Femmes savantes, Molière l'évoque tout en faisant rire: "Bélise (à la bonne): Veux-tu offenser toute ta vie la grammaire

piliers du cinéma français : - les producteurs - les scénaristes (Henri Jeanson, Michel Audiard, Aurenche et Bost) - les vedettes (Michèle Morgan, Pierre Fresnais…) Ils estimaient que l’on donnait à l’époque trop d’importance au mot d’auteur, aux calembours et luttèrent contre cela. Ils réalisent donc des films à petits budgets, avec des producteurs indépendants (Chabrol réalisera Le Beau Serge avec un héritage familial), en décor naturel car cela coûte beaucoup moins cher que les studios qui sont