Califat

turkmènes ou baharites; pendant cette époque, des relations fréquentes avec la Mésopotamie, Bagdad et la Perse amenèrent certainement quelques artistes persans au Caire, surtout depuis la destruction de Bagdad par Houlagou (1258), qui abolit le califat dans la personne du dernier calife abbaside Mostasim. Depuis ce temps les Abbasides n'eurent plus d'influence qu'en Egypte où ils s'étaient réfugiés. Ils jouirent encore du pouvoir suprême, du moins en apparence, car, comme le dit Prisse d'Avennes

pleinement son rôle, dans la liberté et dans le libre choix. L’adoration de Dieu constitue la première ligne de ce rôle et de ces devoirs historiques sur la terre. Il existe, dans le noble Coran, plusieurs versets qui stipulent cette conception divine du califat, de l’honneur que Dieu a accordé à l’être humain, de l’adoration dans le libre choix dont l'homme doit s’acquitter envers son seigneur. Citons, à titre d’exemple, quelques versets. Allah dit dans la sourate «Al-Isra»: « certes, Nous avons honoré les

loi française de 1905 qui instaure la laïcité ou la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Ce mouvement d’autonomie des sphères temporelles s’opèrent dans toute l’Europe et même durant la guerre d’indépendance des 13 colonnies anglaises. Seul le califat ottoman représente l’unité, le pouvoir religieux et politique étant alors concentré à travers « l’Umma », la communauté des croyants. Marcel Gauchet (l’Avènement de la démocratie) montre que le long mouvement de sécularisation du religieux qui dure

avec les civilisations islamique et byzantine[modifier] ------------------------------------------------- Premiers contacts[modifier] À partir des premières décennies du IXe siècle eurent lieu les premiers contacts de l'empire carolingien avec le califat d'Al-Andalus qui fut un havre de tolérance et de culture, puisant aux sources byzantines : par exemple, l'empereur Romain Ier Lécapène (Ρωμανός Α' ο Λεκαπηνός) envoie bibliothèques et traducteurs à Hasday ibn-Chaprut (Xe siècle), ministre du calife

s'allient parfois dans le cadre de luttes internes à chacun des camps. L'Espagne musulmane (711-1492) La nef de la Grande Mosquée de Cordoue. Un premier édifice fut construit en 785 ; il fut agrandi au Xe siècle Articles détaillés : al-Andalus, Califat de Cordoue, Époque des taïfas et Conquête musulmane de la péninsule Ibérique. La conquête de l'Hispanie wisigothe par les musulmans s'inscrit dans l'expansion de l'islam aux VIIe et VIIIe siècles. L'Afrique du Nord à peine conquise, le gouverneur

Seule, la religion rassemble des peuples et des pays fort différents et bientôt concurrents. 1. Divisions au sein de l’Islam. a. Les souverains musulmans ont le titre de calife (souverain, successeur de Mahomet).Deux des grands califats (royaumes) - les califats de Bagdad (Irak) et du Caire (Égypte) - vont diviser l’Islam en deux groupes: les sunnites et les chiites. b. Le calife de Bagdad s’est toujours attribué la seule descendance du Prophète. Par contre, le calife du Caire estime être

hostilité envers les envahisseurs arabes, qui furent alors chassés du Maghreb. Les Idrisides: première dynastie marocaine Du VIII e  au XVIII e  siècle, plusieurs grandes dynasties se succédèrent. Tandis que se consolidait en Espagne le califat de Cordoue, Moulay Idris, après avoir échappé au massacre des descendants du Prophète par les Abbassides, fonda la dynastie des Idrisides (VIII e -IX e  siècle) se réfugia au Maroc et, en 786, s'installa à Oualili (près de Volubilis) où il devint

. La prise de Smyrne et des Dardanelles marquent la victoire de la jeune Turquie reconnue par le traité de Lausanne de 1923. La monarchie ottomane n’existe plus (le sultan s’enfuit) la République est proclamée (29 octobre 1923). Un an après le califat est symboliquement supprimé. C’est la formation de la Turquie moderne qui se dote d’une Constitution, d’institutions modernes. Sous l’impulsion de Mustafa Kemal, désormais surnommé Atatürk, le pays se modernise et s’occidentalise jusque dans les mœurs

apporte son soutien à la fois à Abou Bakr al-Baghdadi, califede l'État islamique, Ayman al-Zaouahiri, émir d'Al-Qaïda et au Mollah Omar, chef des Taliban20. Le 5 janvier 2015 Shekau annonce son intention de reconquérir les anciens territoires du Califat de Sokoto21,22. Une dizaine de jours plus tard, dans une nouvelle vidéo, Abubakar Shekau expose sa doctrine idéologique et se réfère à Ibn Taymiyya et Mohammed ben Abdelwahhab. Selon Romain Caillet, chercheur à l'Institut français du Proche-Orient

s’ajoutent un grand nombre de victimes. C’est l’apparition du terrorisme d’origine salafiste djihadiste (courant réformiste de l’islam du XIXème qui est très proche du wahabisme en Arabie Saoudite.) Il prône le retour à la religion pure des anciens, du califat et l’instauration d’un état islamique pour l’ensemble des croyants. Il s’agit d’une idéologie qui, aujourd’hui, sous-tend la majorité des groupes terroristes actuels. Le wahabisme est une alliance politico-religieuse fondée par Ibn Abd el Wahab