Cass 3ème Civ 14 Février 2007

droit commun des contrats. Seuls les contrats nommés ont une réglementation spécifique qui s'applique en plus des règles générales. En cas de litige c'est au juge de donner la véritable qualification du contrat. Dans le projet de réforme de 2008, l'art 14 reprend la définition des contrats nommés et innommés. Contrats internes & contrats internationaux – contrat interne : tous les éléments de ce contrat sont localisés sur le territoire français – contrat international : c'est un contrat

dans le contrat, renferme une situation propre, une individualité créatrice d’effets de droit (M. Mekki, Le nouvel essor du concept de clause contractuelle (1,2), 1ère partie, Revue des contrats 2006, p. 1051 et s. ; 2ème partie, Revue des contrats 2007, p. 239 et s.). Proposer une typologie de ces clauses contractuelles – car c’est à elles, du moins à certaines d’entre elles, on l’aura deviné, que sera consacré ce séminaire - relève apparemment de la gageure. Parce que les clauses contractuelles

2003. Ce projet de code comprend 173 articles et ne concerne que le contrat. Il énonce moins des principes généraux qu’une tentative d’unification des solutions concrètes des droits des pays européens. Un 2nd livre relatif à la vente a été publié en 2007. Les initiatives institutionnelles Mais l’idée de droit européen des contrats s’est également traduite par des initiatives institutionnelles. A cet égard, il faut d’abord souligner le rôle fondamental des directives dans

dans le code civil. Aujourd’hui, on doit y ajouter l’article 309 en matière de lois applicables au divorce (ex-article 310 du code civil), introduit en 1975 ; et les articles 311-14 et s. du code civil, introduit lors de la grande réforme de la filiation en 1972 (grand principe de l’égalité de la filiation). Les articles 14 et 15 du code civil : relatifs aux conflits de juridictions. Pourquoi n’a-t-on pas codifié plus d’article ? Il y a une première tentative juste après la 2nd guerre mondiale, au

vis-à-vis des générations futures. Ce pp s’est développé en même temps que sont apparus des dommages de masse liés à l’amiante ou au problème de la vache folle. La première fois qu’il y a eu une véritable prise en compte juridique : loi Barnier du 2 février 1995, ce texte est aujourd’hui codifié à l’art L110-1 du Code de l’environnement : « Le pp de précaution selon lequel l’absence de certitude compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment ne doit pas retarder l’adoption de mesures

plénière, 15 avril 1988, « les fresques : immeubles par natures sont devenues des meubles du fait de leur arrachement ». - Entre la qualification d’immeuble par nature et celle d’immeuble par destination. Exemple : arrêt rendu par le CE le 24 février 1999. Décision rendue avec la Loi 31 décembre 1913 sur le classement d’un monument historique. C) Les intérêts de la distinction Souvent liés au critère physique, et à l’idée persistante que les immeubles sont des biens d’une plus grande

occasionnels, attirés essentiellement par l'emplacement du fonds. Jurisprudence : 1 UNJF - Tous droits réservés Ainsi, cette distinction a été utilisée à propos de la concession d'en emplacement sur un marché (Com 3 févr. 1970 D 1970 626, Bull civ IV n° 42). Toutefois, elle n'emporte guère de conséquence dès lors que la clientèle visée réunit les caractères nécessaires pour être constitutive de fonds de commerce. En effet, pour être constitutive de fonds de commerce la clientèle doit être certaine

fait des modifications du contexte législatif dans lesquelles elles sont adoptées. Cette étude s’inscrit dans tout un courant qui revisite la distinction si traditionnelle de l’acte unilatéral et du contrat, entre autres © Jurisdoctoria n° 7, 2011 14 Norbert Foulquier sous l’effet de la prise de conscience toujours plus nette des spécificités des « contrats administratifs à clauses réglementaires ». Dans son étude sur « Le “ temps d’effet ” de la décision administrative en droit positif camerounais

a) au niveau jurisprudentiel : • Civ. 1ère 18 mai 2005 (revirement) Par cet arrêt, la C.cass a opéré un revirement puisqu’elle met fin à son refus d’applicabilité directe en droit français de la Convention relative aux droits de l’enfant, adoptée par l’Assemblée générale des NU, signée à New York, le 26 janvier 1990 et ratifiée par la France le 2 juillet 1990 et publiée par décret du 8 octobre. Ce revirement a par la suite été confirmé par Civ 1ère 14 juin 2005 et approuvé par la doctrine

long de l’année universitaire qui s’est écoulée. 3 Abréviations et acronymes: Aff. : Affaire Art. : Article B : Arrêt mentionné au Bulletin d’information de la Cour de cassation Bull. Civ. : Bulletin Civil C/ : Contre CA : Cour d’appel Cass. : Cour de cassation CEE : Communauté Economique Européenne Civ. : Chambre Civile CJCE : Cour de Justice des communautés européennes CJUE : Cour de Justice de l’Union Européenne Cons. : Conseil CPC : Code de Procédure Civile CPI : Code de la Propriété Intellectuelle