Cassation 5 Janvier 1956

responsabilité du fait d’autrui, la Cour de cassation ayant maintenu son refus initial. Ce sont essentiellement deux jugements rendus respectivement par le tribunal pour enfants de Dijon, le 27 février 1965, et par le tribunal pour enfants de Poitiers, le 22 mars 1965, qui ont opté pour une extension, fondée sur l’article 1384 alinéa 1, de la liste des cas de responsabilité pour autrui résultant des alinéas 4 et suivants du même texte. Alors que la Cour de cassation avait toujours décidé le contraire notamment

apparu inadapté et désuet, ne permettant pas à la victime l'indemnisation du préjudice subi. La jurisprudence, prouvant une fois de plus l'étendue de sa puissance et de son ingéniosité a alors initié le pas avec l'arrêt Teffaine rendu par la Cour de Cassation en 1896 qui consacre le principe général de responsabilité du fait des choses que l’on a sous sa garde. Plus, tard la jurisprudence par l'arrêt Jand'heur confirmera que la nature de la chose est indifférente et que le régime instauré est un régime

la désertion, etc... Tentatives d'abolition avortées : 1906 - 1908 Le procès était une étape crucial dans le sort d’un accusé dans la mesure où ni lui ni le ministère public n’étaient habilités à faire appel de la décision, le pourvoi en cassation basé sur la forme était le seul recours judiciaire. Sinon, la composition et le fonctionnement de la cour d’assises était le même qu’aujourd’hui. Trois magistrats et neuf jurés tirés au sort était habilités à prendre la décision fatale, mais l’avis

responsabilité pénale du chef d’entreprise », Rev. sc. crim. 2000, n° 3, p. 525 et s. § 1 - La responsabilité pénale des chefs d’entreprise - Crim., 30 décembre 1892, Ferrand ; S. 1894. 1. 201, note E. Villey. - Crim., 28 février 1956, Widerkehr ; JCP 1956, II, 9304 note R. De Lestang. - Crim., 21 février 1968, Morel, Bull. crim. n° 57. - Crim., 8 février 1983, n° 82-92.364 ; D. 1983, p. 639. - Crim., 6 juin 1989, Bull. crim. n° 243. - Crim., 11 mars 1993 ; Bull. Joly 1993, p. 666, Dr

gouverné correctement et surtout efficacement. Le chef de l’Etat est alors sous la Véme République le garant des nouvelles institutions qui permet d’éviter l’instabilité gouvernementale chronique sous la IVème République (entre le 31 janvier 1956 et le 1er juin 1958, il y a eu 5 gouvernements qui se sont succédés). Cette instabilité gouvernementale empêche le pouvoir exécutif de gouverné la France. La France est alors bloquée, et elle doit faire face à un problème intrinsèque. Le président de la République

l'obéissance des administrés ne peut être obtenue autrement (recours à la contrainte). TC, 29 février 1908, Feutry C’est le Service Public qui fonde la compétence du juge administratif en matière de responsabilité quasi délictuelle. TC, 22 janvier 1921, Soc. Commerciale de l'Ouest Africain Distinction opérée entre SPA & SPIC (affaire dite du « bac d’Eloka »). TC, 16 juin 1923, Sept-fonds Le juge civil peut interpréter les actes administratifs réglementaires, mais non individuels (au contraire

facdedroit-lyon3.com 5 5 5 2 Crim., 21 juin 1990 B. LE FAIT DE LA CHOSE Civ. 2ème, 20 mai 1974 Civ. 2 Civ. 2 C. ème ème 6 7 8 9 9 10 10 11 12 13 14 15 16 17 , 28 novembre 1984 , 13 mars 2003 LA GARDE DE LA CHOSE Ch. Réunies, 2 décembre 1941, Franck Civ. 2 ème ème ème ème , 16 mai 1984 , 12 décembre 2002 , 14 janvier 1999 , 28 février 1996 Civ. 2 Civ. 2 Civ. 2 Ass. Plén., 9 mai 1984, Époux Gabillet Civ. 2ème, 7 novembre 1988 Civ. 2ème, 5 janvier 1956, Oxygène liquide 3

même titre que l’avancée du régime de responsabilité pour faute simple aujourd’hui. Les autres notions ont été définies, qu’il s’agisse de celle de domaine public (CE 1956, Société Le Béton), de travaux publics (CE 1921, Commune de Monségur ; TC 1955, Effimieff), des contrats administratifs afin d’en déterminer les critères (CE 1956, Bertin), sans oublier le régime applicable aux services publics, qu’ils soient administratifs ou industriels et commerciaux (CE 1921, Société commerciale de l’Ouest africain

11 TC, 9 décembre 1899, Association Syndicale du Canal de Gignac ......................................... 12 CE, 29 mars 1901, Casanova ................................................................................................... 13 CE 10 janvier 1902 Compagnie Nouvelle de Gaz de Deville-lès-Rouen ................................ 14 CE, 18 avril 1902, Commune de Néris-les-bains..................................................................... 15 TC, 2 décembre 1902, Société immobilière

11 TC, 9 décembre 1899, Association Syndicale du Canal de Gignac ......................................... 12 CE, 29 mars 1901, Casanova ................................................................................................... 13 CE 10 janvier 1902 Compagnie Nouvelle de Gaz de Deville-lès-Rouen ................................ 14 CE, 18 avril 1902, Commune de Néris-les-bains..................................................................... 15 TC, 2 décembre 1902, Société immobilière