Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens

Génocide, crimes contre l'humanité, des termes qui ont émaillé le siècle dernier et qui perdurent encore. Des tribunaux pénaux pour l'ex-Yougoslavie et le Rwanda ont été créés, sous l'égide de l'ONU, et une juridiction permanente a vu le jour, la Cour pénale internationale. La justice pénale internationale parviendra t-elle désormais à punir les crimes et protéger les victimes ? Le XXe siècle n'aura pas seulement été un siècle de conflits mais aussi un siècle rongé par des crimes perpétrés à grande

Lubanga. En mars 2012, la Chambre de première instance a déclaré l’accusé coupable de crimes de guerre. Elle a invité les parties et les participants à soumettre leurs observations sur les principes qu’elle devrait appliquer pour fixer la réparation et sur la procédure à suivre. La phase des réparations est imminente. À la lumière des expériences des instances ad hoc pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda et à celle des Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens, l’auteure situe la place

protection des individus sont cependant restés en-deçà de la judiciarisation. Ceci sans compter les recours que peuvent déposer les fonctionnaires des organisations internationales devant les juridictions spécialisées tel le Tribunal des Nations Unies qui a succédé au tribunal administratif. Eux aussi sont des sujets de droit international. L’obstacle principal à l’accès de l’individu au statut de sujet de droit international reste le cadre traditionnel du droit résultant de la ratification de traités

et de crimes contre l'humanité et cela quelle que soit la nationalité de la victime ou du criminel. La vaste étendue de cette compétence pose des problèmes diplomatiques à la Belgique (à l'image de la plainte contre George Bush...), si bien que la Chambre des représentants abroge cette loi le 1er août 2003. Le statut de Rome reprend différents principes généraux du Droit pénal international ayant pour objet d'accroître l'efficacité de la lutte contre l'impunité des crimes les plus graves. Parmi

: deux éléments vont être vérifiés : est-ce que la requête entre dans le champ de compétence de la Cour et est-ce qu'elle est recevable ? Cet examen préliminaire de la requête est confié soit à un comité de 3 juges, soit on passe directement à la chambre de 7 juges, soit un juge unique. C'est une nouveauté introduite par le protocole 14. Cette phase est primordiale en pratique car en effet plus de 90% des requêtes sont rejetées dès ce stade. Au titre de la recevabilité, plusieurs conditions vont

sauvegarder une société qui fonctionne de manière cohérente. Supprimer ces institutions mèneraient à l’anarchie ou à la loi du plus fort. Il ne se passe pas un jour où l’on relaye dans les médias la Justice, c’est pour cela qu’on ne peut pas ignorer les tribunaux et à quoi ils servent. Connaître les institutions juridictionnelles, c’est pénétrer au cœur du fonctionnement de la société et du droit. Chez les philosophes grecs, latins, et romains, on peut constater que ce sont les premiers à avoir réfléchi au

service public de la justice où l’ensemble des tribunaux et l’organisation judiciaire. (Met en évidence le rôle du juge) Le tribunal : tout organe dont la fonction consiste à « trancher, sur la base des normes de droit et à l’issue d’une procédure organisée, toute question de sa compétence » (CEDH = Cours Européenne des droits de l’Homme, 22 octobre 1984, x contre Autriche, n°8790/79) En droit français, la loi ne nous dit pas ce qu’est un tribunal. Cette juridiction se voit reconnaître deux

Nouveau refus de la Norvège. 2004 : 5ème phase 10 pays font leur entré Pologne, Hongrie, Lettonie, Estonie, Lituanie, Chypre, Malte, République Tchèque, Slovaquie, Slovénie. En 2007 il y a la Roumanie et la Bulgarie. 490 millions d’habitants désormais au sein de l’Europe. L’élargissement à l’Est est une revanche sur les accords de Yalta. Enfin l’Europe de l’Est reconnaît la démocratie. L’élargissement met en lumière une délicate articulation entre une inscription territoriale des frontières et l’idéal universalisme

Etats-Unis nouvellement créées et la Couronne britannique afin de délimiter la frontière américano-canadienne. Cependant, on retient généralement comme acte fondateur la sentence rendue en 1872 dans l'affaire du navire corsaire sudiste Alabama par un tribunal international d'arbitrage ad hoc siégeant à Genève1. En effet, bien que la pratique de solliciter l'arbitrage du Pape ou de chefs d'Etat demeurât fréquente jusqu'à l'entre-deux-guerres, à partir de la fin du siècle dernier le recours à des arbitres

latine, dans certains pays asiatiques et africains également. Le problème de ce mécanisme est qu’il présente beaucoup d’inconvénient car aucune sanction pénale ne l’accompagne et peut de réconciliation ont été trouvé. * La mise en place de « tribunaux » de la société civile. Il s’agit d’instance de réflexion, de médiatisation, quand aucune poursuites pénales, aucune commission vérité et réconciliation. Initiative prise par des ONG, des intellectuels. * Intervention d’un organe international