Civ 3ème 29 Avril 1971

manières, pour un contrat, de dévier de sa trajectoire et de susciter un risque susceptible de mobiliser, dès sa conclusion, l’attention des parties. Sans prétendre à l’exhaustivité, on peut, avec J. M. Mousseron (La gestion du risque par le contrat, RTD Civ. 1988, p 481 et s.), en recenser au moins deux principaux types. Le premier, auquel on pense instinctivement, c’est l’inexécution, avec les formes multiples qu’elle peut prendre. Qu’elle soit partielle, totale, défectueuse ou tardive, l’inexécution

le rapprochement entre eux et canal+. Un courrier fut envoyé à canal+ dans lequel les deux fonds s’engagent irrévocablement à racheter le PSG pour un montant de €10M. Mais ils posent une condition, les deux fonds ont fait figurer l’intervention d’un 3ème fond (Qatar). Les deux fonds par la suite se retirent (provisoirement) et ensuite rachètent le club sous d’autres conditions (en évinçant les chefs de file). Les chefs de file ont attaqués les fonds, les juges n’ont eus aucun mal à reconnaître un engagement

textes vont intervenir permettant ce que l’on a pu appeler une épuration des associations ou encore une épuration des membres de certaines associations. On en revient cependant assez rapidement au principe de liberté promu par la loi de 1901, érigé en 1971 par le Conseil Constitutionnel comme principe à valeur constitutionnel (principe à valeur internationale promu par la convention européenne des droits de l’homme entre autre). Aujourd’hui le phénomène associatif est caractérisé par un régime de

payer, il est lié par cette promesse, c'est à dire qu'on considère que l'obligation naturelle s'est transformée en obligation civile. Depuis un arrêt important, civ 1ere, 10 octobre 1995, la Cour de cassation semble faire reposer cette transformation d'obligation naturelle en obligation civile sur un engagement unilatéral de volonté. Civ.1ère, 10 octobre 1995 Sur le moyen unique pris en ses diverses branches : Attendu, selon l’arrêt confirmatif attaqué (Metz, 7 octobre1993), que M.Frata a

à l’heure actuelle la source internationale la plus importante. Les autres sources internationales ont une portée très limitée. La JP des juridictions internationales, telles que la CIJ, sur les problèmes de DIP est rare. Arrêt NOTTEBOHM du 6 avril 1955 : un Etat ne saurait assurer la protection diplomatique de ses nationaux quand le lien de nationalité est insuffisamment effectif. Il en est de même pour les coutumes internationales ou les principes généraux du DIP (JP rare). Les traités

consommateurs, salariés a prévu des règles protectrices, des lois de police, dispositions particulièrement impérative. A l’inverse, dans le droit du commerce international, l’intervention des lois de police est très mesurée. Convention de Vienne, 11 Avril 1980 sur la vente internationale de marchandises exclut expressément les ventes passées par des consommateurs. Convention de Rome du 19 Juin 1980 sur la loi applicable aux obligations contractuelles fait de même en rejetant de son champ d’application

sérieuse, cette perte constitue un préjudice, qui doit être réparé. Mais la réparation ne peut être que partielle, la victime ne peut obtenir la totalité de l’avantage espéré, car la chance perdue n’était pas certaine de se réaliser. Arrêts. - 7 avril 1998 : Des négociations sur un produit breveté durent 4 ans, puis sont annulées pour des raisons internes au groupe initialement intéressé par le produit. La société détentrice du produit breveté obtient le remboursement des études et des frais engagés

Règles substantielles normales de source internationale : ces règles sont bcp plus nombreuses, il existe des traités internationaux qui adoptent des règles qui ne s’appliqueront qu’à des situations internationales, comme la convention de Vienne du 21 avril 1980, sur la vente internationale de marchandises, signée et ratifiée par un grd nb de pays, dont la France (garantie des vices cachés, date de paiement, lieu de livraison, …) Vente internationale définie par la convention de Vienne comme « vente

du donateur qui risque de se retrouver avec une succession vide. Dans l’esprit du Code civil, un certain nombre de contrats était normalement à titre gratuit. Depuis, la jurisprudence a posé une sorte de présomption d’onérosité, comme l’arrêt de la 3ème chambre civile de la Cour de cassation du 31 mai 1989 «  il appartient à celui qui se prévaut d’un contrat à titre gratuit de démontrer l’intention libérale ». La Cour de cassation vise spécifiquement les contrats à titre gratuit stricto sensu (les

méconnaissance de pareil devoir peut donner naissance à une obligation, l'obligation de réparer le dommage causé (art. 1382 C. civ.). N.B. Selon certains, le principe de l'exécution de bonne foi des obligations (art. 1134 al. 3 C. civ.) ressemblerait davantage à un devoir général qu'à une obligation (en effet, l'idée de cette disposition est assez proche de celle de l'article 1382 C. civ. puisqu'on se demande comment se serait comporté un débiteur normalement prudent et diligent placé dans les mêmes circonstances)