Claude Lévi-Strauss

Claude Lévi-Strauss, Anthropologie structurale II (1952) Ethnologue ayant vécu parmi les Indiens d'Amazonie, Claude Lévi-Strauss analyse ici les causes du rejet des autres, phénomène constant dans l'Histoire. Sa conclusion, qui définit le « barbare », rejoint la pensée de Montaigne. 1. 5. 10. 15. 20. 25. 30. 35. 40. 45. 50. L'attitude la plus ancienne, et qui repose sans doute sur des fondements psychologiques solides puisqu'elle tend à réapparaître chez chacun

du XVIème siècle à nos jours Pour l’exposé Pour l’entretien Lectures analytiques 1.Groupement de textes Diderot, Supplément au voyage de Bougainville, le discours du vieillard tahitien, p.317 jusqu’à « tes inutiles lumières » l.32, 1772 Claude Lévi-Strauss, Race et histoire, « Hasard et civilisation », la complexité des techniques des sociétés dites primitives, 1952 Jorge Semprun, L’Ecriture ou la vie, Louis-Sébastien Mercier, Tableau de Paris, chap. 845, 1781-1788 2. Œuvre intégrale Voltaire

brochures sur le racisme, Claude Lévi-Strauss écrivit un essai qui devint Race et histoire, ouvrage qui permit d'apporter une réflexion nouvelle sur la culture occidentale. Le texte à étudier illustre tout à fait le concept clé de l'auteur, et le chapitre 3 dont il est extrait porte le même nom : « l'ethnocentrisme ». Celui-ci consiste à faire de sa propre culture un modèle, et à rejeter hors de la culture en général tout ce qui ne rentre pas dans la sienne. Lévi-Strauss part d'un constat : c'est

reposent nullement sur la maîtrise technique. Claude Lévi-Strauss insiste sur ce qu'un tel jugement comporte de présupposés liés à la conviction que progrès et développement de la compétence sont synonymes. « II semble que la diversité des cultures soit rarement apparue aux hommes pour ce qu'elle est : un phénomène naturel, résultant des rapports directs ou indirects entre les sociétés ; ils y ont plutôt vu une sorte de monstruosité ou de scandale. » Lévi-Strauss, Race et Histoire, 1968. Il faut donc accepter

EXTRAIT 1 Présentation du texte Esprit transdisciplinaire, Claude Lévi-Strauss (1908-2009) l'a assurément été : droit, philosophie ethnologie, géologie, littérature, linguistique, anthropologie, psychanalyse, histoire de l'art ont constitué les fondements d'une pensée majeure du XXe siècle qui fut consacrée par son entrée à l'Académie française en 1973 et la publication d'un choix de ses Œuvres dans ta prestigieuse « Bibliothèque de La Pléiade » des éditions Gallimard en 2008. Il fut bien involontairement

nature ou de leur essence. L'enquête se révèle nécessaire si l'on remarque que Claude Lévi-Strauss fondait son entreprise sur l'évidence qu'un mythe est perçu comme mythe par tout lecteur dans le monde entier, tandis que Georges Dumézil confessait avoir passé toute sa vie à comprendre la différence entre un conte et un mythe. Dans une histoire généalogique qui va des Grecs à Lévi-Strauss – et, réciproquement, de Lévi-Strauss aux Grecs –, la configuration de la mythologie se décide pour l'essentiel en

progrès technique, la rationalité, la démocratie peuvent être source d’oppression. Les revendications des peuples colonisés passent par la contestation du modèle occidental et démocratique. Approfondissement sur la pensée de Lévi-Strauss : Les ouvrages de Claude Lévi-Strauss montrent que les sociétés dites « primitives » sont différentes et non inférieures. Les valeurs de l’individualisme humaniste sont relativisées et l’ethnocentrisme se trouve dénoncé. On assiste avec la décolonisation à un

parents, est initié à ce qui va devenir sa culture. Sans contact avec d’autres cultures, se développera chez cet être une vision ethnocentrique où il se permettra de juger les cultures étrangères en fonction de ses propres critères. D’après Claude Lévi-Strauss, « le sauvage c’est tout ce qui n’est pas soi », l’Homme est habitué à sa culture, d’ailleurs pour la plupart, sa propre culture est la meilleure, souvent la seule. Ce rejet est du à la méconnaissance qui entraine l’incompréhension de la culture

Claude Lévi-Strauss, Chapitre 3. Race et culture sur l'ethnocentrisme: - Etymologie du mot "barbare". Que recouvre la notion ? D’après Lévi-Strauss, le mot « barbare » ferait à l’origine référence à l’inarticulation du chant des oiseaux, en opposition au langage humain. Il désignait dans l’Antiquité tout ce qui n’appartenait pas à la culture gréco-romaine. Le Trésor de la Langue Française confirme cette étymologie : le mot  [pic] renvoyait à tout ce qui était étranger, c’est-à-dire

passe-t-il de la nature à la culture ? Lévi-Strauss 2 p. 15, Freud 4 p. 17. Arendt 6 p. 21. Lacan 11 p. 24. Barbarie ● Est-il juste de qualifier certaines civilisations de barbares ? Kant 10 p. 24. Lévi-Strauss 15 p. 29. Norme Règle Pourquoi les règles sont-elles nécessaires à la culture ? Lévi-Strauss 2 p. 15, 3 p. 16. Freud 4 p. 17 Leiris 5 p. 18, 7 p. 21. Prohibition de l’inceste La prohibition de l’inceste est-elle naturelle ? Lévi-Strauss Hérédité ● Héritage L’individu est-il