Conatus

contingences de la nature humaine, égoïste jusque dans son altruisme, agressive jusque dans l’assouvissement de ses plus intenses plaisirs et animée d’un amour-haine qui intrique la libido dominandi et la pulsion de mort dans la libido sentiendi et le conatus de la pulsion de vie, condamne l’irénisme à l’échec : « je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive », dit Jésus, conscient de la nécessité de livrer un combat, fût-ce celui de la résistance de la non-violence à la violence, contre les forces

l’être de monter sans cesse et de croître est pour Freinet l’expression même de la vie, que l’enfant manifeste dès la naissance, et qu’on retrouve sous des formes diverses dans tout le règne vivant. C’est ce que Spinoza en son temps avait nommé le conatus, et que retrouvent aujourd’hui des chercheurs en neurobiologie comme par exemple Antonio Damasio, sous le nom d’homéostasie. C’est l’ensemble des phénomènes chargés d’assurer la régulation automatisée de la vie. Je cite Damasio : « tous les organismes

regardons le monde, nous pouvons facilement y voir cette mme expression du vouloir-vivre. La ralit en soi du monde est donc la Volont, le vouloir-vivre universel. Cest une puissance aveugle, qui na rien voir avec un libre-arbitre, mais plutt avec le conatus de Spinoza. Nous sommes les esclaves de ce dsir insatiables de vie, qui explique mme le suicide (qui est lexpression dune volont dsespre de bonheur qui refuse la souffrance) et donne lexistence humaine un caractre tragique. En effet, le vouloir-vivre

(pas égal narcissisme) Ex féminisme ou autres mouvements sociaux. ✔ Normes d'originalité, d'authenticité et d'indépendance des individus. L'individu affirme un pouvoir sur lui même et n'autorise pas à d'autres à définir son identité. ✔ Spinoza : conatus → moteur d'action pour l'individu pour persévérer dans son être → s'approcher de ce que l'on est à l'intérieur. 2. Doit-on avoir peur de l'individualisme ? François de Singly → risque dans l'individualisme : narcissisme (concurrence plutôt que

monde, nous pouvons facilement y voir cette même expression du vouloir-vivre. La réalité en soi du monde est donc la Volonté, le vouloir-vivre universel. C’est une puissance aveugle, qui n’a rien à voir avec un libre-arbitre, mais plutôt avec le conatus de Spinoza. Nous sommes les esclaves de ce désir insatiables de vie, qui explique même le suicide (qui est l’expression d’une volonté désespérée de bonheur qui refuse la souffrance) et donne à l’existence humaine un caractère tragique. En effet, le

sublimation qui en produirait le leurre.Cette vision du désir rejoint en quelque sorte celle de Freud, dans le sens où l’homme est un être éternellement insatisfait.Spinoza défini le désir comme l’essence de l’homme, il repose sa définition sur le « conatus » qui est « l’effort par lequel chaque chose, pour autant qu'il est en elle, s'efforce de persévérer dans son être ». Le désir est donc une force qui pousse à agir. Il est aussi la source des affects, notamment ceux liés à un objet comme l’amour et

l'origine de cette fausse croyance : c'est de l'ignorance spontanée de la place de notre corps et de notre âme au sein de la chaîne causale que naît cette illusion. Mais précisément, ce que nous ignorons, nous pouvons l'apprendre. C'est là l'effet du conatus (cf. cours sur le désir), ce principe humain de perfectionnement permettant de passer de passer d'un stade de développement de la raison à un stade supérieur. Voilà la conception défendue dans l'Ethique : c'est la connaissance de plus en plus adéquate

diminution.     Que veulent dire ces notions d’augmentation ou de diminution ? Nous avons vu que tout ce qui existe dans la Nature persévère dans l’Être et cherche à exister d’avantage et que cette tendance à l’expansion est appelée par Spinoza conatus. La proposition VI nous dit : « Chaque chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être ». Et là, nous sommes très proche du sens de la Joie. Il y a dans le registre du vocabulaire courant une formule : nous disons que la joie

de les gouverner, peut maintenir le droit et garantir la paix. Il refuse donc le pouvoir de droit divin. En matière de morale, Hobbes pense que l'homme doit agir selon les lois d'un "égoïsme utilitaire" qui découle de l'instinct de conservation (conatus) et de domination. Sa philosophie naturaliste construite à partir de la sensation, est inséparable de la science, notamment celle du corps humain. Pour lui, l'expérience est la seule base de toute connaissance. Sa pensée rationaliste, matérialiste

soit un rôle de cautionnement établit ou une remise en question de l'ordre en place • Critique de Nietzsche : il n'y a pas d'arrière monde (au-delà), car tout être humain est doté d'une volonté de puissance (=volonté de survivre dans le monde, le conatus de Spinoza), dans ce cas la religion relève de la volonté de puissance des faibles (ceux qui n'arrivent pas à s'épanouir dans ce monde ci et donc qui s'inventent un au-delà), le fond de commerce des faibles c'est la discrétisation de l'ici bas Religion=