Concile De Latran

connaissance intime du contexte politique et religieux peut aider à la compréhension des enjeux d’une époque : La lutte contre les hérésies se traduit en ce début de XIII e siècle par la réaffirmation des sacrements rendus obligatoires au Concile de Latran IV, en 1215 . Localement, l’évêque Hugues de Noyer (1183-1207), surnommé « marteau des hérétiques » va s’attaquer au foyer cathare de La Charité-Sur-Loire . Son successeur, Guillaume de Seignelay, commanditaire de la nouvelle cathédrale vers

occidentale. Au XIIème et XIIIème siècles, les papes se veulent les arbitres suprêmes de la chrétienté, au dessus des rois. C. Une Église vivante et diverse Le clergé séculier. Le pape peut convoquer le concile, assemblée d'évêques réunie pour régler des problèmes importants, comme le concile de Latran IV à Rome en 1215. L'évêque peut rassembler les prêtres de son diocèse; c'est un synode, dont les décisions doivent ensuite être appliquées. Le clergé séculier. Vivant à l'écart du monde, priant pour

Occident. Elles étaient jusqu'alors plutôt bien intégrées et disposaient de pouvoirs civils et religieux. A partir de 1095, elles sont victimes de violences dans la vallée du Rhin. Ils sont mis progressivement à l'écart de la société, en 1215 le concile de Latran leur impose le port d'un signe distinctif. C. Les différentes hérésies et leur répression Les hérésies comme le catharisme se multiplient en Occident et l'Eglise choisit progressivement la voie de la répression. Cette évolution culmine

des pratiques, gestes, pèlerinages des chrétien pour repoussé la perspective de l’enfer. Omniprésence du clergé dans la vie des fidèles 7 sacrements : baptême, confirmation mariage, extrême-onction, communion, pénitence et confession 1215, concile de LATRAN IV qui renforce l’encadrement : obligation de confession 1 fois par an après 7ans, obligation de la communion Année rythmée par le calendrier chrétien Eglise : contrôle sur l’enseignement contrôle du savoir. C’est la seule à détenir les connaissances

traditionnelle coule monastique, de couleur blanche, d'où l'appellation de "moines blancs". Bien qu'ils suivent la règle de saint Benoît, les Cisterciens ne sont pas à proprement parler considérés comme des Bénédictins. En effet, c'est au IVe concile de Latran (1215) que le mot "bénédictin" apparut pour désigner les moines qui n'appartenaient à aucun Ordre centralisé4 par opposition aux Cisterciens. Mais de nombreux liens unissent les deux familles monastiques, en particulier dans le domaine de la

justifier l'existence de l'union. Lors du IVe concile du latran, en 1215, le mariage devient un sacrement. C'est la première fois que l'Eglise règlemente le mariage: publication des bans afin d’éviter les mariages clandestins, seule la mort peut dissoudre le mariage, le consentement des parties est nécessaire à la célébration même si les mariages arrangés sont toujours présents, imposition d'un âge minimal des époux. Trois cent ans plus tard, le concile de Trente (1545-1563), réuni pour répondre aux

Grande Peste de 1348. Plus souvent, les juifs sont en butte à des confiscations, des législations discriminatoires : cohabitation et repas communs avec les chrétiens sont interdits à partir du IVe concile de Latran (1215). Ils sont même obligés de porter un signe distinctif (la rouelle) à partir de ce même concile, et particulièrement sous le règne de Saint Louis, qui n’hésite pas, comme plusieurs rois capétiens, à les expulser du royaume, quitte à leur faire payer cher ensuite leur retour et leur protection

sept sont rejetées, et cinq fois la vénération d'un saint est autorisé. Alexandre III se réserve ces autorisations par un décret du 6 juillet 1170, mais quelques translations de corps saints par les évêques ont encore lieu. En 1215, le IVe concile du Latran interdit la vénération des reliques (y compris anciennes) sans l’accord du pape1. La procédure est mise en place au XIIIe siècle. Jusqu’au XVIe siècle, l’approbation épiscopale suffit cependant à établir le culte local d’un saint. 1412 |

de la foie et des connaissance religieuse. Dans notre société c'est le devoir de l'évêque. Mais on entends de plus en plus des paroles publique qui peuvent s'assimiler au sermon. L'église qui va définir les règles : seul les clercs peuvent prêcher. Latran IV (1215) montre les principes, et soumet tout à la haute autorité ecclésiastique. L'église va se doté de prédicateurs bien formé par les universités au MA cette prédication va être confié aux frères mendiants, ils vont développer des outils autour

élément fondamental de la vie du chrétien. Le corpus de document qui nous est donné ici à étudier évoque cette pratique. Le premier document est un décret, à savoir un texte de droit canonique, du IVe concile du Latran (1215) au sujet de la confession et est extrait de l’ouvrage Histoires des conciles œcuméniques écrit sous la direction de S.J. Gervais Dumeige. Le second document est un exemplum, une anecdote aux vertus moralisantes, extrait d’un sermon, c’est à dire un discours prononcé en chaire