Concile De Latran

Liège, en 1131, l’empereur prend le cheval du pape par la bride et, en 1133, il se fait remettre un anneau signifiant qu’il tient la Toscane du Saint-Siège. Dans la propagande pontificale Lothaire devient l’écuyer du Saint-Père. Dans une fresque au Latran, il est représenté humblement à genoux recevant des mains d’Innocent II la couronne[6]. La situation s’envenime lorsqu’en 1157, à la diète de Besançon – la Bourgogne fait alors partie du Saint-Empire romain germanique – le légat du pape, Orlando Bandinelli

313 (liberté de croyance et du culte) Paragraphe 1 : les origines du droit canonique - jusqu’en 312, chrétiens sont en clandestinité - à partir IV christianisme est religion unique puis, les règles deviennent du droit = droit canonique - canons conciles (généraux ou oecuméniques ou provinciaux), décrétales dub pape, collections canonique - droit romain devient source de droit canonique Paragraphe 2 : la législation conciliaires au IV et V siècle - chef ecclésiastique : évêques entourés de prêtres

religieux et 1 million de religieuses, 10 000 diacres permanents et environ 260 000 catéchistes missionnaires. Le Vatican Le support territorial de l' Église catholique est l'État de la cité du Vatican, don’t le statut a été établi par les accords du Latran, en 1929. Ce vestige des États pontificaux, institués au VIIIe siècle pour garantir au pape une indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques, couvre un territoire de 44 ha. La cité du Vatican jouit d'un statut de neutralité et d'inviolabilité. Cet

déordalie, principalement ceux du fer chaud de l’eau chaude et de l’eau froide, mais aussi du pain et du fromage. 855 : Interdiction du duel par le concile provincial de Valence. 895 : Autorisation de soumettre même des hommes nobles et libres, s’ils sont accusés en synode, aux épreuves du fer et de l’eau chaude. 1047 : Prescription par les conciles provinciaux de Toulouges (Roussillon) et Cologne, de soumettre au jugement de l’eau froide les violateurs présumés de la trêve de Dieu. XIème siècle

l’Eglise. Au Ier siècle apparaissent les communautés chrétiennes au sein de l’Empire Romain. Les premières règles font également leur apparition. L’on peut citer : la non-obligation pour les jeunes garçons d’être circoncis, qui a vu le jour lors du concile de Jérusalem en 49. C’est un canon, une règle adoptée par l’Eglise. […] et non ce qui est parfois tiré dans une autre direction […] ». Ici la contre définition de la règle permet d’en comprendre le sens, quasi stricte. Le mot «[…] parfois […]»

d'hérésie par leur non respect des consignes ecclésiastiques. Les vaudois considéraient qu'ils faisaient toujours partie de l'Église catholique mais qu'ils en étaient la "pars begnina", et Rome la "pars maligna" rongée par les péchés. En 1184, le concile de Vérone, excommunia les « Pauvres de Lyon ». Pierre Valdès lui-même rejetait le catharisme (la croisade des Albigeois (1209-1229) date de cette époque). Il serait mort vers 1206 alors que lui et son mouvement étaient proches d'une réconciliation

de vie et de pauvreté du Christ. La doctrine est originaire d’Orient, elle doit son nom au grec katharos qui signifie « pur ». L’évêque Nicétas de Constantinople fonde le « dualisme radical » en 1167 au concile de Saint-Felix-Lauragais (même si aujourd’hui l’existence de ce concile est très contesté par certains historiens). La doctrine se base sur le catholicisme mais nie la divinité du Christ. Elle considère le corps humain comme l’œuvre du Mal, de Satan, qu’elle oppose avec l’esprit

Clément de Rome, Ignace d’Antioche… B.2 : Les Pères du IIe siècle - Les Pères "apologistes" : Justin, surtout Irénée… Ils se sont préoccupés tout particulièrement des hérésies (nombreuses). C'est par là que s'expliquent en partie les grands Conciles : Nicée (325), Constantinople (381), Ephèse (431)... On sait le rôle de certains "Pères" pour lutter contre les hérésies : Irénée (V. 140 – 208), St Hippolyte de Rome (v. 170-v 235)... Il s’agit très précisément, alors que l’Eglise s’étend, de préciser

rôle : « Les prédicateurs doivent ajuster leurs propos de telle manière que l’Église soit édifiée, comme ses membres et ses suppôts, et non de façon à faire périr les âmes en les scandalisant et en attisant en eux le pêché ». En 1215 se tient le concile de Latran IV par lequel l’Église détermine que l'éducation des fidèles doit passer par la prédication, le but véritable étant d'imprégner la communauté du dogme chrétien. Au XVe siècle, la fonction de prédicateur est devenue chose quotidienne, habituelle

et rêve d'une nouvelle croisade en Terre Sainte, en s'appuyant cette fois sur la chevalerie, la petite noblesse et le peuple. Il convoque le quatrième concile de Latran pour en discuter, même si le concile parlera surtout de l'autre grande croisade en cours : celle contre les Albigeois. 11 novembre au 30 novembre 1215 : IVième concile de Latran : l'Eglise investit Simon de Montfort des fiefs conquis lors de la Croisade contre les Albigeois. Le pape fait ce qu'il faut pour écarter l'empereur (son